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Hotinhere
551 abonnés
4 958 critiques
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3,0
Publiée le 28 décembre 2021
Un road trip romantique à travers l’Arizona avec un couple que tout oppose et auquel on ne croyait pas, qui démarre bof bof mais petit à petit, on se laisse entraîner par la magie de Lelouch et la musique sublime de Francis Lai. La dernière scène est folle.
Du trés bon Lelouch,on se laisse porter avec cette insouciance teintée d'inquiétude. Servi par ces deux merveilleux acteurs, ce bon dans ces belles années 70 est un bonheur......
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 23 octobre 2021
Un homme qui me plait bien qu'il ait une intrigue est une histoire d'amour entre deux personnes mariées avec deux acteurs généralement sympathiques Belmondo et Annie Girardot qui travaillent toutes deux sur un film et qui joignent l'utile à l'agréable mais qui n'a pas grand-chose à voir avec le film. Belmondo le dit dans une de ses répliques dans ce film pourquoi faire un tel film. Il y a des gens riches dans de belles voitures qui dorment dans des hôtels de luxe mais qui s'en soucie et ce n'est pas très malin de sa part de nous proposer ça...
"Un homme qui me plait" est un film magnifique sur deux personnes qui ne sont pas libres, mais qui tombent quand même amoureux l'un de l'autre malgré tout.
Pour eux ce sont des vacances, ils voyagent ensemble en faisant le tour des Etats-Unis jusqu'au jour ou la réalité et leurs responsabilités vont les rappeler.
Une fin très émouvante et déchirante.
Un classique du cinéma Français au même titre que "A bout de souffle".
Deux heures de dépaysement total...J'ai immédiatement été happé par ce film (par la muique, déjà. Ensuite, la présence de ces deux acteurs sublimes - Belmondo (qui n'a jamais été aussi beau et séduisant) et Girardot (décidément une grande dame du cinéma). Puis, la naissance d'une relation...d'une liaison...d'une idylle...entre adultes consentants malgré leurs situation matrimoniales respectives...Des moments inoubliables à travers les Etats-Unis...des moments que l'on rêverait tous de vivre au moins une fois dans sa vie.
Et puis au final, un message cruel mais pourtant si vrai: en Amour, les hommes n'ont pas le courage des femmes...
Le road-movie est touchant, parfois amusant, le couple offre une jolie alchimie mais sans qu'on sache jamais si l'amour est vraiment de la partie. Lelouch en profite aussi pour visiter quelques lieux emblématiques du cinéma comme Monument Valley et en intégrant quelques séquences aussi onirique et fantasmé qu'une charge d'indiens après la voiture de nos tourtereaux ! Mais malgré cet idylle charnelle et romanesque on constate quelques étrangeté concernant le personnage de l'actrice. En effet, actrice, amante elle semble souvent très prude avec une Annie Girardot qui semble parfois peu à même de jouer les libertines. On est d'autant plus perplexe ou attentif que son amant la taquine fortement sur son côté "bourgeoise" et donc un tantinet "coincé". Et si, de surcroît, on sait que le couple Girardot/Lelouch périclite durant cette année 1969 on peut se demander si le réalisateur ne fait pas passer quelques messages subliminaux ?! Site : Selenie
Dans Un homme qui me plait, Lelouch film Girardot et Belmondo mais surtout l'Amérique. Peut-être était-ce sa motivation première que de nous faire partager cette escapade aux allures de carte postale entre Los Angeles et New York, en passant par Las Vegas, Monument Valley et La Nouvelle Orléans. Le scénario ? plutôt mince, Un homme et une femme en Amérique ou bien L'adultère c'est l'adultère. Une idylle de quelques jours, romantique forcément, au goût d'amertume avant même la fin de l'histoire. Si l'alchimie entre Belmondo et Girardot n'est pas évidente, leur performance n'en est pas moins probante, sur celle de la seconde, rêveuse, nostalgique et lumineuse.
Une comédie romantique qui se plait à distiller quelque fantaisie (le road trip onirique) dans la romance attendue entre un gouailleur Jean-Paul Belmondo et une pudique Annie Girardot dont la caméra nous fait ressentir l'attirance grandissante pour un homme revendiquant une séduisante quoi qu'éphémère liberté. Semblant vouée à prendre fin, cette aventure tendrement charnelle se pare d'une atmosphère douce-amère illustrant le cynisme d'un destin qui organise des rencontres souvent illusoires. Classique par sa réalisation et son ambiance musicale, le récit use de pertinents dialogues, manifestant différents enjeux et interrogations pour chacun des deux partenaires. Un joli moment.
Il faut quand même être sacrément fort pour nous scotcher devant notre écran pendant deux heures avec une histoire aussi minimaliste et convenue. Ce qui retient essentiellement l'attention c'est d'abord le jeu des acteurs excellemment dirigés qui s'expriment avec un naturel absolument saisissant. Annie Girardot, une actrice avec laquelle j'ai toujours eu des réticences est ici très bonne, mais Belmondo également prouvant s'il le fallait encore qu'il savait faire autre chose que ses pitreries et cascades de sa période "superflic". Prenant l'aspect d'un road-movie, le film sait retenir notre attention avec l'intégration de scènes désopilantes commespoiler: le serveur du restau fasciné par les billets français, ou surréaliste comme la poursuite des indiens imaginaires. La musique est également très efficace. On regrettera que le rôle de Farah Fawcett en escort-girl soit si court (elle est tout de même plus attirante que Girardot non ?), on ne peut pas tout avoir. Un mot sur la fin, que je n'ai pas trop apprécié, j'aurais préféré une fin ouverte où le film se serait terminéspoiler: juste avant l'atterrissage de l'avion. Du très bon cinéma et du grand Lelouch
A Los Angeles, sur un plateau de cinéma, un homme et une femme, tous deux mariés, se rencontrent. Henri compose la musique du film dans lequel Françoise joue. Commence une aventure sympathique sur fond de cinéma et de paysages de western. Quoique les personnages et les décors ne sont pas tout à fait ordinaires pour une relation amoureuse à la française, l'histoire d'Henri et de Françoise se fonde, comme toutes les romances de Claude Lelouch, sur des situations naturelles, prosaïques et a priori anti-romanesques. Pour autant, la rencontre des deux personnages n'est pas déterminante dans le film car la mise en scène de Leclouch n'a pas la subtilité et la fantaisie qu'on lui connait par ailleurs. La sorte de lune de miel qui s'ébauche entre les deux amants a au moins le mérite d'affiner les portraits et d'introduire la question essentielle: quel avenir pour cette aventure entre un coureur et menteur sympathiques (à l'italienne) et unefemme sans doute plus conséquente mais usée par son mariage? Le réalisateur ne rend pas forcément bien compte de la frivolité de l'un et de la peur d'aimer de l'autre. La force du désir et de l'espérance de Françoise ne se devine qu'au dernier plan du film, terrible et fort, sur le visage d'Annie Girardot, moment qui décidera d'une nouvelle existence ou d'une cruelle désillusion.
En 1969,Claude Lelouch réunissait les deux plus grandes stars du cinéma français de l'époque,Annie Girardot et Jean-Paul Belmondo pour une romance échevelée à travers les Etats-Unis.Fasciné par ce pays,Lelouch se satisfait à filmer de grands espaces et les lieux connus(Las Vegas,La Nouvelle Orléans,le grand canyon)avec ce dynamisme qui le caractérise,même si le procédé semble superficiel,et surtout ne sert pas tellement cette belle histoire d'amour.Une actrice et un compositeur se rencontrent sur le tournage d'un film à Los Angeles.Désoeuvrés,ils deviennent amants avec légèreté.Ce qu'ils n'avaient pas prévus,c'est leur amour grandissant qui complique le départ qui s'approche.Avec sa méthode faite de dialogues appris au dernier moment et d'alchimie naissante,Lelouch fait resplendir ses deux vedettes,qui démontrent au passage leur savoir-faire en dehors de la comédie pure.Annie Girardot est très séduisante malgré un physique hors des canons en vigueur.Belmondo est joueur,rieur,avec une spontanéité qu'on ne lui connaît que rarement.Ils sont tous les 2 charmeurs et charmants.Leurs sentiments proviennent de leur perte de repères dans un pays étranger,bien que le quotidien les rattrape très vite sous la forme de leurs conjoints respectifs.Une magnifique dernière scène à l'aéroport enveloppée d'une partition bouleversante de Francis Lai.Les hommes sont plus lâches que les femmes....
En 1969, Claude Lelouch embarque avec lui deux monstres du cinéma français de l’époque pour tourner un film aux Etats-Unis. Dans cette histoire, le coup de foudre éphémère entre Annie Girardot et Jean-Paul Belmondo donne lieu à un road-trip un peu carte postale à travers ce pays. Avec une complicité évidente au sein du couple, on a le droit aux tribulations de l’amour entre appréhensions, pulsions et remords. Le réalisateur nous offre quelques scènes étonnantes (la poursuite en voiture avec les Indiens, etc.), des dialogues bien sentis et un final émouvant. Bref, il manque un petit brin de folie à cette comédie sentimentale qui demeure bien prévisible.
Voir un tel film aujourd'hui transporte ceux qui en ont l'âge dans le contexte et le cinéma de l'époque. Et en vérité, avec ce recul, on aurait attendu plus percutant de la part de Lelouch, ce qui peut expliquer le succès quelconque du film à sa sortie. Le couple Belmondo-Girardot ne fonctionne que moyennement. Affaire d'attachement personnel aux acteurs peut-être... Car quel bonheur, néanmoins, de retrouver cette grande dame dans ses plus belles années à l'écran. Et tout son talent, en particulier dans la dernière scène, en même temps que le message du film sur les amours passagères...
Un film étonnant plutôt très réussi : photo exceptionnelle, réalisation, montage, jeu des acteurs, musiques ... remarquables. Belmondo est excellent dans un rôle presque intimiste joué à merveille. Lellouche arrive à capter des ambiances qu'on ne trouve qu'aux US. Les paysages sont souvent somptueux. Une pépite assez peu connue. Dommage que le scenario ne soit pas aussi tendu que Un homme Une femme. Mais bon .... Était-il possible de refaire aussi bien ?