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    Le Héros sacrilège
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    12 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Distribué maladroitement en France sous le titre "le héros sacrilege " , l'avant dernier film de Mizoguchi est la mise en image d'un des livres les plus importants de la tradition japonaise intitulé "heike monogari" . Ce livre qui date du XIV siècle, raconte un épisode clef de l'histoire du pays dans sa période moyen ageuse. Celui de la montée en puissance d'un clan puis de sa chute due à son arrogance. C'est la première partie de cette épopée que nous compte Mizoguchi dans ce film. La montée en puissance du clan Taika. La seconde partie fût bien portée à l'écran par mais par un autre réalisateur. C'est en effet, Teinosuke Kinugasa auteur de " la porte de l'enfer" (oscar du meilleur film etranger) qui se mit à la tâche. Malheureusement le film suite du " héros sacrilege " est toujours inédit en France. "Le heros.." est un film en couleur, parfaitement réalisé. C'est une des oeuvres majeures de son auteur, mais la fin, qui laisse en suspend la seconde partie de l'histoire est un peu frustrante pour le spectateur. Les aficionados de la période reine du cinéma japonais ( années 50 et 60) ne manqueront surtout pas ce film. A titre personnel, je place au sommet de mon pantheon personnel "les contes de la lune vague après la pluie " et " la vie d'O'haru femme galante" comme les deux meilleurs films d'époque de son auteur. Mais ce point est bien sûr subjectif. D'autres amateurs du cinéma de Mizoguchi citent aussi " l'intendant Sansho" , " les amants crucifiés" ou encore " l'impératrice Yang Kwei fei" comme les sommets de la filmographie des films d'époque de son auteur. Faites vous votre propre opinion, tous ces films sont de toutes façons des chefs-d'œuvre de l'histoire du cinéma mondial. Excusez du peu.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 octobre 2018
    Le seul intérêt que j'y ai vu c'est la reconstitution du Japon médiéval avec ses coutumes, ses décors et ses traditions. Pour le reste cinématographiquement parlant c'est surjoué, ennuyant et statique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    Maitre absolu du cinéma, Mizoguchi frappe ici un grand coup avec cette oeuvre à intêret politique, philosophique et bien sûr artistique. "Le héros sacrilège" est un film complet et riche. Un film flamboyant sur l'éducation mais également sur l'amour, la liberté, la vérité... Oeuvre ambitieuse donc pour le plus grand plaisir de tous. L'ensemble du film suivra l'éducation d'un jeune homme, des premiers combats à la sagesse. Pour l'un de ses seuls films en couleurs, Mizoguchi affiche une maitrise excellente de celle ci avec de très beau plans. Notamment dans la séquence où le jeune homme rend visite pour la première fois à la jeune fille, qu'il épousera plus tard. Il y a un vrai travail sur la couleur. Egalement pertinent, la gestion du mouvement. De très plans séquences ornent le film et lui procurrent une beauté considérable. L'image action est ainsi parfaitement représentée dans ce Mizoguchi. Le jeu des acteurs demeure le point culminant de cette représentation : dans la force et l'acharnement mais avec du coeur. C'est d'ailleurs ce qui fait la supérioté, il me semble, de ce film sur "Ran" de Kurosawa; qui propose une image action également et une histoire proche. C'est le coeur, omniprésent chez Mizoguchi qui fait du "Héros sacrilège" bien plus qu'un film politique comme de nombreux critiques l'indiquent. Très bon film donc. A voir absolument!
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2011
    Il me semble que pour bien apprécier ce film il faut comprendre l'histoire du Japon, avoir lu le livre d'Eiji Yoshikawa, saisir que "Le héros sacrifié" est le 1er film en couleur de Mizoguchi, et puis aimer le cinéma asiatique il va sans dire. Ce film admirablement fait, retrace principalement la transformation d'un adolescent en jeune homme et de ses efforts pour se gagner son autonomie vis à vis de son père et pour connaître ses origines. A cette mûe s'ajoute l'avènement du temps des samouraïs, et l'on saisit bien ce moment précis quand Kiyomori lance ses flèches en direction des palanquins des moines soldats, lui-même stupéfait de la hardiesse de son geste. La beauté de la paternité est ici très bien retransmise et c'est un vrai cadeau que nous livre Mizoguchi car ils sont rares les films où l'on traite de ce sujet. En fait, il y a beaucoup de thèmes traités dans ce film. Tous admirablement. Mizoguchi état un homme de coeur, me semble t'il, très sensible et délicat tant avec les femmes qu'avec les hommes. Oui, ce film est magnifique et à bien des égards. Arigato Mizoguchi sensei !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2011
    Tout Mizoguchi est une perfection mais selon les films il est permis d'en préférer certains à d'autres. J'aime particulièrement celui ci car son héros n'est pas une femme soumise du japon, tout au contraire,c'est un homme responsable qui le deviendra encore plus à la fin. En effet, c'est l'histoire de la prise de pouvoir par un guerrier, ce qui nous change des prostituées chère à ce grand réalisateur. Tout est plaisir des yeux,la façon dont Mizoguchi fait bouger ses acteurs quelque soient leurs nombres est constamment exemplaire. Il prend soin de déplacer sa caméra le moins possible et sans jamais utiliser des artifices optiques tels que le zoom pour ne citer que le plus utilisé dans tant de mauvais films. L'amour que porte kiyomori à son père est vraiment émouvant et son indulgence pour sa mère ne l'est pas moins...Tout cela sans tralalas ni exaltations. Pour moi le point culminant est atteint avec l'épisode des palanquins sacrés. Les flèches décochées sonnent comme des paroles définitives indiquant l'arrivée au pouvoir des samouraïs. Elles sont tirées par un héros certes, mais qui nous ressemble, non mythique que Mizoguchi prendra soin de faire tomber sur ses fesses une fois cette action accomplie...Un film dont on ne se lasse pas.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2011
    Ca commence un peu comme Star Wars avec avant le générique une description très précise du contexte historique dans lequel se déroule le film (sauf que ce n'est pas intergalactique et qu'on arrive à piger quelque chose!). Ensuite le premier quart d'heure est particulièrement intense, la suite qui fait surtout dans les scènes intimistes, très bien menées d'ailleurs, se suit aussi avec beaucoup d'intérêt. Pendant tout cela, on peut admirer quelques belles images données par une superbe photographie en couleurs. Mais une ou deux scènes d'action bien dosées au lieu ou en plus de deux simples flèches lancés sur des miroirs (oui, je sais qu'ils ont un fort symbolisme religieux etc, etc, etc...!) n'auraient pas nui à l'ensemble. De plus, autant les idées sociales du réalisateur s'adaptaient très bien dans le contexte médieval de films comme "Les Amants crucifiés" ou "L'Intendant Sansho", autant là ça ne fonctionne peu ou pas du tout. A ce titre, la scène finale arrive comme un cheveu sur la soupe. Le pénultième film du cinéaste est un bon Mizoguchi mais pas un grand.
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2010
    Avant dernier film de Mizogushi, on retrouve dans le Héros sacrilège tout ce qui fait le génie de son cinéma. Les plan-séquences sont en particulier impressionants de maîtrise dans ce film. La première scène du film est particulièrement admirable par sa façon de poser contexte, enjeu et hiérarchie sociale en quelques plans. Encore une fois, le cinéaste décrit une société japonaise historique basée sur un système de castes, sclérosée et corrompue, façon de critiquer implicitement la société contemporaine nippone des années 50. Il ne fait aucun doute que, même si il ne le montre jamais de manière explicite, Mizogushi est du côté de son jeune personnage. La dernière séquence, annonciatrice de changement, va dans ce sens. De plus, pour son second film en couleurs, le metteur en scène fait preuve d'une qualité impressionante dans sa conception visuelle, usant avec une pertinance de tous les instants des couleurs de ses décors et de ses costumes. Si le cinéaste a toujours été admirable par la qualité de sa mise en scène, sa maîtrise picturale rend ce film visuellement époustouflant. Il est également interessant de signaler que, contrairement à nombre de ses films précèdents, l'histoire se concentre sur des personnages masculins (un fils et son père), que le personnage du paternel est un homme juste de noble et que, à contrario, le personnage de la mère est montré comme une manipulatrice froide et sans scrupules. Tous ces élément étaient peut-être les prémisses d'une évolution de son travail.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mai 2010
    Magnifique histoire, ciselé à la perfection par un Mizoguchi touché par la grâce, et qui signe là son avant dernier film. Si la première partie du film est une mise en place très propre des enjeux qui animent les personnages, la deuxième est tout bonnement grandiose. Un concentré d'humanisme qui explose à travers ce fameux Héro Sacrilège, à la fois fils de l'Empereur, fils de Samouraï et fils de Moine, à la croisé des différents pouvoirs qui n'ont de cesse de se défier en cette période trouble de l'histoire japonaise.
    Enfin pour résumer le film en une phrase je citerai le père Douchet: " Tout est permis à l’homme qui est son propre dieu pourvu qu’il combatte sans trêve toutes les craintes et les mensonges qui l’asservissent."
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2010
    Bien entendu indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2009
    c'est sur j'ai préféré miss oyu ou les contes de la
    lune vague apres la pluie,mais neanmoins ce film du
    japon du 12°s nous apporte beaucoup de chose ,le code
    de l'honneur,la vie a cette epoque...,les relations
    pere fils etc..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2009
    le héros sacrilège n'est pas mon film préféré du maestro, mais il mérite amplement ses 4 étoiles, pour sa beauté formelle, et pour ses idées subversives sur le sens de l'honneur.
    J'ai écrit ma première critique pour contrecarrer la seule autre, notée à "0 étoile" : cette situation me paraissait être trop injuste à l'égard de ce chef d'oeuvre du cinéma, et je ne pouvais décemment la laisser perdurer.
    Tedy
    Tedy

    249 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 décembre 2008
    Il ne se passe absolument rien dans ce film, qui ressemble d'ailleurs plus à un documentaire qu'à un film. Si on le prend dans ce contexte et pour peu qu'on s'intéresse à l'histoire du Japon, "Le Héros sacrilège" est à voir, sinon il vaut mieux regarder autre chose.
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