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Michael78420
45 abonnés
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2,0
Publiée le 9 mars 2024
Le genre de film qu'on regarde par respect et avec un brin de nostalgie des années 1970. Annie Girardot s'agite du début à la fin sans entraîner le monde qui l'entoure. Philippe Noiret interprète un prof gauchiste soucieux avant tout de son confort. Le scénario ne tient pas debout. Ainsi on ne comprend pas le mobile du tueur. À part peut-être un transfert de pseudo paternité de la jeune et jolie Christine Allier (alias Catherine Alric). Les voitures semblent souffrir le martyr à chaque embardée. Au final, on frise l'ennui. À réserver aux amoureux de cette période.
Annie Girardot incarne Lise Tanquerelle, ce commissiare de police qui est le personnage central -précision pour signifier que le rôle de Noiret est plus en retrait- d'un sujet partagé entre comédie policière et comédie sentimentale. D'un côté, Philippe de Broca met en scène une femme flic dans un milieu habituellement machiste; de l'autre le réalisateur oppse le caractère énergique et la fonction de Tanquerelle respectivement au tempérament débonnaire et aux vieux réflexes anars du professeur de grec qu'interprète Philippe Noiret. La bluette cocasse entre les deux quadragénaires célibataires se greffe d'ailleurs harmonieusement à l'intrigue policière. Et heureusement d'une certaine façon. Car l'enquête que mène la commissaire à propos des meurtres successifs de députés reste, par manque de rigueur et d'originalité, d'un intérêt relatif, en dépit que de Broca entretienne le suspense sur l'identité et les mobiles de l'assassin. Aussi, la qualité des portraits (des premiers comme des seconds rôles), domaine où le cinéaste est généralement habile, enrichit utilement un scénario de polar assez commun.
Un peu de mal au démarrage avec une direction d’acteurs appuyée, dans une ambiance à la fois franchouillarde et post-soixante-huitarde, puis le film trouve son rythme de sympathique comédie policière opposant deux personnages (Annie Girardot surdynamique et Philippe Noiret jouisseur perché), agrémentée par les dialogues de Michel Audiard.
Girardot à beau courir dans tous les sens, la comédie manque de rythme. Noiret cabotine et joue les seconds rôles. Et puis, un commissaire qui saisit l'arme du crime à pleine main sans se soucier des empreintes, faut pas pousser, mème pour rire. Un De Broca poussif.
Cette comédie policière française de P. De Broca avec A. Girardot et P. Noiret est franchement moyenne. A moins d'être fan de Girardot et, ou de Noiret, je ne recommande pas ce film. C'est un divertissement, bien sur, bien réalisé, avec de bons acteurs, mais l'ensemble reste moyen et le scénario pêche selon moi en plusieurs occasions en prenant des raccourcis.
Depuis un certain temps, Arte nous a habitués à diffuser des navets irregardables qu'elle co-produit et diffuse. Heureusement qu'il y a encore les classiques qui nous enchantent aujourd'hui. Le film de Philippe de Broca, dialogué par le formidable Michel Audiard, véritable représentant de la comédie "qualité française" des années 70-80, illustre brillamment cette époque dorée du cinéma français. Dans un paysage actuel saturé de films coûteux, fades et dépourvus de sens car jetables, notre nostalgie pour l'authenticité et la qualité trouve ainsi ravivée le temps d'un film.
Tout pétille dans ce film aussi bien la réalisation que le personnage joué par Annie Girardot. On ne s'ennuie pas une seconde et cette alternance entre romance et enquête policière est particulièrement bien dosée. Pourtant le film n'est pas sans défaut, au début on a très peur avec cette scène d'amphithéâtre grotesque avant que film trouve son rythme, et puis certains dialogues d'Audiard sont trop écrits (une habitude chez lui). Mais le positif l'emporte largement grâce au couple vedette mais aussi aux seconds rôles, dont celui attribué à la sémillante et trop rare Catherine Alric, et puis il y a Marchand, Deschamps (dont on ne saura jamais les motivations, mais qu'importe) Paulette Dubost et son éternel sourire, sans oublier Monique Tarbès en impayable dame pipi. Un bon moment de cinéma.
Du de Brocca pur jus : bonne humeur, rythme d’enfer, des acteurs qui s’en donnent à coeur joie et une bonne histoire. Certes le film a vieilli (sorti en 1978) mais je n’ai pas vu le temps passer et j’ai passé un très bon moment de détente : que demande le peuple ?,
Une comédie « policière », le mélange que si tu n’as pas de vrais acteurs comiques dedans tu rates, eh bien, voilà, c’est raté. Entre se demander quand est-ce qu’on rit et quand est-ce que les flics arrêteront d’être de grosses buses, on s’ennuie ferme. Une bête histoire des retrouvailles entre d’anciens camarades de fac, au scénario bancal et bourré d’invraisemblances, que nos distingués Annie Girardot et Philippe Noiret ne parviennent même pas à sauver.
Une comédie policière agréable de Philippe de Broca dans laquelle Annie Girardot et Philippe Noiret s'en donnent à cœur joie, entourés de bons seconds rôles sur des dialogues de Michel Audiard.
Philippe de Broca signe avec ce film une trépidante comédie policière emmenée par un formidable duo : Girardot / Noiret. Annie Girardot incarne une commissaire de police intrépide et fougueuse tandis que Philippe Noiret joue une professeur de grec, vieux garçon et épicurien. Ces deux personnages aux caractères fort différent se rencontrent par accident et le charme opère. En parallèle de cette romance, le film suit l'enquête menée par la commissaire pour mettre la main sur un meurtrier qui assassine des hommes politiques. C'est un film vraiment très agréable à voir ou revoir et qui a très bien vieilli. De Broca donne du rythme à cette comédie et l'achimie entre Annie Girardot et Philippe Noiret fonctionne à merveille.
L'histoire policière en elle-même n'est pas des plus inspirées, c'est bien plus le côté comédie et l'amourette naissante qui prendront le pas devant la caméra de De Broca (qui se montre ici plutôt académique dans plus d'une séquence). Face à Philippe Noiret dans sa verve ordinaire, c'est vraiment la dynamite Annie Girardot qui porte le film et donne le rythme tout au long de l'intrigue, avec un sens inné de l'effet comique qui fait ici merveille plus d'une fois et garde le spectateur dans le film.