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chrischambers86
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3,5
Publiée le 11 août 2013
ils se sont connus sur les bancs de l'universitè! Elle, c'est Annie Girardot, devenue commissaire de police, lui, c'est Philippe Noiret, devenu prof de grec! Un accident de voiture va de nouveau les rèunir et se transformer en histoire d'amour sur fond d'assassinats mystèrieux! Histoire attachante et totalement imprèvisible, mise en scène effrènè, acteurs populaires qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, Philippe de Broca filme cette course poursuite sans jamais tomber dans le conventionnel ou le dèjà vu! Ce qui a vieilli, c'est ce qui ne compte pas en fait: les fringues, les bagnoles (dont une qui roule sur le quai de la gare du Nord)...L'essentiel n'a pas bougè dans ce "Tendre poulet", à commencer par la sympathie des personnages « populaires » que jouent formidablement Noiret et Girardot qui renvoient à la grande tradition de la comèdie policière à la française où l’on prend le temps de se promener dans les rues de Paris entre le pont Neuf et l’Avenue de la Rèpublique en passant par le Cafè de l'arbalète dans le 5eme arrondissement avec une jolie scène entre Noiret et Hubert Deschamps! Le film a connu une suite encore plus rèussie en 1980, "On a volè la cuisse de Jupiter", où la capitale laisse sa place aux paysages grecs...
Polar franchouillard doté d'une enquête sur des députés fréquentant les bordels et d'une description parfois facile de la corruption généralisée, cependant la réaliste A.Girardot semble enjouée et presque hystérique, nous la jouant commissaire humaine & sans reproches accompagnée-de-ses-fidèles-lieutenants oeuvrant contre le terrorisme politique: obsolète mais charmant.
La rencontre a lieu sur un carrefour : le vélo d’Antoine percute la R5 de Lise. Cupidon s’en mêle, et une histoire se noue. Lui, éternel étudiant qui n’a jamais pu se résoudre à quitter la fac ; elle, empotée, excitée, qui vit chez sa mère et attend l’amour. Mais il y a un hic : elle est commissaire. Et elle a une enquête en cours. Ponte du divertissement froggy, aussi à l’aise en aventures que dans le polar caustique, Philippe de Broca signe avec ce Tendre poulet une très réussie comédie tous publics où souffle l’esprit libre et naturel des années 70. Audiard lâche du lest avec son habituelle truculence, et s’applique à coucher des dialogues justes et frais joyeusement repris par une distribution de choix. Noiret et son flegme de rêveur, Annie Girardot en pinson ardent forment un couple adorable, déluré, sémillant, tandis qu’autour les bonnes bouilles creusent leurs seconds rôles sous la partition guillerette de l’inamovible Georges Delerue. Ainsi on se laisse vite aller à cette affaire de meurtres dans les hautes sphères menée tambour battant par l’entraînant tandem. Bonne pioche.
Une comédie policière pleine de charme et de fraîcheur,signée Philippe De Broca,qui s'y connaît en rythme effréné."Tendre poulet" marque la première rencontre d'Annie Girardot et Philippe Noiret,stars de proximité de l'époque,sur des dialogues de Michel Audiard.Lise Tanquerelle est commissaire de police au quai des Orfèvres.Elle est bondissante,dynamique,entière.Antoine Lemercier est professeur de grec ancien au quartien Latin.Il est calme,bonhomme,épicurien.A priori,rien n'est censé les réunir hormis lors d'un accident fortuit sur la voie publique...Le couple difforme est une valeur sûre de la comédie,mais avec des acteurs si naturels comme Girardot et Noiret,ça devient un vrai plaisir.D'autant qu'une intrigue policière pas dédaignable vient se greffer là-dessus:le tueur au léopard,assassinant chaque parlementaire s'approchant d'une call-girl.De Broca orchestre ses péripéties avec un savoir-faire attendu,largement aidé par son duo vedette en grande forme.On a l'impression en sa compagnie que les années giscardiennes étaient insouciantes.Un cinéaste de la nostalgie,et c'est un compliment.
J’ai davantage de tendresse pour la suite de ce film, « On a volé la cuisse de Jupiter », que pour le premier volet que j’ai pourtant vu plusieurs fois. C’est assez rare que je préfère les suites pour que cela vaille la peine d’être signalé. Peut-être est-dû à l’exotisme des décors de la Grèce alors qu’ici, c’est essentiellement Paris qui est filmé ? Annie Girardot est de quasiment tous les plans et vraiment sensationnelle. Philippe Noiret me semble sous-exploité par le scénario. Par contre, Catherine Alric est déjà géniale de désinvolture. Quant à l’histoire, elle est cousue de fil blanc mais ce n’est pas le plus important. Les dialogues de Michel Audiard sont déjà là : cet homme était vraiment un génie dans l’utilisation des mots.
Une histoire passionnante (à la fois policière et romantique), des dialogues cultes, des personnages pittoresques et attachants (tous !), bref un monument du cinéma français, tout comme sa suite filmée deux ans plus tard. Les comédiens sont en outre dans une forme olympique ! Castellain11 a raison, vivement la sortie DVD d'un coffret !
En adaptant le roman de "Le commissaire Tanquerelle et le Frelon" de Jean-Paul Rouland, Philippe de Broca et Michel Audiard réussissent une comédie ou enquête policière et romance s’intègrent parfaitement. L’action menée par l’agitée et trépidante commissaire est tempérée par le calme et philosophe Antoine Lemercier, permettant au film d’échapper au côté fatiguant et sur joué dont « L’incorrigible » fut le prototype. Annie Girardot et Philippe Noiret, alors au sommet, incarnent avec délicatesse et charme ce couple improbable, au sein d’une œuvre qui ne manque pas de singularité avec comme cerise sur le gâteau une poursuite en voiture volontairement non spectaculaire. Cette scène, unique à ma connaissance, était une réaction aux films policier US avec l’inévitable et spectaculaire poursuite en voiture (« Bullit » (1968), « The French Connexion » (1971), etc). Egalement, la tendance post soixante huitarde avec le dénigrement systématique de la police (qui reste de nos jours très présente dans la France de gauche). Mais surtout, en exceptant Georges Wilson qui en fait des tonnes, les rôles secondaires sont parfaitement choisis à commencer par la jolie et dénudée Catherine Alric dans le rôle de la call girl spécialisée dans une clientèle de député. Mais aussi Guy Marchand (un peu sous utilisé), Hubert Deschamps qui offre un très beau dialogue avec Philippe Noiret, et, cerise sur le gâteau, quelques grands moments de tendresse avec le couple central (le chant de la chorale au restaurant, le petit déjeuner, Honfleur) ou de dérisions avec Raymond Gerôme (le Directeur de la crime). Comme Delerue est en grande forme, la mise en scène de Philippe de Broca souvent plus nuancée qu’il semble à première vue, trouve un parfait support musical. Et Annie Girardot, pleine de charme, est magnifiquement utilisée.
Ce film a mal vieilli et Annie Girardot est agaçante, à sautiller et courir dans tous les sens. Mais quel plaisir de voir l'immense Philippe Noiret, et les courses-poursuites en bagnoles de flics dans les rues de Paris.
tendre poulet est une comédie assez plate de Philippe de Broca mais elle reste très divertissante. A l’affiche du film on retrouve une prestigieuse distribution avec des acteurs comme Annie Girardot, Philippe Noiret ou encore Catherine Alric. De beaux gags, un scénario original, de belles scènes… Bref je mets une note de 11 / 20.
Une comédie policière comme seuls les Français savaient en faire dans les années 70 et 80... Une certaine idée de la France, encore épargnée par les problèmes économiques où tout semblait encore du domaine du possible. Bref... Une oeuvre hors du temps par la grâce des dialogues de Michel Audiard et de l'oeil malicieux de De Broca.
Tout pétille dans ce film aussi bien la réalisation que le personnage joué par Annie Girardot. On ne s'ennuie pas une seconde et cette alternance entre romance et enquête policière est particulièrement bien dosée. Pourtant le film n'est pas sans défaut, au début on a très peur avec cette scène d'amphithéâtre grotesque avant que film trouve son rythme, et puis certains dialogues d'Audiard sont trop écrits (une habitude chez lui). Mais le positif l'emporte largement grâce au couple vedette mais aussi aux seconds rôles, dont celui attribué à la sémillante et trop rare Catherine Alric, et puis il y a Marchand, Deschamps (dont on ne saura jamais les motivations, mais qu'importe) Paulette Dubost et son éternel sourire, sans oublier Monique Tarbès en impayable dame pipi. Un bon moment de cinéma.
Une comédie un peu datée, d'une insouciance d'époque !!!! Je trouve que le personnage d'AG est un peu trop survolté et fatiguant aussi la longue. Elle l'était aussi avec De Funès mais il y avait le comique en face. Ici c'est une bluette en vérité.
Une comédie policière sympathique, à l'intrigue peu crédible mais rehaussée par les dialogues d'Audiard et le charme de son duo principal Annie Girardot/Philippe Noiret.
La commissaire de police Annie Girardot et le prof de grec Philippe Noiret donnent, chacun à sa manière, du corps à cette sympathique comédie policière de 1978. Philippe de Broca a parfaitement choisi ses seconds rôles et Michel Audiard les mots et les verbes qu’il fallait pour tonifier les dialogues.