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CH1218
200 abonnés
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3,5
Publiée le 24 novembre 2013
Le football, féminin de surcroit, n’est ici qu’un prétexte pour analyser d’une manière originale les relations familiales et générationnelles des protagonistes hors de leur Inde natal, ainsi que la facilité d'intégration des plus jeunes par rapport à leurs ainés dans un pays et une culture qui n'est pas la leur. C’est forcément bourré de clichés un peu classiques mais le film reste agréablement divertissant, drôle et léger. Le trio d’interprètes, Parminder Nagra, Keira Knightley et Jonathan Rhys Meyers fonctionnent plutôt bien. Au final, « Joue-la Comme Beckham » est une chouette comédie.
Vive les happy end. Joli film avec un bon scénario. DE jeunes actrices méconnus qui jouent bien leurs rôles. Mais il y a peu être trop de problèmes traités pour finalement finir un "happy end". A voir en famille.
Un honnête divertissement et un message pour la tolérance qui même s'il a déjà battu et rebattu, est toujours agréable. Ce film intéressant est surtout l'occasion de découvrir le talent de Parminder Nagra (pour ceux qui ne connaissent pas Urgences) et une Keira Kneightley qui n'avait pas encore atteint la dimension à laquelle elle est arrivée aujourd'hui. Joue-là comme Beckham n'est pas un chef-d'oeuvre mais demeure un bon moment.
Un excellent film qui, en forme de satire sociale nous offre des moments savoureux de comedie. Tout ca est tres classique, mais ca marche, surement grace a l'introduction d'elements originaux que sont la culture indienne et le football. Disons 2 etoiles pour le film, et 1 etoile pour Parminder Nagra. Je ne comprends pas qu'elle ne soit pas plus connue : talentueuse, rafraichissante, ravissante, craquante, elle est fabuleuse ici et porte a bout de bras ce film.
Sari et chaussures à crampons, c’est le choc des cultures qui fait de " Joue-la comme Beckham " une comédie survoltée. Lorsqu’on ne tacle pas, on prépare un mariage, on danse, on cuisine et on rit à la première occasion sur fond de tubes pop remixés à l’indienne. Le regard porté par la réalisatrice sur cette famille explosive est plein de tendresse et d’ironie. Gurinder Chadha sait de quoi elle parle. Elevée en Angleterre dans la tradition indienne, elle en connaît mieux que personne les travers. C’est d’ailleurs lorsqu’il tourne en dérision les préjugés de la communauté indienne que " Joue-la comme Beckham " marque vraiment des points. Jess est harcelée par sa famille parce qu’elle se donne en spectacle en jouant au foot, mais personne ne trouve rien à redire à sa soeur et à ses amies qui ne s’intéressent qu’à la mode et aux garçons. La stigmatisation de cette ribambelle de filles superficielles et consuméristes est d’ailleurs à mourir de rire. De la même manière, Gurinder Chadha dénonce l’hypocrisie face à l’homosexualité. Le meilleur ami de Jess lui avoue son penchant en révélant qu’il aime vraiment Beckham. Le célèbre joueur de foot est d’abord un confident par poster interposé, une idole, mais aussi un médiateur. A la fin, il devient même une sorte de chef spirituel bénissant la famille. Malgré cela, le film n’évite pas les clichés. Amitié, rivalité amoureuse, secrets plus ou moins bien gardés, familles caricaturales (celle de Jess comme celle de Jules), tout y passe. Le déroulement comme le dénouement restent certes assez convenus, mais les comédiennes, Parminder Nagra (Jess) et Keira Knightley (Jules), sont craquantes, et l’ensemble est une grosse bouffée de bonne humeur.
Ce film est une pépite, je regrette de ne pas l'avoir regardé plus tôt ! J'ai passé un agréable moment à suivre les aventures de la jeune Jess, footballeuse britannique d'origine indienne qui doit se battre pour pratiquer son sport. Elle lutte à la fois contre le sexisme et le racisme.
"Joue-la comme Beckham" traite aussi de l'homophobie. Ce film est sorti en 2002 et n'a pas pris beaucoup de rides. Il est toujours pertinent aujourd'hui. Je remarque que l'actrice Keira Knightley y joue dans l'un de ses premiers rôles. Elle est depuis devenue une super star du cinéma.
Mais je regrette de n'avoir jamais vu Parminder Nagra, l'actrice principale, figurer dans d'autres films connus par la suite... La faute au racisme de l'industrie cinématographique ?
C'est avec ce film que Keira Knightley a commencé à être mondialement connue. Aux côtés de Jonathan Rhys-Meyers et Parminder Nagra, elle interprète le rôle de Jules, une jeune femme qui se lie d'amitié avec Jess, une indienne qui souhaite se lancer dans le football féminin malgré l'interdiction formelle de ses parents. Comme son idole David Beckham, Jess commence à devenir douée jusqu'à ce que son entraîneur se pose quelques questions sur sa famille. On n'échappe pas à l'histoire d'amour et de jalousie pour le beau Rhys-Meyers qui en fait des tonnes, mais le film n'est pas ridicule loin de là. D'ailleurs, cette intrigue est complètement reléguée au second plan, le film traitant essentiellement de la différence entre les deux cultures au sein de l'Angleterre. Le mariage devant obligatoirement se faire avec un indien sous peine d'être mal vue, le respect des traditions indiennes, tout y passe et on a ici une comédie souvent amusante. Ce film nous en apprend sur la culture indienne, très passionnante, Parminder Nagra incarne parfaitement son rôle qui soulève plusieurs questions. Outre le sujet de mélange des cultures, on a surtout affaire au thème du conflit des générations qui est actuellement de plus en plus important. On suit cette famille indienne en Grande Bretagne qui souhaite à tout prix garder ses coutumes et ses traditions. Seulement, la fille n'est pas de cet avis et ne voit pas pourquoi elle ne pourrait pas faire du football et se marier avec un blanc. Un film vraiment à voir, même pour ceux qui détestent le foot comme moi, car il dépeint également l'amitié entre deux jeunes femmes issues de milieux différents. Keira Knightley a ici un rôle de garçon manqué et ne manque pas de vie et de gaité. L'humour est présent, notamment lorsque tout le monde croit que les deux filles sont amoureuses l'une de l'autre, et le tout se regarde avec intérêt et sans ennui. Vraiment un bon film avec une brève apparition de David Beckham himself. Un film plein de finesse qui donne la pêche.
Encore un film de Gurinder très sympas. On pourrait croire "oh non un film sur le foot !!! " mais non pas du tout ! Encore une fois on retrouve le traditionalisme indien mais à Londres . Cela représente des réalités quant à la vie des indiens à l'étranger . Le film est drôle bien-sûr et à la fin il a une morale ce qui va dans le sens des principes indiens. Tout cela est très bien ficelé . C'est le film qui a en qq sorte fait de Keira ce qu'elle est devenue !Gurinder a toujours le chic pour choisir ses acteurs !
Un bon film mêlant foot , religion et amour en passant par le sentiment. Le sujet est plutôt originale est approfondi . L'histoire a des rebondissements et quelques inattendus en restant claire et cohérent. Le scénario est bien mais quelques fois un peu répétitif et ces dommages. Un bon dialogue. Les acteurs sont convaincants. Un bon film surtout pour les fans de foot .
Des actrices mimi comme tout, une ambiance sympathique, à voir un dimanche après-midi pluvieux, quand on a envie de regarder un film léger et pas prise de tête
Réalisé par Gurinder Chadha à qui l'on doit également "Coup de foudre à Bollywood", "Joue-la comme Beckham" bien que film anglais a joué un rôle indéniable dans le succès qu'ont rencontré par la suite dans nos contrées les films originaires d'Inde. Pourtant, cette comédie s'inscrit dans la plus pure tradition britannique et se propose de venir secouer les convenances et les idées reçues en mettant en vedette une jeune anglaise originaire d'Inde qui rêve de devenir footballeuse professionnelle. Outre le fait que la réalisatrice nous plonge dans les coutumes de son pays et que son film est un hommage appuyé au ballon rond, il souffle sur "Joue-la comme Beckham" une fraîcheur et une absence de prétention qui lui donnent sa saveur inédite. Si ce film connaîtra un succès populaire, il va également permettre à de jeunes actrices de faire leurs preuves, la magnifique Parminder Nagra qui fera les beaux jours des dernières saisons d'"Urgences" et surtout une très jeune Keira Nightley, débordant d'énergie et bien loin de ce qu'elle fera quelques années plus tard dans "Pirates des Caraïbes". Sous couvert d'un regard humoristique mais respectueux, Gurinder Chadha aborde des thèmes forts comme le racisme, l'homosexualité (féminine et masculine), le communautarisme religieux et surtout la vision de la femme à la fois dans la société anglaise et dans la communauté anglo-indienne. L'image qu'elle nous donne de la société anglaise est très moderne, soucieux des traditions mais militante également pour un monde pluriculturel loin des influences religieuses, traditionnelles et passéistes. Les puristes n'y verront peut-être qu'une comédie sympathique mais "Joue-la comme Beckham" n'en demeure pas moins l'une des meilleures du début des années 2000.
La preuve qu’il ne suffit pas d’avoir un film féministe prônant les valeurs de la femme et réalisée pour que la critique soit ditirambique. Certes, les valeurs sont nobles et on ne serait que trop recommander de pousser les filles à se diriger vers des carrières de footballeuses professionnelles si tel est leur choix. Keira Knightley est vraiment bonne ainsi que Jonathan Rhys Meyers, moins pour Parminder Nagra qui surjoue autant qu’elle le peut. Les deux clans à savoir la famille de Jules qui tend à être compréhensive et celle de Jess qui est totalement fermée à l’idée de voir leur fille évoluer dans le monde du football sont réellement intéressants. Après, il est difficile de voir en cela un film très abouti, ça tourne en rond, des lenteurs se font sentir rapidement et les scènes sur le terrain sont nulles car totalement imprécises. Bref, un petit divertissement très mineur qui revendique les droits des femmes mais sans ambition théâtrale ou plus spectaculaire. Le monde du foot vu par Ken Loach dans ‘Mon nom est Joe’ est par exemple bien plus poignant.