"Je déteste le mois d’août" clame Avi Mograbi. "C’est un mois torride, déprimant et interminable". En août 2000, Mograbi sonde l’état d’esprit de son pays et de ses compatriotes : violence, amertume et suspicion assombrissent le quotidien. L’atmosphère est lourde. Un sentiment de désastre imminent tient les gens sur le qui-vive : on se chamaille pour un rien. Pourquoi filme-t-il ces images ? Qu’en fera-t-il ? Un portrait actuel et nerveux de la psyché israélienne.