Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
evariste75
151 abonnés
160 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 26 mars 2024
Je n'ai rien compris à ce film, ni son contenu, ni son message et encore moins son mode de construction. Pourtant, j'ai vu beaucoup de films israéliens, palestiniens, iraniens...
Film trop narcissique et trop velléitaire...
Je pensais apprendre quelque chose sur Baruch Goldstein, le colon juif américain qui massacra en 1994 une cinquantaine de palestiniens dans une mosquée d'Hébron...
Le réalisateur se filme lui-même pendants 90% du film en empruntant un mode burlesque, à mon sens totalement inapproprié au sujet qu'il prétend traiter.
Il filme de plus des personnes qui n'apprécient pas d'être filmées, sentant qu'elles sont probablement tournées en dérision.
Le débat qui a suivi le film est du même tabac, incompréhensible, narcissique, confus et prétentieux, cultivant un étrange entre-soi...
Le film et le débat tournaient beaucoup trop "autour du pot"...
Avi Mograbi filme la monté en pression lors du mois d'aout 2001. La tension est partout; dans les stades, dans les salles d'attente, dans les quartiers riches où la peur du voisin est intense, mais aussi dans les rues ou à l'approche des frontières. Mograbi s'intéresse aussi à ceux qui l'apostrophent avec sa caméra, qui semble avoir comme pouvoir de faire accroitre cette tension. Le cinéaste entrecoupe son documentaire de scène de fiction, celles burlesques où il joue tous les rôles (le sien, sa femme et son producteur) mais aussi des scènes où des actrices font des essais incarnant la femme du tueur dans une mosquée à Hébron. Ces séances contribuent à nous faire imaginer que la situation peut à tout moment sombrer dans le chaos.