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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 octobre 2012
L'un des premiers films grands publics de Tim Burton, Beetlejuice accumule beaucoup de défauts malgré d'excellentes idées. Le pitch de départ est excellent avec cette histoire, certes classique, de morts qui veulent chasser les nouveaux habitants de leur maison. Mais toute sa particularité aparait dans l'utilisation du bio-excorciste : Beetlejuice, personnage excentrique, vicieux à la limite du vulgaire. Avec Lydia, Beetlejuice fait parti des bonnes trouvailles de ce film. Pourtant, Micheal Keaton peine à convaincre avec une interprétation trop surjouée jusqu'aux dernières minutes où il montre néanmoins du talent. Le véritable problème du scénario réside dans le fait que Tim Burton n'arrive pas à associer l'histoire du couple et celle de Beetlejuice, s'attardant sur des passages pas franchement passionnant tandis que Beetlejuice est nommé beaucoup trop tôt dans l'histoire pour participation finalement minime. Malgré tout, on retrouve sans déplaisir l'univers de Tim Burton avec sa folie, sa vision des morts. Ainsi, le monde des morts est totalement fou et inventif, en particulier le fait que les suicidés deviennent des fonctionnaires. C'est donc grâce à son ton humoristique que beetlejuice arrive à plaire sans pour autant devenir comique. Beetlejuice reste une comédie gothique qui se regarde malgré ses nombreux défauts.
Un univers Tim Burton comme le monde entier semble l'adorer ne suffit quand même pas a faire un bon film! Le film garde beaucoup de longueurs, et la fin, bien qu’esthétiquement appréciable, n'a aucune cohérance ! Pourtant, de très bonnes idées subsistent : spoiler: L'idée d'assembler la mort avec un bureau administratif, pouce en l'air ! Mais énormément de choses semblent nous échapper, et les effets spéciaux de l'époque ajoute à l'effet "sans queue ni tête" du film. A regarder, pas à conserver.
Un des premiers films de Tim Burton. On retrouve déjà son style avec un univers à la fois macabre, comique et psychédélique (surtout dans le monde des morts). Le scénario est au début original et amusant. Un jeune couple qui vient de mourir tente de chasser de leur maison les nouveaux arrivants. Dommage que la suite ne soit pas aussi réussie. Dès l'arrivée de Beetlejuice, le film part dans un délire visuel et laisse de côté le scénario qui part dans tous les sens sans plus aucune rigueur. On ne comprend pas très bien ce que veut Beetlejuice, pourquoi il veut se marier. La deuxième partie devient alors un prétexte au numéro survolté de Michael Keaton, souvent drôle il est vrai, et à une succession d'effets spéciaux artisanaux, qui ont malheureusement sacrément vieillis. Sympathique donc mais, du fait de son scénario un peu foutraque, le film n'atteint pas les cimes d'autres œuvres de la filmographie de Tim Burton.
Second film de Tim Burton, celui-ci nous raconte la vie (ou plutôt la mort) des Maitlands qui cherche a se débarrasser des personnes qui habite leur maison grâce à Beetlegeuse, un bio-exorciste. Cette fois ci Burton est en liberté pour son film, contrairement à Pee Wee, et ce se voit : le film est centré sur la mort, inversant même les rôles pour placé les vivants au rang de méchants du film, effets spéciaux en stop-motion, maquillages exagérément grossier, géométrie étrange et utilisation de noir et blanc. Le casting fait merveille et Michael Keaton est un nid à réplique culte et le couple Baldwin-Davis est vraiment attachant. Encore une fois, la musique de Danny Elfman fait merveille et donne un coté conte de fée horrifique à l'ensemble. Avec Beetlejuice, Burton impose son style et le fait à merveille avec un film définitivement culte.
Avec son deuxième long-métrage, Tim Burton nous offre exactement le cinéma qu'il s'était appliqué à critiquer et à rejeter jusque là et nous livre un de ses films les plus impersonnels. En effet, sous réserve d'une pseudo originalité (les gentils sont des fantômes, les "méchants" des vivants) et d'un aspect visuel légèrement original pour l'époque, le film multiplie les clichés, les gags et les retournement attendus et nous inflige un spectacle ultra calibré et sans âme. Cependant, si la beauté et la poésie de l'univers Burtonien sont ici totalement absent, ce dernier réussit tout de même a imposer son réjouissant style visuel. Les acteurs quand à eux se dépatouillent avec leurs rôles respectifs, allant de l'insipide : le couple Baldwin-Davis, malgré son important capital sympathie, au sublime : Keaton, ultra charismatique dans ce qui est finalement le rôle principal du film et surtout l'énorme point fort de ce dernier. Reste de tout cela un film plaisant à regarder, simple et efficace mais définitivement indigne de son auteur.
Bien que fan du dessin animé qui a bercé mon enfance, je ne peux que m'élever contre la nullité de ce film.
Déjà, Beetlejuice n'est absolument pas drôle. La touche macabre de Tim Burton, style gothique pour ados, y a extrêmement vieilli, et on a l'impression de voir un film des années 60. Les effets spéciaux font tout simplement pitié, le scénario est trop long et mal construit. Michael Keaton a l'occasion de sa lâcher; on le préfère sobre en Batman. Ce film est véritablement un ratage, d'où n'émerge que la très belle partition signée Dani Elfman.
Bienvenu dans l'univers barré de Tim Burton! Ce film est le film (avec l'étrange Noël de Mr Jack) où on est le plus dans l'univers burtonnien où tout est tordu, il y a des mort... Bref ce film est très bien malgré le manque de budget.
Pas le plus réussi des films de Tim Burton selon moi (quelques défauts dont des gags qui tombent parfois à plat), mais ça reste quand même assez jouissif; une bonne dose d'humour, d'effets spéciaux et maquillages très convaincants (la tête de certains morts dans le monde des fantômes sont marrantes à voir). Reste quelques scènes cultes dans une histoire pas longuette mais pas toujours captivante. Juste du bon Tim Burton sans aller super loin.
"Beetlejuice" est une comédie fantastique d'un Tim Burton en début de carrière, qui avait déjà imposé son style. La musique de Danny Elfman est excellente, l'histoire est vraiment prenante, les acteurs sont bons (particulièrement Michael Keaton dans le rôle de Beetlejuice) et c'est bien sûr très drôle malgré le thème. J'ai vu ce film pour la première il y a une bonne vingtaine d'années, et je prends toujours autant de plaisir à le revoir aujourd'hui. Le tout a pris un petit coup de vieux (mais vraiment léger), néanmoins cela n'empêche pas d'apprécier pleinement l'humour morbide qui s'en dégage. Pas un chef-d'oeuvre, mais un vrai bon film qui mérite bien sa place dans toute vidéothèque.
Etape 2 de la reconquête. Après Sweeney Todd hier, place aujourd'hui à Beetlejuice. Qualifié ce film de délire complètement barré me semble être le bon qualificatif. Un couple meurt pour avoir voulu sauver un chien (avouez que c'est pas de bol) et se retrouve à l'état de fantômes coincés dans leur maison et ce, pour 125 ans, rien que ça ! Arrive alors une famille New Yorkaise. Le grand délire peut alors commencer et tout va y passer. Les tentatives désespérées des amoureux maudits pour chasser les envahisseurs offrent des moments de très haute volée, notamment la scène où ils se couvrent de draps ou celle du dîner ou les nouveaux occupants reçoivent. Leurs tentatives connaissant échecs sur échecs, ils font appel à Beetlejuice, fantôme sorti du système et bossant en freelance. Michael Keaton est, dans ce rôle, bien plus convaincant que dans les Batman. Son rôle de fantôme fait en effet oublier sa transparence dans la peau de Bruce Wayne, ce qui est quand même un comble ! Truffé de trouvailles étonnantes (le monde des fantômes, la maquette et l'univers visuel) et des performances d'acteurs (on ne m'enlèvera pas de l'idée que Winona Ryder est passée à côté d'une grande carrière à cause de choix douteux dans les années 2000) Beetlejuice est un bon film de Burton qui, déjà à l'époque, démontrait son goût prononcé pour les univers décalé. Deuxième film d'affilé que j'apprécie, la reconquête est en marche !
Incroyable ! Un film unique. L'esprit est décalé au plaisir, on jongle entre une horreur décalée sur la folie, le psychédélique et le cauchemar, et de l'humour explosif. Un duo gagnant pour un film avec un sacré caractère ! C'est pourtant un esprit très particulier, auquel il faut j'imagine attacher. Pour ma part, j'imagine un film dans le même esprit mais sans le décalage humoristique ...
Je pense que ce film est bien sachant que l'effet vieillot est sans doute rendu par le fait qu'il a été réalisé en 1988. Cette oeuvre est vraiment délirante et ce que j'ai beaucoup apprécié c'est que même ci certains "monstres" nous surprenne par moment il ne font aucunement peur et donne même parfois le sourire! Je pense qu'il au moins à voir une fois histoire de ce faire une idée!
Du pur concentré d'humour gothique que seul Tim Burton peut réussir. Aujourd'hui encore "Beetlejuice" est une référence dans le délire aussi singulier que son auteur. Rien n'a vieilli, même le look des personnages très 80s parait encore plus excentrique qu'à l'époque. Tout le film est un conte macabre et poétique au sens moderne. Le premier véritable chef d’œuvre du réalisateur qui imposait son style sans que personne n'ait rien à y redire. C'est sans doute ce qui plaît autant chez lui: un univers sans pareil fait de revenants, de personnages décalés, et d'humour noir exacerbé ici par le génial Michael Keaton. Le personnage de Beetlejuice dynamite le film dans tous les sens, un vrai anarchiste comme on aime. Peu de films comme celui-là ont été aussi réussis.