AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,9
29421 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Beetlejuice ?
5
197 critiques
4
254 critiques
3
160 critiques
2
92 critiques
1
22 critiques
0
14 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un film complètement barré qui, malgré qu'il ait pris un petit coup de vieux, reste une comédie fantastique de haute volée que je réévalue positivement à chaque nouveau visionnage.
Oui il y a pas forcément de logique dans cet univers post mortem dépeint par le jeune Tim Burton. Mais bon sang que ça fait du bien de regarder de temps à autres un film sans se triturer les méninges.
De plus "Beetlejuice" c'est les prémices, l'échauffement de ce que sera par la suite le cinéma de Tim Burton. Et rien que pour ça ça vaut le détour !
Oui il y a pas forcément de logique dans cet univers post mortem dépeint par le jeune Tim Burton. Mais bon sang que ça fait du bien de regarder de temps à autres un film sans se triturer les méninges.
De plus "Beetlejuice" c'est les prémices, l'échauffement de ce que sera par la suite le cinéma de Tim Burton. Et rien que pour ça ça vaut le détour !
Déployant un univers original et foisonnant, Beetlejuice est une vraie réussite et un ovni dans le cinéma hollywoodien. Tout à la fois drôle, ludique, loufoque, mais également sombre et sérieux dans les thématiques qu'il aborde, il est l'exemple type de ce qui caractérise le cinéma de Burton.
Cinéphiles 44
Réalisé par Tim Burton, "Beetlejuice" est un film culte qui a marqué grâce à un mélange unique d’humour macabre et de fantaisie gothique. Michael Keaton y livre une performance excentrique et imprévisible en tant que Beetlejuice. Malgré son originalité indéniable, le film montre les signes du temps, notamment avec des effets spéciaux qui peuvent aujourd'hui sembler désuets. Les décors bricolés, bien que charmants à l’époque, trahissent les limites techniques de l'époque. Néanmoins, Beetlejuice reste un incontournable pour son ton décalé et son esthétique visuelle, mêlant horreur légère et comédie burlesque. Son charme réside aussi dans la direction artistique et les personnages hauts en couleur qui continuent de captiver les spectateurs, même après plusieurs décennies.
bsalvert
À ne pas rater.
Du délire à l'état "pire" et uniquement pour le meilleur.
Du délire à l'état "pire" et uniquement pour le meilleur.
Dik ap Prale
Impérissable malgré la décomposition constante des corps à chaque rediff'. On se régale toujours autant pour ces retrouvailles autour de cadavres bien attachants. Toute la magie repose bien évidemment sur la forme, pour un Tim Burton en grande forme; Autour d'effets créatifs et d'acteurs exaltés; Mais avec le temps, le fond ne cesse de s'affirmer... Fin d'un protectionnisme bridé, très vite brisé, vers l'émergence d'une complainte universelle d'un Iko Iko tel un hymne sans frontière qui nous impose juste de danser et d'espérer une seconde vie aussi sublime.
Après un premier long-métrage, la carrière de Tim Burton va complètement décoller à la sortie de ce "Beetlejuice". Considéré comme un classique, je n'ai jamais été très attiré par ce dernier, n'ayant que peu d'attrait pour le style de ce réalisateur. Mais comme sa suite est récemment sortie au cinéma, il a bien fallu s'y plonger. Et globalement, même si je ne le trouve pas parfait, j'ai passé un agréable moment devant celui-ci ! Ce qui ressort le plus de ce projet est bizarrement ce qui ne m'attirait pas forcément au premier abord, à savoir le style très affirmé de Burton. Le ton est relativement léger, avec un humour mélangé à un aspect horrifique. Le film se permet donc des gags très particuliers, où la mort côtoie le burlesque. Un mélange audacieux et qui fonctionne à merveille, tant le ridicule de la situation est poussé à l'extrême. J'ai notamment beaucoup ri face aux interactions de Beetlejuice, qui est clairement la grosse réussite du projet. L'interprétation de Michael Keaton est très débridée, et le montage du film lui donne un rythme comique particulièrement soutenu. On est toujours surpris par la prochaine blague, tant celles-ci s'enchaînent à une vitesse totalement folle, mais sans que cela ne tombe dans l'indigestion. Comme son personnage est loin d'être le centre de l'attention pendant tout le récit, ces moments sont seulement des périodes bien précises au sein du film. En-dehors de cela, ce qui va primer est surtout l'ambiance, amenée par la sublime bande-son de Danny Elfman et par le travail sur les décors et l'univers. Il est impossible de ne pas apprécier le soin apporté au monde des morts par exemple, qui est très détaillé et particulièrement intéressant à voir. Maintenant, tout n'est pas parfait dans ce film, et même si le ton amène beaucoup de bonnes choses, il m'a quand même posé problème à certains moments. Il y a une forme d'absence de conséquence dans les choix et dans les actions de nos personnages, un manque de réaction qui m'embête profondément. D'un côté, on a les blagues extrêmement osées de Beetlejuice qui peuvent faire penser à un film destiné aux adultes, et de l'autre, des réactions dignes de films pour enfants extrêmement niai. Ce décalage est un peu gênant, même s'il n'enlève rien à la qualité du projet. Dans sa globalité, je le trouve vraiment réussi et particulièrement plaisant à voir, aujourd'hui encore. Pour conclure, un joli premier succès pour Tim Burton.
Revoir Beetlejuice tant d’années plus tard, c’est un mélange d’inquiétude et d’excitation…
Alors oui, certains effets visuels sentaient déjà le fait main sans budget à l’époque…Mais Tim Burton en joue et crée malgré tout un univers macabre et drôle qui ne le quittera plus.
Les actrices et acteurs s’en donnent à coeur joie, Wynona Rider et Michael Keaton en tête.
La BO est incroyable, que ce soit par le thème inoubliable de Danny Elfman ou par les chansons endiablées de Harry Belafonte.
Mais derrière cette ambiance humoristique cynique se cache une vraie envie du réalisateur de croire en une vie après la mort, et le couple Geena Davies-Alec Baldwin, touchant dans leur simplicité et leur sentiments représente ce paradis terrestre et post-mortem que le personnage de Lydia envie plus que tout.
Les vivants paraissent bien morts, les morts n’ont jamais été aussi vivants, et Beetlejuice, répugnant à souhait navigue entre les uns et les autres pour finalement devenir la raison de s’entraider et de cohabiter…
Alors oui, certains effets visuels sentaient déjà le fait main sans budget à l’époque…Mais Tim Burton en joue et crée malgré tout un univers macabre et drôle qui ne le quittera plus.
Les actrices et acteurs s’en donnent à coeur joie, Wynona Rider et Michael Keaton en tête.
La BO est incroyable, que ce soit par le thème inoubliable de Danny Elfman ou par les chansons endiablées de Harry Belafonte.
Mais derrière cette ambiance humoristique cynique se cache une vraie envie du réalisateur de croire en une vie après la mort, et le couple Geena Davies-Alec Baldwin, touchant dans leur simplicité et leur sentiments représente ce paradis terrestre et post-mortem que le personnage de Lydia envie plus que tout.
Les vivants paraissent bien morts, les morts n’ont jamais été aussi vivants, et Beetlejuice, répugnant à souhait navigue entre les uns et les autres pour finalement devenir la raison de s’entraider et de cohabiter…
Benito G
Un long métrage qui marque les début de Tim B. et son coté, un peu foufou ; qui sera présent dans bon nombre de ses réalisations et qui à chaque production permet de remarquer qu'il y a quelques choses qui identifie à sa marque de fabrique. Ici, le scénario est dés plus loufoque et pas vraiment bien coordonné. MAis le truc, c'est ; que c'est aux spectateurs d'entrées dans ce sympathique petit délire ; qui ; une fois dedans ; s'avère assez marrant. LEs FX ont toutefois un peu mal vieillit. MAis on reconnait bien la patte Tim B., et on apprécie cette réalisation facilement. On se prend pas la tête, et on s'éclate. Un film culte dans sa filmo, qui plaira ou non ; mais dont ; tout fans ; ne peut faire l'impasse. LE jeu des acteurs n'est pas exceptionnel, mais il passe bien. On va dire que c'est le film amateur du réal. Ou, il a du réaliser cela pour s'amuser un peu ; sans penser que le film passerait des générations et ravira bon nombre de personne. PErso, il m'amuse à chaque rediff. C'est simple, loufoque, parfois drôle (avec sa petite touche d'ironie et d'humour noir) et plutôt divertissant. Bien sur, depuis ; il en a fait des biens mieux. MAis dans le genre, fantastique. Beetlejuice tape dans le mille. Un 2 est en préparation pour 2013 selon les rumeurs... Mais espérons que cela ne reste que des rumeurs. A moins Que Tim B. reprenne les commandes, mais l'effets de surprises ne seriat plus là ; et automatiquement ; cela enlèverait le petit truc ; qui fait ; que le film fait son effet. Bref, un film ; bien sympathique et plutôt jentillet ; qui se laisse facilement regarder.
maxime ...
Beetlejuice a maintenant près de trente ans, et malheureusement ça se voit ... Les effets spéciaux ont pris une belle claque dans la tronche. Le film garde malgré ce désagrément un charme et une ambiance bien à lui, les idées folles de Tim Burton surgissent de toutes parts et donne à cette création un aspect attendrissant. Les personnages sont quand à eux bien barrés et divinement interprété par les comédiens attitrés. Une comédie loufoque et agréable, un plaisir de suivre ce film.
BEETLEJUICE (1988): Un accident sera si vite arrivé. Les jeunes mariés Adam (Alec Baldwin) et Barbara (Geena Davis) ne l'auront pas vu venir ce petit toutou, et Bing! Les voilà devenus fantômes. Ces deux trépas auront bien du mal à accepter de voir leur maison occupée par une famille un peu Holé! Holé! Une seule solution, la faire fuir par tous les moyens. Une succession de scénettes amusantes dans une maison hantée où la chasse à l'homme sera la principale attraction, le problème sera que nos apprentis fantômes manqueront d'expérience et devront faire appel à l'hystérique Beetlejuice. Le monde de la mort, univers sombre qu'affectionne énormément le réalisateur Tim Burton avec cette élégance de toujours lui apporter une folie meurtrière caricaturée par l'humour noir. "Beetlejuice" sera rempli de trouvailles burlesques, comme se retrouver dans une salle d'attente de l'au-delà où les morts seront montrés dans un état physique ironique à leur mort (une femme coupée en deux, un homme brûlé des pieds à la tête…), mais aussi cette scène mémorable d'un repas téléguidé, et bien d'autres encore… Ne pas oublier d'informer que ce sera bien l'acteur Michael Keaton qui se camouflera sous ce maquillage aux allures de cadavre clownesque, un visage pratiquement méconnaissable pour un rôle qui lui sera très peu familier dans le cinéma. De nombreuses idées visuelles parsemées d'effets spéciaux inventifs qui commenceront à dater avec cette technique de l'animation image par image, petite touche nostalgique pour se souvenir des films fantastiques d'autrefois. Une pléiade d'acteurs plongés dans les délires surréalistes d'un Tim Burton déchainé à la réalisation d'un univers très dynamique que l'on aimera ou que l'on n'aimera pas. Grand fan du style glauque du réalisateur, ce film qui aura énormément vieilli restera amusant à regarder mais sera pour moi le moins apprécié de sa filmographie, la cause: absence de mystère, manque d'aventure, aucune poésie (comme saura si bien le faire Tim Burton pour ses autres films), des personnages trop loufoques et surtout ce scénario trop déroutant, trop chahuté, trop fourre-tout. Malgré tout ce film aura sa place dans ma vidéothèque dans ma collection films Tim Burton.
Beetlejuice est un bon film de Tim Burton mais j'ai quand même du mal à comprendre l'engouement pour Michael Keaton qui n'a qu'un rôle très secondaire dans celui-ci. Certes, il joue bien ces vingtaines de répliques mais bon, rien de très incroyable non plus.
Bref, Beetlejuice fait partie des films névrosés de Tim Burton : l'histoire semble loufoque, on se demande parfois ce qu'il lui est passé par la tête pour qu'il réalise certaines scènes mais on rit finalement à plein poumons.
Tous les acteurs sont particulièrement bons (notamment Winona Ryder que Burton utilisera dans Edward aux mains d'argent), le film soulève quelques problèmes, parfois existentiels, que tout être devrait se poser, le tout en restant humoristique, ne serait-ce que pour le nom du film (Beetlejuice au lieu de Beltegeuse). Certaines scènes sont particulièrement marquantes. Pour autant, ce film m'a moins touché qu'Edward aux mains d'argents ou que L'étrange noël de M. Jack (dont le scénario a été écrit par Tim Burton mais que ce dernier n'a pas réalisé). 4 étoiles franchement méritées.
Bref, Beetlejuice fait partie des films névrosés de Tim Burton : l'histoire semble loufoque, on se demande parfois ce qu'il lui est passé par la tête pour qu'il réalise certaines scènes mais on rit finalement à plein poumons.
Tous les acteurs sont particulièrement bons (notamment Winona Ryder que Burton utilisera dans Edward aux mains d'argent), le film soulève quelques problèmes, parfois existentiels, que tout être devrait se poser, le tout en restant humoristique, ne serait-ce que pour le nom du film (Beetlejuice au lieu de Beltegeuse). Certaines scènes sont particulièrement marquantes. Pour autant, ce film m'a moins touché qu'Edward aux mains d'argents ou que L'étrange noël de M. Jack (dont le scénario a été écrit par Tim Burton mais que ce dernier n'a pas réalisé). 4 étoiles franchement méritées.
Avec son deuxième film, Tim Burton pose réellement les bases de sa patte artistique, déjà aperçue dans des courts métrages comme Vincent et Frankenweenie, avec un univers macabre, parfois poétique, carnavalesque pour sa recrudescence de créatures et bien souvent comique. Voyant son film comme une parodie de L’Exorciste, il met en scène un couple de jeunes mariés qui décèdent subrepticement sur la route en voulant éviter un chien avant d’être contraints de hanter leur ancienne maison, occupée par une nouvelle famille. Si Adam et Barbara sont respectivement joués par les peu connus Alec Baldwin (Mafia Blues) et Geena Davis (La mouche), le casting est des plus alléchants entre Jeffrey Jones (La folle journée de Ferris Bueller, Ed Wood, Sleepy Hollow), Catherine O’Hara (Maman j’ai raté l’avion), Winona Ryder (Edward aux mains d’argent, Dracula, Black Swan, le long métrage Frankenweenie) et bien sûr l’illustre Michael Keaton (que Burton reprendra pour ses deux Batman) dans le rôle de l’exorciste free-lance qui a la lourde tâche de porter l’essence du film en tant que créature principale fraîchement imaginée.
D’abord prévu pour être profondément horrifique, le registre du film a été décalé pour une orientation largement plus comique. En effet, si l’univers respire un fort cachet d’épouvante grâce à l’univers fantomatique dans lequel se retrouvent plongés les Maitland et à la figure de la vieille maison gardant des secrets jusque dans son grenier avec la maquette d’un cimetière, le tout est saupoudré d’une féroce sauce comique qui inverse le rapport du spectateur à l’horreur. Ce qui est censé faire peur provoque de ce fait le rire, notamment les métamorphoses faciales d’Adam et de Barbara, leurs mises en scène sanglante pour effrayer les Deetz alors que ces derniers ne peuvent les voir, ou encore la dégaine des nombreuses créatures difformes qui règnent dans cette sorte d’univers parallèle. Le spectateur recherche alors moins sa propre peur que celle des autres personnages, notamment concernant l’emprise que Beetlejuice obtient lorsque son nom est prononcé trois fois de suite.
Associé à Tim Burton depuis Pee-Wee Big Adventure, Danny Elfman signe une bande originale alliant efficacement le registre horrifique et l’aspect comique, notamment lors de la musique d’introduction ou quand ils trouvent le livre de nécrologie. Une des scènes les plus cultes du film montre les Deetz complètement envoutés en train de danser autour de leur table sur la musique Banana boat song d’Harry Belafonte, dans un style complètement décalé repris à la toute fin quand la jeune gothique est en lévitation sur fond de Jumping the line du même chanteur. Avec Beetlejuice, Tim Burton consolide son style artistique dans un film mémorable pour son univers et ses personnages. Michael Keaton marque son premier grand rôle au cinéma avec un jeu d’acteur brillamment déjanté, que le grand sérieux de son futur rôle de Bruce Wayne fera oublier avant que l’on retrouve son registre comique dans des films comme Jackie Brown, L’Enjeu ou encore Birdman des années plus tard.
D’abord prévu pour être profondément horrifique, le registre du film a été décalé pour une orientation largement plus comique. En effet, si l’univers respire un fort cachet d’épouvante grâce à l’univers fantomatique dans lequel se retrouvent plongés les Maitland et à la figure de la vieille maison gardant des secrets jusque dans son grenier avec la maquette d’un cimetière, le tout est saupoudré d’une féroce sauce comique qui inverse le rapport du spectateur à l’horreur. Ce qui est censé faire peur provoque de ce fait le rire, notamment les métamorphoses faciales d’Adam et de Barbara, leurs mises en scène sanglante pour effrayer les Deetz alors que ces derniers ne peuvent les voir, ou encore la dégaine des nombreuses créatures difformes qui règnent dans cette sorte d’univers parallèle. Le spectateur recherche alors moins sa propre peur que celle des autres personnages, notamment concernant l’emprise que Beetlejuice obtient lorsque son nom est prononcé trois fois de suite.
Associé à Tim Burton depuis Pee-Wee Big Adventure, Danny Elfman signe une bande originale alliant efficacement le registre horrifique et l’aspect comique, notamment lors de la musique d’introduction ou quand ils trouvent le livre de nécrologie. Une des scènes les plus cultes du film montre les Deetz complètement envoutés en train de danser autour de leur table sur la musique Banana boat song d’Harry Belafonte, dans un style complètement décalé repris à la toute fin quand la jeune gothique est en lévitation sur fond de Jumping the line du même chanteur. Avec Beetlejuice, Tim Burton consolide son style artistique dans un film mémorable pour son univers et ses personnages. Michael Keaton marque son premier grand rôle au cinéma avec un jeu d’acteur brillamment déjanté, que le grand sérieux de son futur rôle de Bruce Wayne fera oublier avant que l’on retrouve son registre comique dans des films comme Jackie Brown, L’Enjeu ou encore Birdman des années plus tard.
On peut juger les effets spéciaux un peu désuets, personnellement j'ai trouvé cela plus charmant que dérangeant tant "Beetlejuice" est un film original, drôle et visuellement marquant. La thématique de la mort y est abordée avec beaucoup d'humour à travers une esthétique colorée et carnavalesque, une mise en scène ingénieuse et surtout une galerie de personnages déjantés et singuliers, par ailleurs tous excellemment interprétés. Ce deuxième film de T.Burton est très représentatif de l’œuvre du réalisateur, avec ses décors hyper-stylisés, son atmosphère à la fois sombre et légère qui donne au tout une aura particulièrement poétique, son goût assumé pour la loufoquerie, le cynisme et la critique sociale. Un film fantastique dans tous les sens du terme, hilarant et plein de folie, bourré d'audaces visuelles et scénaristiques qui font souvent mouche (la fameuse scène du calypso est redoutable)... Un vrai régal qui ne perd rien de sa saveur avec le temps.
Du Tim Burton parfait ! L'humour décalé, avec les effets spéciaux des années 80, les personnages bizarres, l'aspect gothique, et une vision très optimiste de la mort finalement! Les acteurs sont vraiment très bons (Winona Rider en particulier, absolument géniale!), la photographie est très... burtonienne! Et le scénario est vraiment délirant et original du début à la fin. Ce film est un vrai conte de fée interprété avec brio par Alec Baldwin, Geena Davis, Winona Ryder et surtout par Michael Keaton dans le role de beetlejuice montrant ainsi, que son talent ne se limite pas seulement à son interprétation dans Batman. Un chef-d'oeuvre indispensable donc pour ma part !
Audrey L
D'un cynisme rare, d'une patte créatrice unique qui rend hommage aux trucages à l'ancienne (Ray Harryhausen) et ponctué de folie douce (tubes délicieux de Harry Belafonte), sur des thèmes de Danny Elfman qui seront peut-être les plus macabres et drôles à la fois que l'on lui connaisse, un pur divertissement de cinéphile. Michael Keaton cabotine avec un plaisir presque indécent pour nos zygomatiques qui finissent le film endolories d'avoir tant ri, la jeune Wynona Ryder nous offre une performance touchante en tout point pour un personnage suicidaire que l'on ne peut que comprendre avec des parents aussi tordus (hilarant mélange du père soumis et à la ramasse, et d"une femme tyrannique qui fait des œuvres aussi laides que ses crises de colères sont inattendues). Le promoteur immobilier est écoeurant à souhait avec son manque évident de scrupules, et le final digne d'un spectacle de cirque haut en couleurs nous ravit et nous fait bien rire. L'ambiance mortuaire qui pourrait être sinistre est toujours contrebalancée par une dérision de notre société qui est aussi drôle que réaliste (les formulaires, la salle d'attente, le conseiller qui s'occupe de nous, etc...) ; et les morts dans la salle d'attente sont bourrés de cynisme (l'aventurier qui s'est fait réduire la tête, le surfeur qui porte au bras le requin qui l'a dévoré, la femme coupée en deux pour un show...qui a finit par être réellement coupée en deux... Quelle imagination !). Les décors de maquettes, chers à Burton, se fondent parfaitement dans l'espace et on est parfois vraiment bernés par ce que l'on croit voir (qui n'a jamais été "eu" par le générique dont la transition est tellement bien masquée entre les décors naturels et la maquette de la maison, que l'on se demande d'où sort cette araignée géante !). Générique qui est d'ailleurs à mentionner pour la musique géniale et entraînante de Danny Elfman ! La scène du repas qui turne à la danse improvisée sur du Harry Belafonte est devenue culte, à juste raison. On s'amuse, on rit, on retrouve nos formulaires jusque dans la Mort (espérons que non !), on fait la rencontre de personnages forts, et on prend notre pied comme jamais !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse