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dougray
238 abonnés
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2,5
Publiée le 25 mai 2012
Retour à l’animation traditionnelle en pâte à modeler pour le studio Aardman (après l’inégal "Souris City"), "Les Pirates : bons à rien, mauvais en tout" (je garderai la silence sur tout le "bien" que je pense de ce ridicule sous-titre) s’annonçait comme un film à l’humour ravageur et aux dialogues hilarants, dans la veine de "Wallace et Gromit". Malheureusement, l’alléchante bande-annonce s’est montrée, comme souvent, bien trop généreuse puisqu’elle dévoile la quasi-intégralité des scènes drôles du film (l'abordage des bateaux, le monstre marin qui est dessiné sur les cartes pour faire joli...). Dès lors, que reste-t-il de ces "Pirates" ? Une intrigue ultra-prévisible, d’énormes trous d’air narratif, un rythme plus qu’imparfait et un ton beaucoup trop gamin. C’est peu dire qu’on regrette l’absence de 2nd degré ou de références culturelles (qui sont l’une des marques de fabrique du studio) surtout au vu des gags potentiels que les auteurs ont mystérieusement sous-exploité. L’exemple le plus frappant réside dans l’équipage du capitaine Pirate, riche en personnalités atypiques (à commencer par le marin "étonnement plantureux") mais qui voient leur nombre de scènes réduites à peau de chagrin. Idem pour le singe qui parle avec des cartons, qui aurait dû être le meilleur running gag du film mais qui arrive beaucoup trop tard. Pire, le film est riche en ratés en tout genre, que ce soit le personnage de la Reine (trop méchante et jamais drôle) ou la rivalité entre les pirates (vaguement évoquée au lieu d’être le moteur du film). Il manque au également à ces "Pirates" une certaine énergie et un casting vocal français de qualité. Seul l’excellent Edouard Baer (qui double le héros) s’en sort avec les honneurs mais son omniprésence fait d’autant plus ressentir l’infériorité de ses camarades. Et pourtant, "Les Pirates" se laisse regarder, ne serait-ce que pour l’exploit technique de rendre aussi vivante de la pâte à modeler (exploit auquel le studio Aardman nous a habitué depuis quelques années). Les jeunes enfants seront donc ravis de ces gags gentillets. Pour les autres, autant se refaire l’intégrale des "Wallace et Gromit".
Le temps a passé et on a déjà un peu oublié l'excellence des Studios Aardman et ses merveilleux Wallace et Gromit. La joyeuse équipe nous revient enfin avec ces "Pirates" à l'humour délicieux, radicalement différent du tout venant US, et donc forcément rafraîchissant. Un second degré bien dosé (jamais au dépends de l'efficacité narrative), pas d'ironie, juste ce qu'il faut de références pour construire de manière rapide le contexte de la fiction, un respect fantastique des personnages comme du public... Et puis, comme toujours chez Aardman, une mise en scène dynamique et imaginative qui "booste" les traditionnelles scènes de poursuite effrénées chères au Studio. Pourtant, malgré l'inépuisable magie de la pâte à modeler filmée en stop motion, quelque chose fonctionne un peu moins bien que dans les premiers classiques de Park et Lord, et malgré la jolie absurdité d'un scénario dont la fantaisie ne faiblit jamais, malgré des personnages à l'humanité touchante - belle performance vocale de Hugh Grant -, on s'ennuie un peu, on ne rit pas assez, bref, on reste un peu sur sa faim... La fameuse "malédiction du film de pirates" aurait-elle encore frappé ?
La nouvelle production des studios Aardman (Wallace et Gromit, Chicken Run) est un pur joyau de l’animation image par image (stop-motion). Quant à l’ajout de rares images de synthèse, il est quasi invisible. Les personnages et les décors en pâte à modeler prennent vie dans une lumière qui enrobe chaque contour mettant ainsi un avant le moindre détail. A ce titre l’effet 3D n’est pas des plus fulgurant tant le film se suffit à lui-même. Concernant la technique aucun reproche à faire de ce côté tant nous atteignons un niveau parfait du film d’animation. D’un total dépaysement, l’histoire mélange dans un délire poussé tous les travers du film de pirates reprenant même par clin d’œil, et de manière anachronique, des éléments culturels actuels. D’un rythme soutenu, on est absorbé par ce film destiné aux spectateurs de tous âges qui y verront selon la hauteur prise de multiples pistes de lecture. Un vrai divertissement ludique, où chaque recoin de décor, de plans, peut être scruté cachant toujours quelque chose d’attirant et de précieux à débusquer. On s’étonne de la somme de travail et de patience avant de réaliser une telle œuvre. Ces pirates tous plus farfelus les uns que les autres, jouent avec les codes qui composent ce genre de film. Le petit manque de blagues de temps à autre n’entache en rien le film qui fort de son histoire principale se suit sans temps mort. Là où Peter Lord laissait quelques pauses dans Chicken Run se rattrape sur tous les plans avec Les Pirates, bien au-dessus de certains films d’animation mettant en avant la force d’un travail artisanal soigné et des plus drôle. Réellement dépaysant, pleinement réjouissant ! http://requiemovies.over-blog.com/
Dans ma tête, les pirates, ça évoque des tonneaux de rhum, des biscuits, une île perdue, un trésor à débusquer, des bagarres au sabre, un perroquet, des marins d'eau douce, des injures et tutti quanti. Dans ce dessin-animé...il n'y a rien de tout ça. Le capitaine est un abruti. Tout ce qui compte pour lui, ce n'est pas de remplir ses coffres d'or mais de gagner le trophée du pirate de l'année. Tu parles. Autant dire qu'il y a du travail. Tout se passe sur la terre ferme, un comble, où il doit récupérer son volatile convoitée par la reine d'Angleterre qui a les pirates en horreur. S'il y a, comme d'habitude, la morale habituelle sur le travail en équipe (obligatoire !), la solidarité avec l'équipage, l'entraide (obligatoire pour éduquer nos chères petites têtes blondes), il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. L'appel du large attendra. Je n'attendais pas de lui qu'il multiplie les déguisements pour passer inaperçu (ce qui échouera la plupart du temps). Ou qu'il joue les scientifiques de pacotille. Mais des aventures épiques sur une mer déchaînée. Avec de l'aventure. Du grand frisson. La soif de la découverte et de se remplir les poches sous-entendu. Comme dans l'album de Tintin, Le Trésor de Rackham Le Rouge. Raté. En clair, mieux vaut mater les (més)aventures de Tad l'explorateur.
Un film d'animation plutôt bien fait visuellement mais pas au niveau du scénario. Nous sommes quand même loin d'un film de pirates, si le héros avait été autre chose, ça aurait donné le même résultat. Et quand on y repense, quand on y fait attention, le film n'est pas si drôle que ça finalement, enfin je trouve. Il y a c'est vrai de très bonnes scènes, des moments plus cocasses mais l'ensemble reste léger et parvient à décrocher quelques sourires mais sans plus !!
Comme toujours avec le studio Aardman, on peut compter sur la qualité du scénario et de l'animation. L'idée de ces pirates loser n'est certes pas originale, mais avec l'humour qui caractérise l'esprit du studio on est tout de suite séduit. Rares sont les gags qui ne fonctionnent pas, les personnages sont tous irrésistibles, même les secondaires. Une fantaisie délirante qui évite toute hystérie et ne prend ni les enfants ni les adultes pour des demeurés. Difficile de rester insensible à l'humour et à la singularité si typique de l'animation.
Malgré son enthousiasme, le Capitaine Pirate a beaucoup de mal à se faire passer pour une terreur des mers. Secondé par un équipage aussi peu doué que lui, le Capitaine rêve pourtant de battre ses rivaux, Black Bellamy et Liz Lafaucheuse, en remportant le prestigieux Prix du Pirate de l'Année. Pour le Capitaine et son drôle d'équipage, c'est le début d'une incroyable odyssée qui, des rivages de Blood Island jusqu'aux rues embrumées de Londres, va les conduire d'épreuves en rencontres. S'ils vont faire équipe avec un jeune scientifique du nom de Charles Darwin, ils vont aussi devoir affronter mille dangers et tenter de survivre à la reine Victoria, qui voue une haine absolue aux pirates... En avant pour l'aventure ! Les créateurs de Chicken Run signent un film d'animation une nouvelle fois impressionnant techniquement (rappelons que tout est en pâte à modeler), très drôle mais aussi très rythmé et plein d'aventure. Le film vous excite les zygomatiques et vous distrait énormément. Du très bon spectacle familial qui procure beaucoup de plaisir.
Pour tout avouer, rien qu'en voyant la bande-annonce je me demandais bien pourquoi tout cet engouement pour ce film d'animation. Je m'attendais à voir un énième film d'animation aux codes bien respectés et à l'humour pour enfants. Et, j'avais faux sur toute la ligne. Certes, les codes et les préjugés des films d'animation (et dessins animés en général) sont présents mais on s'amuse sincèrement. Sans nous forcer à rire, ce film transporte le spectateur dans cette aventure de cette bande de pirates bien incompétents et naïfs. La 3D est assez bonne sans être dingue - on aurait pu s'en passer - mais le scénario est excellent.
Aardman se diversifie avec cette fois une histoire de pirates, peu efficaces dans leur profession mais attachants. Pas besoin d'effets spéciaux de synthèse pour donner de la texture et du relief, il suffit de filmer de la pâte à modeler image par image pour donner de la consistance et de la profondeur aux personnages. Aardman nous le prouve une fois de plus. Le plus sympa reste le côté anachronique et les personnages historiques disséminés tout au long de l'histoire. La version française est doublée par Edouard Baer.
Un film qui plaira aux plus jeunes, les plus grands risquant de s’ennuyer un peu malgré une volonté de faire du second degré. Si visuellement et au niveau du rythme il se défend bien, c'est surtout du coté des gags, relativement peu présents, que le film pêche.
Avec ce nouveau film d'animation en pâte à modeler façon Wallace et Gromit, on peut s'assurer que le stop motion a encore de beaux jours devant lui. On en prend plein les yeux, une prouesse visuelle épatante, qui rend chaque personnage franchement attachant et qui permet d'offrir des scènes d'actions très originales (la course poursuite avec la statue Moaï est juste remarquable).
Le spectateur est lui complètement plongé dans le Londres victorien, brumeux, inquiétant, brassé par ses découvertes en tout genre, notamment scientifiques (le personnage de Charles Darwin est un excellent clin d'oeil). Mais il est surtout plongé dans le monde de la piraterie, avec une histoire relativement simpliste mais efficace : le concours du meilleur pirate de l'année. Notre héros, ou plutôt notre anti-héros, nous plongera dans des aventures très cocasses et décalées.
L'humour, omniprésent, fait mouche à tous les coups, et les dialogues, de qualité, participent grandement à cette réussite. On regrettera juste l'absence (ou presque) d'humour acide, corrosif : hormis le physique très marqué de la Reine Victoria, l'équipe du film est restée un peu trop sage à mon goût. Il y avait pourtant beaucoup à dire sur cette époque victorienne (tensions sociales, sévérités dans les moeurs...)
Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout, est le film d'animation par excellence, intelligent et créatif, qui oscille entre divertissement familial et clins d'oeil pour les adultes. Il se paiera même le luxe d'offrir sa petite morale, franchement bien sentie et parfaitement compréhensible par les plus jeunes.
Dans tous les cas, il sera difficile de s'ennuyer face à cette belle réussite.
Des joyeux pirates plutôt drôles et sympathiques, même si leur histoire manque de rythme. J'ai apprécié l' "interprétation" d'Edouard Baer, il donne vraiment le ton décalé à son personnage.
Déçu d'être déçu. Tous les ingrédients y sont, pourtant la mayonnaise ne prend pas. C'est bavard, assez ennuyeux. Pirates des Caraïbes a déjà occupé la case parodie et ici pas grand chose de nouveau. Ca donne envie de revoir Wallace et Gromit et d'oublier celui-ci.