Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ned123
157 abonnés
1 683 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 septembre 2014
J'ai vu un film... qui est le summum de la parodie, sur un personnage totalement entré dans la légende... Le casting est vraiment époustouflant... On savoure les moments de gloires de ces grandes vedettes qui ont marqué l'histoire du cinéma (Peter Sellers, David Niven, Orson Welles, Ursula Andress, Woody Allen, Jean-Paul Belmondo, Déborah Kerr... L'humour est potaches, les personnages attachants et les tentatives de gags souvent réussies... Cette parodie tend à devenir "culte" par son décalage extrême. La scène finale est à l'image du film, totalement foutraque et non-sensique... . On passe un moment vraiment sympa et détendant... Il ne faut rien demander de plus !
"Casino Royale"(1966)ne fait absolument pas partie de la saga James Bond.Il a été engendré pour une histoire de droits n'appartenant pas à Albert Broccoli,le légendaire producteur de la saga,mais à la chaîne de télévision CBS.Au moment où sortait "On ne vit que deux fois",cette parodie déjanté du film d'espionnage venait le concurrencer.Plus que les codes officiels,ce film à part retranscrit la période du Swinging London et de son ambiance pop et excentrique.Les gags poussent le curseur de l'absurde,mais le fait que 5 réalisateurs se partagent la caméra,rendent l'ensemble très décousu,voire décousu.Ca devrait être limpide à suivre,c'est tarabiuscoté.Le vrai plaisir se situe dans la profusion d'interprètes hétéroclites qui se renvoient la balle.David Niven en James Bond(celui que voulait Ian Fleming...),Woody Allen(hilarant,avec son humour juif déjà bien présent),Ursula Andress(en hommage à son rôle de première Bond Girl),Orson Welles,Deborah Kerr,et même Jean-Paul Belmondo...Sur une musique très easy listening(variété des années 60),tous s'agitent dans un esprit bon enfant.Dommage que l'irrégularité générale empêche de rire aux éclats,et qu'on soit si loin des romans originels.
Un grand moment de n’importe quoi était sans conteste la meilleure façon de prendre à contre-pied la mécanique si bien huilée des films de James Bond qui sont ici joliment parodiés. Le grand souci de cette comédie provient de la répartition inégale de la réalisation par six metteurs en scène provoquant une absence de coordination entre les diverses séances et les humours utilisés. Ce cocktail d’approches comiques nous permet toutefois une multiplication singulière de situations burlesques similaire à un film à sketchs, certes inégaux, mais réussissant à trouver son apothéose dans sa scène finale littéralement irrésistible digne des Monty Pythons. Son grand avantage n’est donc pas cet humour discontinu mais bien le casting prestigieux réunissant certains des meilleurs acteurs imaginables dont les prestations réussissent l’exploit de rendre plausibles les situations dont lesquels ils se retrouvent.
Quel étrange film. 6 réalisateurs, dont John Huston (également devant la caméra en tant que... "M") ; un casting à faire baver n'importe quel producteur des années 60 : David Niven, Peter Sellers, Ursula Andress, Orson Welles) ; une dizaine de scénaristes, certains acteurs ayant réécrit eux-mêmes certaines de leurs scènes (Sellers, Woody Allen... sans compter Welles tenant à tout prix à ce que son personnage fasse des tours de magie). Même Billy Wilder aurait participé à l'écriture ! Rien d'étonnant à ce que le film n'ait ni queue ni tête. Au bout d'un moment, on ne cherche même plus à comprendre, on subit, notamment lors des séquences avec Sellers, plus caractériel que jamais (son animosité avec un Orson Welles tout aussi égocentrique est restée célèbre). Avec des conditions de production aussi chaotiques, c'est un miracle que ce film existe. Non pas qu'il soit particulièrement nécessaire, malgré quelques bonnes scènes, notamment la séquence écossaise réalisée par Huston (une scène de combat à base de boulets, hilarante) ainsi que la séquence finale, joyeux bordel sans nom plutôt bien exécuté (on a de toute façon cessé depuis longtemps d'essayer de comprendre ce qui se passe), avec un David Niven roundhouse-kickant à tire-larigot, un Woody Allen éructant des petits filets de fumée fluo et... Jean-Paul Belmondo, qui passait par là. Si tout le film avait été aussi délirant que cette séquence finale, il aurait pu devenir culte pour des raisons un peu plus valables que sa folle production. Ah, et il y a aussi des scènes psychédéliques, mais c'est encore une autre histoire...
Ce " James Bond" est beaucoup trop confus et les gags ne valent pas grands choses, effectivement on s'amuse à regarder les stars défiler mais rien ne se passe de génial. Enorme décéption...
1967. Alors que la franchise Bond menée par Sean Connery (Goldfinger) est au sommet, pas moins de quatre réalisateurs que sont John Huston, Ken Hughes, Val Guest, et Robert Parrish décident de la parodier, et cela à quelques mois à peine de la sortie d'un nouvel opus. Si les gags sont franchement mitigés, le principal atout de ce film se situe bien évidemment dans son extraordinaire casting, constitué de Peter Sellers (La Panthère rose), Orson Welles (Le Procès), Ursula Andress (James Bond contre Dr. No), John Huston (Chinatown), Woody Allen (Le rêve de Cassandre), Jean-Paul Belmondo (Le Professionnel), ou encore Peter O'Toole (Laurence d'Arabie). Toutes ces stars des années 60-70 sont réunies pour ce divertissement haut en couleur.
Une bonne parodie de James Bond avec un excellent David Niven, un incroyable Peter Sellers (roi du déguisement), un énigmatique Orson Welles et un pittoresque Woody Allen, grand méchant du film, fils caché de James Bond qui veut éliminer de la planète chaque homme dépassant 1m60. Une histoire quelque peu intrigante et très psychédélique mais bien réalisée et très drôle. En parlant de réalisation, le film est assez unique en son genre car il fût mis en scène par non moins que six réalisateurs, tournant tour à tour des scènes différentes, assemblées ensuite tel un film à sketchs. Ainsi, les scènes principales sont réalisées par Joseph McGrath et Robert Parrish tandis que le passage inattendu de l'explosion du château de Bond en Écosse est réalisé par John Huston. Quant au final extravagant, plus proche d'un film des Monty Python que d'un film classique des aventures de l'agent secret, c'est Richard Talmadge (Quoi de neuf, Pussycat ?) qui s'en est chargé. On peut donc être dérouté par ce mélange original à l'humour assez spécial mais une fois adhéré, le tout provoque un bon fou rire pour une agréable comédie d'aventures.
Je m'attendais à un peu plus de sérieux et moins de n'importe quoi. Je suis déçu même si l'ensemble reste marrant et agréable. L'histoire beaucoup trop confuse n'aide pas à suivre ce film qui comporte quelques scènes bien trouvées.
"Casino Royale", ou un James Bond parodique signé John Huston (qui nous a peu habitués à la comédie). Ici 007 est à la retraite et coule des jours paisibles en Ecosse, jusqu'au jour où la mort de "M" lui fait reprendre du service ... Le gros point noir du film c'est malheureusement son scénario complètement décousu, très difficile à suivre ou plutôt carrément absurde. Quelques scènes sont très bonnes notamment celles avec Peter Sellers, Orson Welles ou Woody Allen, d'autres moins bien comme la première partie au château de M, plutôt ennuyeuse. L'humour est omniprésent dans un style burlesque assumé, mais ne fait pas toujours mouche, dommage. En revanche les références à l'univers et aux films officiels de la saga sont légions ce qui est toujours sympa. Et parlons du casting qui est détonnant, avec la belle Ursula Andress - joli clin d'oeil à la franchise originale, elle qui était la première James Bond girl, l'excellent Peter Sellers, David Niven qui est très convainquant je trouve en James Bond "des vieux jours", Orson Welles très bon en "le Chiffre", Woody Allen et des jolis caméos de Peter O'Toole, William Holden et même notre Bebel national. C'est amusant de remarquer qu'on retrouve à peu près la même joyeuse bande que dans "What's new pussycat ?" 2 ans auparavant. Et notons l'excellente B.O avec le célèbre morceau "The look of love" par le maître Bacharach. Voilà donc au final une comédie gentillette et sympathique ne manquant pas de charme malgré un humour manquant de finesse par moment.
Du n'importe quoi total! Je ne peux m'exprimer autrement. Soit disant une parodie, ce film n'est rien d'autres qu'un enchaînement d'ennuis, d'humour affreux et lourd, tout ça pourvu d'une BO affreuse! Tous ces acteurs horribles dans leur rôle essayant de ressembler a ce charismatique 007, quelle honte!
Du bon... et du moins bon. Beaucoup de moins bon en fait. Cette version de 1967 se veut être une comédie burlesque, un bordel cosmique, accumulant les incohérences. Elle y parvient aisément. Pourtant, le film devient vite lourd et il faut vraiment compter sur le charisme de la troupe de stars répondant à l'appel pour espérer y trouver son compte. Aujourd'hui, un truc pareil irait tout de suite aux oubliettes (le film y est déjà presque remarquez...). N'était cette nostalgie que suscite le film des grands moments, on se demande ce qui pourrait nous intéresser là-dedans...
Je n'avais pas encore pris le temps de regarder ce "Hors Série" de la saga James Bond, mais il était temps d'y remédier. Connaissant d'avance le ton parodique du film, je ne m'attendais bien sûr à rien de sérieux. Je me réjouissais presque d'avance, voyant la dégaine de David Niven, et de voir Orson Welles incarner Le Chiffre. Mais quand même.
Si le film débute assez tranquillement, avec des petits clins d’œils et des sorties bien placées, plus on avance, plus on s'embourbe dans la lourdeur et le désarroi. Au fond, je craignais un peu de me retrouver confronté à ça, mais j'espérais le contraire. Chacun son type d'humour mais pour ma part, j'ai eu du mal à rire, et pourtant, je ne suis pas compliqué. Le Chiffre a un tout petit rôle, Niven disparaît quasiment pendant une heure de film (même si Sellers est bien sympa), et puis... La scène de fin, ça tourne vraiment au n'importe quoi.
Alors oui, l'humour a plutôt évolué depuis les années 60, mais bon... Même si ce sont des choix volontaires, moi je n'accroche pas. Ce qui m'empêche d'être trop sévère c'est un vraiment bon casting, et une réalisation, pour ma part, vraiment réussie sur le plan esthétique. Pour le reste... C'est trop dur.
Une comédie qui prête très difficilement à sourire, sorte d'enchaînement maladroit de scènes burlesques sans véritable fil conducteur. Les présences de Peter Sellers et David Niven n'apportent rien de significatif au film, l'ensemble a pris un vilain coup de vieux. Peut-être bien vu à l'époque, aujourd'hui juste complètement absurde et creux.