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kinophil
20 abonnés
262 critiques
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2,0
Publiée le 12 janvier 2013
Film qui laisse un sentiment partagé avec d’un côté un scénario qui oscille entre l’inexistant et le totalement incohérent, un happy end vraiment forcé et d’un autre côté quelques moments de très bonne mise en scène, une bonne photo, et le charme de Bacall. Au global, plutôt décevant et de loin pas un chef d’œuvre du film noir…
Une intrigue bien menée bien que pas toujours très compréhensible (le charme du film noir), des idées de mise en scène particulièrement convaincantes, notamment dans l'usage de la caméra subjective, et des acteurs hyper charismatiques: "Les Passagers de la nuit" a donc des atouts à faire valoir. Toutefois, le film est inégal en terme de rythme et son final optimiste est pour le moins décevant tant il est contradictoire avec l'impasse dans laquelle se trouvait le personnage principal. Réellement prenant par instants, plus ennuyant d'autres moments, l'intérêt du film réside essentiellement dans le charme imparable de ses deux magnifiques acteurs.
Ce polar réalisé par Delmar Daves ne manque pas d'originalité. L'utilisation de la caméra subjective est notamment brillante et totalement justifiée par une idée de scénario audacieuse qui voit apparaître Humphrey Bogart plus tard que prévu ! Sinon, le couple qu'il forme avec Lauren Bacall est évidemment génial, absolument fascinant par son intensité et la complémentarité des deux stars. Là où le film déçoit quelque peu, c'est dans son scénario qui n'a pas la rigueur des meilleurs polars et /ou films noirs de l'époque. On note ainsi que la conclusion est assez faible et une incohérence est assez troublante: Bogart joue ici le rôle d'un brave type innocent mais est plutôt filmé comme un gangster, certes doté d'un sens moral. On pardonne ces quelques maladresses pour retenir l'essentiel : une esthétique irréprochable, des fulgurances saisissantes, un rythme qui ne faiblit que rarement et surtout le couple Bogart /Bacall, définitivement immortel.
3ème film réunissant le couple Bogart-Bacall à l'écran, c'est aussi le moins bon des 4. Bien sure la réalisation est excellente, bien sure Humphrey a beaucoup de charme. Mais cette histoire est tout simplement imvraisemblable, je n'ai pas réussi à y croire : Bogart qui s'évade, il ne croise que de bons samaritains prêts à l'aider (il a beaucoup de chance le mec !). Puis les liens entre les différents personnages, les histoires,... Tout cela ne rime qu'à un amas de coincidences ! Décevant, ce film est quand même divertissant et comme je l'ai déjà dit bien mis en scène.
Un des 4 films avec le couple mythique mais aussi le mauvais la faute a un scenario accumulant les invraissemblences (Bacall recuperant l'evadé par hasard ,le chauffeur de taxi inconnu qui propose l'operation chirurgicale ...) ainsi qu'a une interpretation moyenne de la part des seconds roles ,la palme revenant certainement a Agnes Moorehead surjouant de maniere pathetique.S'il on rajoute une realisation banale et un happy end trop forcé ,il ne reste finalement plus que les beaux yeux de Bacall et la classe de Bogey en homme traqué pour sauver les meubles.L'idée de filmer a la 1ere personne l'evasion de Bogart est originale mais n'apporte rien si ce n'est de cacher son 1er visage et le voir apres l'operation en sorte de momie apparait ridicule qu'autre chose.Il faut quand meme d'1 heure avant de pouvoir profiter du face a face des 2 stars qu'on aurait souhaité voir durer beaucoup longtemps.
Que le scénario de David Goodis soit abracadabrant n'a que peu d'importance (après tout nous sommes au cinéma) qu'il soit par moment incompréhensible est en revanche plus gênant car sans cela nous aurions tenu un chef d'œuvre. L'histoire est prenante, bien filmée, avec son lot de rebondissements, la photo est superbe et Lauren Bacall particulièrement bien mise en valeur. Le film est aussi une réflexion morale sur les conséquences de l'individualisme.
Un polar surprenant sur la forme artistique aussi bien que dans l'intrigue par le cinéaste mais aussi scénariste talentueux Delmer Daves !! C'est le premier film que je vois du duo Humphrey Bogart et Lauren Bacall qui étaient un couple dans la vie mais aussi des vedettes qui se partager l'affiche comme ici avec "Les passagers de la nuit" . Au départ de l'histoire, on ne voit pas le visage du personnage principal qui est un évadé de prison recherché par la police, on voit des mouvements de caméra comme si on était à l'écran dans sa tète prisonnier . La police le recherche mais il trouve refuge chez une dame qui le connaît bien. Dans un taxi à la sortie de l'appartement , le chauffeur le reconnaît et lui donne un conseil de faire une chirurgie au visage, ce qu'il fera et on voit le héros avec des bandelettes sur le visage pendant un petit moment avec une tète nouvelle auquel peu de personnes peuvent le reconnaître. Il mène son enquète pris dans un traquenard. Je m'attendais à un film policier classique, j'ai été sidéré par tout on va dire, c'est habilement bien écrit, une mise en scène plus que propre au genre avec intelligence des comédiens hors pairs avec son duo de vedettes principaux Humphrey Bogart et la belle Lauren Bacall. Un chef d'oeuvre.
Une rareté au même titre que ''la nuit du chasseur'', ''le cavalier noir'' et une dizaine autres. Il est absolument fascinant bien que son scénario soit inexistant. Tout est dans la mise en scène qui créait un romantisme extravagant ne trouvant sa conclusion que dans un magnifique happy end imprévisible. Daves, que l'on aperçoit sur la coupure de presse alors que l’on même pas encore vu le visage de Bogart, y est surprenant; ce film n'ayant aucune parenté avec ses 29 autres. Utiliser un univers aussi noir avec une Agnès Moorehead choisissant de mourir afin de rendre coupable à jamais le héros et faire jaillir en même temps une l'entraide anonyme et désintéressée de San Francisco (Sam le chauffeur de taxi) ou répandre de la tendresse dans un autocar entre deux inconnus (le passage avec les deux enfants de Daves); c'est totalement paradoxal et inhabituel. Ce n'est possible que grâce au talent du cinéaste qui se sert du cinéma comme un grand peintre utilisant les formes les plus étranges et les assemblant d'une manière faisant jaillir l'émotion artistique. En plus, jamais Bacall et Bogart n'auront été aussi beaux ensemble dans un film qui défie tout académisme.
Réalisé en 1947 par Delmer Daves, " Les Passagers de la Nuit " s'avère un film noir éblouissant de maîtrise et qui offre deux rôles magnifiques au duo Lauren Bacall - Humphrey Bogart ( ce duo se trouvera réuni à cette occasion pour la troisième fois ). Evidemment, il est difficile de ne pas parler également de la mise en scène d'exception de Delmer Daves, notamment lors des trente premières minutes du film où le metteur en scène s'approprie à la perfection de la caméra subjective, et il nous offre certaines séquences de grande classe ( celle du suicide du personnage d'Agnès Moorehead est vraiment marquante ). A noter également une photographie admirable en noir et blanc de Sid Hickox qui est particulièrement envoùtante, et le tout fait que nous sommes devant l'un des films noir les plus réussi du 7ème art. Un chef-d'oeuvre à ne rater sous aucun pretexte.
Transportés de plain-pied au coeur d'une histoire captivante et magnifiquement mise en scène, on est aux aguets du début à la fin, et le couple à l'affiche est sans aucun doute l'un des plus beaux du Cinéma.
Tout était réuni pour un bon film hélas le scénariste ne s'est vraiment pas embarassé de vraisemblance, si bien qu'on finit par s'imaginer une machination infernale à la hitchcock ben non, pas du tout. Enfin on est content de revoir Lauren Bacall.
Ce film devrait obtenir le César des navets: scénario invraisemblable, cousu de fil blanc du début à la fin. Lauren Bacall la séductrice à quatre sous, qui regarde toujours par en dessous (il paraît que cela a beaucoup de charme !!!), est exaspérante. La fin, on l'imagine dès le début: ils s'aimeront et auront, sans nul doute, plein de petits n'enfants. Quant au bon premier tiers du film, le réalisateur ne s' est même pas donné la peine de nous présenter un Bogart au visage différent: dans "Le Miroir à deux faces", André Cayatte l' a pourtant fait avec bonheur; cela ne doit pas être bien difficile! . L' ensemble est au plus haut point kitch et sans intérêt; on ne croit pas une seconde à cette histoire alambiquée à souhait, sans queue ni tête et parfaitement incompréhensible
« Les passagers de la nuit » sort au moment où Humphrey Bogart est au sommet de sa gloire. Le film sera un succès qui peut aujourd’hui appeler quelques réserves. Le projet était porté par Humphrey Bogart qui avait beaucoup apprécié le roman de David Goodis paru en feuilleton en 1946 dans la presse. Jack Warner qui ne peut rien refuser à sa star avalise l’initiative qui est confiée à Delmer Daves, réalisateur expérimenté qui vient de terminer « La maison rouge » avec Edward G. Robinson. La grande particularité du film provient de l’utilisation de la caméra subjective qui ne fait apparaître Bogart à l’écran qu’au bout d’une heure. Procédé déjà utilisé par Abel Gance pour son « Napoléon » en 1927 mais aussi plus récemment et de manière radicale et astucieuse mais aussi une pointe d’humour par Robert Montgomery dans « La dame du lac » (1946) où son personnage n’apparaît jamais face à l’écran dans le film. Rouben Mamoulian pour l’introduction de « Dr, Jekyll and Mr. Hyde » en 1931 y avait lui aussi eu recours pour créer d’emblée le climat d’angoisse de son film. Delmer Daves qui adapte le roman de Goodis, adopte une posture intermédiaire qu’il pense sans doute imparable du fait du retournement de situation qui fera apparaître enfin Humphrey Bogart à l’écran. Une bonne part du suspense est de toute évidence censée provenir de cette construction narrative un peu baroque. Mais son personnage qui n’est en réalité qu’un spoiler: quidam moyen pris dans la tourmente d’un meurtre qu’il n’a pas commis va rendre l’attente du spectateur un peu vaine . Ce d’autant plus que les incohérences vont bon train et que l’intrigue semble à plusieurs reprises patiner. Heureusement, Lauren Bacall dans toute sa splendeur est solidement présente par son regard qui n'a peut-être jamais été aussi perçant. Mais elle semble bien seule pour combler les lacunes narratives qui s’accumulent. Bogart, enfin apparu, semble comme chloroformé et pour le coup bien loin de son autorité habituelle. Une occasion manquée qui ne constitue pas la meilleure performance du duo qu’il vaut mieux découvrir ou revoir dans « Le port de l’angoisse » (1944) et « Le grand sommeil » (1946) tous les deux dirigés par Howard Hawks ou encore dans « Key Largo » (1948) de John Huston. Reste, les magnifiques vues de San Francisco qui sont la grande réussite du film et parviennent à elles seules à maintenir un certain climat d’angoisse.
Polar romantique méconnu de Delmer Daves,plutôt habitué aux westerns.Ce qui frappe dans ce film c'est cette caméra subjective dans la première demie heure qui permet au spectateur de rentrer directement dans la peau de Bogart.La malchance du héros et un happy end tout à fait surprenant rendent le film extrêmement vivant,marquée par la complicité évidente du duo mythique "Boggy"-"The Look"
C’est très clairement un classique. Un film qui a traversé les décennies sans subir les affres du temps et paraître trop vieillot en le regardant aujourd’hui. Et ceci principalement grâce à une mise en scène virtuose, surtout dans la première partie avec sa caméra subjective qui nous met à la place du fugitif joué par Humphrey Bogart. Il forme dans ce film avec Lauren Baccall un des couple mythique du cinéma, les deux dégagent une prestance incroyable à l’écran. On peut reprocher au film ses rebonds scenaristiques pas toujours crédibles ou trop simplistes, mais le reste est tellement soigné qu’il reste à ce jour un excellent polar à découvrir.