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    Martin Roumagnac
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    3,6
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    18 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2024
    “Martin Roumagnac” est le premier film tourné par Jean Gabin après son retour de la Guerre. Il est accompagné de Marlène Dietrich qui a été sa compagne durant son séjour hollywoodien. Leur relation est sur le point de se terminer quand ils décident de faire un film ensemble. Jean Gabin avait acheté les droits du livre éponyme de Pierre-René Wolf juste avant la guerre dans l’optique de le proposer au duo Carné/Prévert. Ce sera à la place “Le jour se lève” un des plus grands chefs d’œuvre de la carrière de l’acteur. Pas de regret donc de se côté.
    Mais l’occasion lui semble belle étant un peu désorienté après une période mouvementée, de remettre au goût du jour ce projet en jachère. Georges Lacombe, ancien assistant de René Clair qui compte déjà près de vingt long métrages dont “Le dernier des six” à son actif, est enrôlé pour diriger le retour du plus grand acteur français de l’Avant-Guerre aux côtés de l’ex-muse du grand Josef Von Sternberg. Le scénario est confié à Pierre Véry, écrivain à succès déjà adapté au cinéma (“Les disparus de Saint-Agil” et “L’assassinat du père Noël” tous les deux dirigés par Christian-Jaque).
    Le rôle de Martin Roumagnace entrepreneur en bâtiment solidement installé est taillé sur mesure pour Jean Gabin qui retrouve un rôle d’amoureux au destin tragique comme à ses plus belles heures dans “Gueule d’amour” ou “Le jour se lève” . L’acteur est un peu épaissi et ses cheveux ont blanchi mais il parvient à retrouver ses marques sans trop de difficultés. La partition est en revanche plus compliquée pour Marlène Dietrich en femme fatale sophistiquée dont on se demande ce qu’elle vient faire en gérante d’une oisellerie située en plein coeur d’une paisible bourgade de province même si le scénario prend la peine de lui bâtir un passé un peu trouble d’aventurière semblant avoir déjà joué abusivement de ses charmes en Australie.
    On a sans doute été trop sévère avec ce film qui ne peut bien sûr pas supporter la comparaison avec la petite dizaine de chefs d’oeuvre enchainé par Gabin sous la direction de Julien Duvivier, Jean Grémillon, Marcel Carné et Jean Renoir. Il convient nécessairement de le replacer dans le contexte agité de la vie de Jean Gabin qui au sortir d’une absence de près de cinq ans des écrans français sait parfaitement qu’il est à 42 ans à un tournant crucial de sa carrière. On connaît la suite qui le verra se chercher tout en participant à de très bons films pendant encore une petite dizaine d’années avant de définitivement changer de registre une fois la cinquantaine arrivée avec “Touchez-pas au grisbi” qui l’installe à nouveau au sommet du cinéma français. Assis sur un trône qu’il ne quittera plus jusqu’à la fin de sa carrière et de sa vie.
    On notera que le film n’a pas été un échec commercial comme la légende s’était plu à l’affirmer sans doute pour ternir la réunion de deux immenses stars que l’on aurait peut-être aimé jeter aux oubliettes. On appréciera dans “Martin Roumagnac” le rôle court mais intrigant de l’oncle de Marlène Dietrich tenu par un Jean d’Yd particulièrement trouble dont on saura jamais très bien sa place exacte auprès de Blanche (Marlène Dietrich). Idem pour la courte apparition de Marcel Herrand en consul, prétendant de Blanche particulièrement odieux.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Ce drame passionnel et provincial est tout entier consacré à son couple vedette et glamour Jean Gabin-Marlène Dietrich (laquelle Georges Lacombe filme exagérément comme une icône).
    L'histoire d'amour entre l'entrepreneur Martin Roumagnac et la jolie veuve Blanche, à l'étroit dans cette petite ville où on la qualifie méchamment de veuve joyeuse, spoiler: conduit les deux amants à leur perte
    . Le malentendu et la suspicion, propagés par des notables médiocres et jaloux -une contigence sociale à laquelle Clouzot aurait su donner une noirceur et une dimension moins superficielle- auront-ils raison de l'amour sincère entre le populaire Roumagnac (que Gabin interprète dans son registre "prolétaire" d'avant-guerre) et la distinguée Blanche?

    Hélas, le film est prévisible, conséquence d'une dramatisation conventionnelle, pour ne pas dire usée jusqu'à la corde. Avec, pour finir, d'incontournables spoiler: scènes de procès
    aussi vaines que présomptueusement spectaculaires. La mise en scène épouse les poncifs du genre sans apporter de personnalité ni de sensibilité; tandis que les deux interprètes principaux jouent sur leur charisme et leur métier.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2022
    Evidemment ce film est porté par un couple unique, un des couples les plus mythiques du 7ème Art alors que leur relation a pourtant été assez courte, et que certain diront même qu'il n'était pas forcément bien assorti entre l'Ange Bleu et Pépé le Moko. Ce couple est ainsi à la fois la force et la faiblesse du film tant les deux acteurs impriment la pellicule de façon si différente. Jean Gabin incarne une nouvelle fois l'homme du peuple, un travailleur honnête, travailleur et viril, un rôle que l'âge venant il délaissera pour la bourgeoisie et la criminalité de haut vol. Marlene Dietrich retrouve un rôle d'aventurière au passé trouble, mais cette fois elle paraît trop peu à sa place car comment allier sa classe, sa prestance, et ses robes de soirées sublissimes et son personnage d'aventurière de bas étage qui tient un petit commerce où elle vend des oiseaux ?! Toute la problématique du film est là, un romantisme machiste en filigrane en prime signe d'une autre époque. Jean Grémillon signe un drame social et amoureux classique mais prenant, avec des rebondissements qui ne laissent pas insensibles.
    Site : Selenie
    Lawrence Peyrac
    Lawrence Peyrac

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2022
    Sans un être un chef d'œuvre, avec notamment une première partie très classique qui traîne en longueur, le film s'accélère et s'étoffe en deuxième partie. On retrouve avec plaisir Jean Gabin et Marlène Dietrich dans un drame de bonne facture.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Une version romancée de la lutte des classes. Jouée par un Français et une Allemande héros de la Résistance et amants, Jean Gabin et Marlène Dietrich.
    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    C’est un film d’après guerre, tourné durant l’été 1946. Dans une ville de province dont on ne connait pas le nom. La guerre et son histoire reste inexistante, car effectivement inutile dans ce contexte. Marlène Dietrich et Jean Gabin. Une allemande et un français. C’est l’histoire d’un entrepreneur qui tombe amoureux d’une femme bien trop chère pour lui. C’est passionnant et c’est un thème usuel. Le film ne semble pas avoir vieillit, et malgré que le film possède plusieurs versions. Il reste valable car les actrices et les acteurs sont très doués.
    Françoise Caclin
    Françoise Caclin

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2022
    (Attention spoiler) Encore un film qui romantise le féminicide. Elle le repousse, il la tue. Combien de femmes sont mortes à cause de cette conception dévoyée de la virilité ?
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    173 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2022
    un chef d oeuvre du cinema C'est le seul film qui réunit à l’écran Marlene Dietrich et Jean Gabin. Ce sera la première et la dernière fois, puisqu’ils se sépareront peu de temps après Le grand reproche qui a toujours été fait à ce film était l'emploi contre nature de Marlene Dietrich en marchande de graines tout à fait improbable...par contre, le rôle de Gabin est plus intéressant, celui-ci amorçant une nouvelle phase de sa carrière, et de ce fait, changeant totalement de personnage
    Ce sont des rues (Grande rue et rue Rotrou) de la ville de Dreux (Eure-et-Loir) que l'on voit au début du film dans le générique. Jean Gabin vivait alors à proximité de cette ville, à Sainte-Gemme-Moronval
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Du grand melodrame cru 1946. Rien ne manque ! l'amant macon, simple mais digne, le prétendant de la haute société, friqué mais haisssable, la femme tiraillée entre l'amour et la fortune, la mort, le tribunal... Ajoutons Jean Gabin (très en forme) et Marlene Dietrich et on a un très bon film passé un peu inapercu dans la filmographie des 2 stars ce qui immérité. 3.5 / 5
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Martin Roumagnac rencontre une belle femme qui vend des oiseaux. Lui est maçon et son entourage porte des ragots sur elle et les hommes qu'elle côtoie. Martin voit rouge... Un film qui devrait presque commencer par la fin. On y voit la justice française et l’opinion des gens qui se basent sur des "on dit" et faux témoignages. Pas mauvais drame bien qu'un peu confus. On remarque comme l'état d'esprit français est ancré depuis longtemps sur le "Tout le monde parle de ce qu'il ne connaît pas". Intéressant également pour le couple Marlène Dietrich / Jean Gabin.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2016
    Ce film manque complètement du "peps" qu'on pouvait légitimement attendre de la reprise du cinéma dans l'après-guerre, surtout avec Gabin et Dietrich au générique. C'est finalement la même chose que ce que faisait Gabin auparavant, avec cette fois-ci une affiche féminine plus glorieuse et moins faire-valoir mais sans résultat. C'est une oeuvre sans nouveauté qui fait confiance à ses vedettes et s'est laissée prendre au piège de la facilité.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2013
    Ce film maudit de Georges Lacombe a subi mille transformations, mille mixages pour être amèliorè! En vain, aujourd'hui on ne peut même plus en trouver une copie originale et des cinèphiles n'hèsitent pas à affirmer que Jean Gabin a rachetè un jour la dernière copie inexistante! Non pas pour la conserver comme un souvenir, mais pour la dètruire! Pour effacer aussi, peut-être, jusqu'au souvenir même de Marlène Dietrich! Tout ceci parait quelque peu excessif car "Martin Roumagnac" est tout sauf un mauvais film qui fût passionnèment attendu parce qu'il marquait la rentrèe de Gabin, après sept ans d'absence! On reste accrochè à cette histoire d'une passion dèvorante entre un entrepreneur de construction (Gabin) et une aventurière aux belles manières (Dietrich) qui tient un commerce de graineterie! On respire mal, même à l'ombre, mais ce petit coin idyllique aux abords d'un ètang entourè d'arbres et d'une grange, ajoute encore à notre fascination! Non par la force du paysage (sublime) mais par les regards que se lancent Gabin et Dietrich qui interprètent leurs personnages sans les caricaturer, et surtout sans exagèration! C’est par petites touches qu’on redècouvre ce très beau mèlo d'après-guerre...
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    131 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2011
    LA BELLE ET LA BETE. Comparer aux films de la même époque, Martin Roumagnac est beaucoup plus agréable et l'image plus jolie.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    753 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Le couple que forme Jean Gabin et Marlène Diètrich est clairement la gros point fort de ce long métrage qui possède une histoire simple mais qui s'avère tout de même bien prenante grâce à la qualité d'interprétation des deux comédiens. A noter également, au niveau du casting, la présence dans un second rôle, de Daniel Gélin qui possède un personnage qui aura son importance à la fin du récit. En ce qui concerne la mise en scène de Georges Lacombe, elle est loin d'être négligeable surtout lors de la séquence finale qui est filmée avec une certaine maîtrise. Au final, on se trouve donc en présence d'un très bon mélodrame à la française qui mériterait d'être un peu plus reconnu.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2009
    Un film inégal. Une première partie où l'on retrouve le Jean Gabin bon vivant, gouailleur et brute de décoffrage d'avant guerre, celui qui vide son verre de rouge avec un grand sourire tout en reluquant l'arrière-train de la serveurse. Personnellement, c'est le Gabin dont je raffole. Un rôle qui lui est peu être trop souvent confié, mais qui lui va comme un gant. Cela compense des dialogues assez triviaux. L'histoire d'amour n'a rien d'original mais elle est de bonne facture. Mon sentiment d'alors était de trois étoiles. Dans le second volet du film, on tombe en revanche dans un mélo au goût âcre voire répulsif. Les conflits se multiplient. Au côté désagréable de cette partie se rajoute de l'ennui, ce qui finit par achever la bonne impression du début : là, ce sera une demi-étoile. D'où mon sentiment final mitigé. A comparer avec ce qui est comparable, je lui préfère sans hésiter "Gueule d'amour", dont l'histoire est assez semblable mais qui m'a procuré bien plus de plaisir.
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