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chrischambers86
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3,5
Publiée le 12 mai 2013
Ce film maudit de Georges Lacombe a subi mille transformations, mille mixages pour être amèliorè! En vain, aujourd'hui on ne peut même plus en trouver une copie originale et des cinèphiles n'hèsitent pas à affirmer que Jean Gabin a rachetè un jour la dernière copie inexistante! Non pas pour la conserver comme un souvenir, mais pour la dètruire! Pour effacer aussi, peut-être, jusqu'au souvenir même de Marlène Dietrich! Tout ceci parait quelque peu excessif car "Martin Roumagnac" est tout sauf un mauvais film qui fût passionnèment attendu parce qu'il marquait la rentrèe de Gabin, après sept ans d'absence! On reste accrochè à cette histoire d'une passion dèvorante entre un entrepreneur de construction (Gabin) et une aventurière aux belles manières (Dietrich) qui tient un commerce de graineterie! On respire mal, même à l'ombre, mais ce petit coin idyllique aux abords d'un ètang entourè d'arbres et d'une grange, ajoute encore à notre fascination! Non par la force du paysage (sublime) mais par les regards que se lancent Gabin et Dietrich qui interprètent leurs personnages sans les caricaturer, et surtout sans exagèration! C’est par petites touches qu’on redècouvre ce très beau mèlo d'après-guerre...
Le couple que forme Jean Gabin et Marlène Diètrich est clairement la gros point fort de ce long métrage qui possède une histoire simple mais qui s'avère tout de même bien prenante grâce à la qualité d'interprétation des deux comédiens. A noter également, au niveau du casting, la présence dans un second rôle, de Daniel Gélin qui possède un personnage qui aura son importance à la fin du récit. En ce qui concerne la mise en scène de Georges Lacombe, elle est loin d'être négligeable surtout lors de la séquence finale qui est filmée avec une certaine maîtrise. Au final, on se trouve donc en présence d'un très bon mélodrame à la française qui mériterait d'être un peu plus reconnu.
un chef d oeuvre du cinema C'est le seul film qui réunit à l’écran Marlene Dietrich et Jean Gabin. Ce sera la première et la dernière fois, puisqu’ils se sépareront peu de temps après Le grand reproche qui a toujours été fait à ce film était l'emploi contre nature de Marlene Dietrich en marchande de graines tout à fait improbable...par contre, le rôle de Gabin est plus intéressant, celui-ci amorçant une nouvelle phase de sa carrière, et de ce fait, changeant totalement de personnage Ce sont des rues (Grande rue et rue Rotrou) de la ville de Dreux (Eure-et-Loir) que l'on voit au début du film dans le générique. Jean Gabin vivait alors à proximité de cette ville, à Sainte-Gemme-Moronval
Un film inégal. Une première partie où l'on retrouve le Jean Gabin bon vivant, gouailleur et brute de décoffrage d'avant guerre, celui qui vide son verre de rouge avec un grand sourire tout en reluquant l'arrière-train de la serveurse. Personnellement, c'est le Gabin dont je raffole. Un rôle qui lui est peu être trop souvent confié, mais qui lui va comme un gant. Cela compense des dialogues assez triviaux. L'histoire d'amour n'a rien d'original mais elle est de bonne facture. Mon sentiment d'alors était de trois étoiles. Dans le second volet du film, on tombe en revanche dans un mélo au goût âcre voire répulsif. Les conflits se multiplient. Au côté désagréable de cette partie se rajoute de l'ennui, ce qui finit par achever la bonne impression du début : là, ce sera une demi-étoile. D'où mon sentiment final mitigé. A comparer avec ce qui est comparable, je lui préfère sans hésiter "Gueule d'amour", dont l'histoire est assez semblable mais qui m'a procuré bien plus de plaisir.
Amants dans la vie, Jean Gabin et Marlène Dietricht sont réunis pour la seule et dernière fois dans un film. C'est en plus de cela l'unique film français de M.Dietricht. Donc, Jean vs Marlène dans un petit mélodrame bien provinçial. "Martin Romagnac" est un drame amoureux sur fond de revendication social. Gabin represente à merveille le campagnard dévoué à qui il arrive milles malheurs aprés la rencontre avec une belle blonde venue des villes. L'histoire est simple mais prend toute son ampleur grâce aux interprétations diverses qui creusent un peu plus qu'en surface un sujet déjà épuré à mainte reprises. Le charme qui émanne de ce film nous vient de tout ces acteurs qui débitent des dialogues plein d'humours et de caractères, les répliques sont chaleureuses, agréables à entendre. Lacombe peuple le tout de jolies images de Marlène (évidamment), de décors interieurs ou exterieurs et de Marlène et ses robes (!) Des reproches : j'ai eu du mal à accepter le fait pourquoi la relation se dégrade, même si l'idée est tout àfait correct elle est mal rendue et quelques grosses ficeles viennent donner un coup d'accélérateur à un récit qui a tendance à ne pas se suffir. La lutte entre les riches citadins et les pauvres de la province n'est pas étudié en profondeur non plus, c'est surtout la conviction de Gabin qui marque le fossée qui sépare ces 2 mondes. Pas toujours soutenue dans ce qu'il a voulu entreprendre mais si agréable et bien interprété que l'on en vient à s'attrister sincèrement devant les issues mortels.
Martin Roumagnac rencontre une belle femme qui vend des oiseaux. Lui est maçon et son entourage porte des ragots sur elle et les hommes qu'elle côtoie. Martin voit rouge... Un film qui devrait presque commencer par la fin. On y voit la justice française et l’opinion des gens qui se basent sur des "on dit" et faux témoignages. Pas mauvais drame bien qu'un peu confus. On remarque comme l'état d'esprit français est ancré depuis longtemps sur le "Tout le monde parle de ce qu'il ne connaît pas". Intéressant également pour le couple Marlène Dietrich / Jean Gabin.
Du grand melodrame cru 1946. Rien ne manque ! l'amant macon, simple mais digne, le prétendant de la haute société, friqué mais haisssable, la femme tiraillée entre l'amour et la fortune, la mort, le tribunal... Ajoutons Jean Gabin (très en forme) et Marlene Dietrich et on a un très bon film passé un peu inapercu dans la filmographie des 2 stars ce qui immérité. 3.5 / 5
Une bonne surprise pour ce film qui repose entièrement sur Gabin, boosté par M Dietrich? En tout cas il est parfait dans ce rôle complexe. De plus le scénario est assez bien construit.
Ce film manque complètement du "peps" qu'on pouvait légitimement attendre de la reprise du cinéma dans l'après-guerre, surtout avec Gabin et Dietrich au générique. C'est finalement la même chose que ce que faisait Gabin auparavant, avec cette fois-ci une affiche féminine plus glorieuse et moins faire-valoir mais sans résultat. C'est une oeuvre sans nouveauté qui fait confiance à ses vedettes et s'est laissée prendre au piège de la facilité.
Evidemment ce film est porté par un couple unique, un des couples les plus mythiques du 7ème Art alors que leur relation a pourtant été assez courte, et que certain diront même qu'il n'était pas forcément bien assorti entre l'Ange Bleu et Pépé le Moko. Ce couple est ainsi à la fois la force et la faiblesse du film tant les deux acteurs impriment la pellicule de façon si différente. Jean Gabin incarne une nouvelle fois l'homme du peuple, un travailleur honnête, travailleur et viril, un rôle que l'âge venant il délaissera pour la bourgeoisie et la criminalité de haut vol. Marlene Dietrich retrouve un rôle d'aventurière au passé trouble, mais cette fois elle paraît trop peu à sa place car comment allier sa classe, sa prestance, et ses robes de soirées sublissimes et son personnage d'aventurière de bas étage qui tient un petit commerce où elle vend des oiseaux ?! Toute la problématique du film est là, un romantisme machiste en filigrane en prime signe d'une autre époque. Jean Grémillon signe un drame social et amoureux classique mais prenant, avec des rebondissements qui ne laissent pas insensibles. Site : Selenie
“Martin Roumagnac” est le premier film tourné par Jean Gabin après son retour de la Guerre. Il est accompagné de Marlène Dietrich qui a été sa compagne durant son séjour hollywoodien. Leur relation est sur le point de se terminer quand ils décident de faire un film ensemble. Jean Gabin avait acheté les droits du livre éponyme de Pierre-René Wolf juste avant la guerre dans l’optique de le proposer au duo Carné/Prévert. Ce sera à la place “Le jour se lève” un des plus grands chefs d’œuvre de la carrière de l’acteur. Pas de regret donc de se côté. Mais l’occasion lui semble belle étant un peu désorienté après une période mouvementée, de remettre au goût du jour ce projet en jachère. Georges Lacombe, ancien assistant de René Clair qui compte déjà près de vingt long métrages dont “Le dernier des six” à son actif, est enrôlé pour diriger le retour du plus grand acteur français de l’Avant-Guerre aux côtés de l’ex-muse du grand Josef Von Sternberg. Le scénario est confié à Pierre Véry, écrivain à succès déjà adapté au cinéma (“Les disparus de Saint-Agil” et “L’assassinat du père Noël” tous les deux dirigés par Christian-Jaque). Le rôle de Martin Roumagnace entrepreneur en bâtiment solidement installé est taillé sur mesure pour Jean Gabin qui retrouve un rôle d’amoureux au destin tragique comme à ses plus belles heures dans “Gueule d’amour” ou “Le jour se lève” . L’acteur est un peu épaissi et ses cheveux ont blanchi mais il parvient à retrouver ses marques sans trop de difficultés. La partition est en revanche plus compliquée pour Marlène Dietrich en femme fatale sophistiquée dont on se demande ce qu’elle vient faire en gérante d’une oisellerie située en plein coeur d’une paisible bourgade de province même si le scénario prend la peine de lui bâtir un passé un peu trouble d’aventurière semblant avoir déjà joué abusivement de ses charmes en Australie. On a sans doute été trop sévère avec ce film qui ne peut bien sûr pas supporter la comparaison avec la petite dizaine de chefs d’oeuvre enchainé par Gabin sous la direction de Julien Duvivier, Jean Grémillon, Marcel Carné et Jean Renoir. Il convient nécessairement de le replacer dans le contexte agité de la vie de Jean Gabin qui au sortir d’une absence de près de cinq ans des écrans français sait parfaitement qu’il est à 42 ans à un tournant crucial de sa carrière. On connaît la suite qui le verra se chercher tout en participant à de très bons films pendant encore une petite dizaine d’années avant de définitivement changer de registre une fois la cinquantaine arrivée avec “Touchez-pas au grisbi” qui l’installe à nouveau au sommet du cinéma français. Assis sur un trône qu’il ne quittera plus jusqu’à la fin de sa carrière et de sa vie. On notera que le film n’a pas été un échec commercial comme la légende s’était plu à l’affirmer sans doute pour ternir la réunion de deux immenses stars que l’on aurait peut-être aimé jeter aux oubliettes. On appréciera dans “Martin Roumagnac” le rôle court mais intrigant de l’oncle de Marlène Dietrich tenu par un Jean d’Yd particulièrement trouble dont on saura jamais très bien sa place exacte auprès de Blanche (Marlène Dietrich). Idem pour la courte apparition de Marcel Herrand en consul, prétendant de Blanche particulièrement odieux.
C’est un film d’après guerre, tourné durant l’été 1946. Dans une ville de province dont on ne connait pas le nom. La guerre et son histoire reste inexistante, car effectivement inutile dans ce contexte. Marlène Dietrich et Jean Gabin. Une allemande et un français. C’est l’histoire d’un entrepreneur qui tombe amoureux d’une femme bien trop chère pour lui. C’est passionnant et c’est un thème usuel. Le film ne semble pas avoir vieillit, et malgré que le film possède plusieurs versions. Il reste valable car les actrices et les acteurs sont très doués.