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gerald_w-a
11 abonnés
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4,5
Publiée le 28 février 2019
Ce film, s'il porte une part de ce classicisme qui peut agacer (décors peints, musique orchestrale trop présente...), sait pourtant rendre une ambiance pesante et bénéficie d'une photographie superbe.
Il manque a ce film de l´authenticité ,on a l´impression que tout se joue dans des decors d´hollywood ,ce scenario a ces scenes surfaites comme il y a 70 ans ne montre pas vraiment ce magnifique pays des contreforts de l´himalaya et la culture de ce peuple y vivant ,nous avons une vision colonialiste de primitifs .J´ai été tres decu comment la presse a donner 5 etoiles a ce film?Et comment la soeur se transforme en femme fatale apres etre passé chez le coiffeur á 300 $ celui a la disposition de la congragation dans ce trou perdu de l´himalaya ,tout sonne fabriqué dans ce film
Ce film réalisé par Michael Powell et Emeric Pressburger et sorti en 1947 n'est à mon goût vraiment pas terrible. J'en suis d'ailleurs très déçu car au vu des très bonnes critiques à la fois venant de la presse et des spectateurs, je m'attendais à un très bon film mais finalement, j'ai compté les minutes jusqu'à la fin. C'est donc l'histoire de bonnes sœurs qui se retrouvent dans un couvant en haut d'une montagne. Voilà, en très résumé c'est ça et prendre une heure quarante pour nous raconter qu'une sœur spoiler: se sent seule et finit mal , ça ne vaut pas le coup ou alors le faire de façon bien meilleure parce-que là, c'est d'un ennuie mortel. Je ne dis pas que le thème ne me plaît pas, le synopsis ne m'a d'ailleurs pas repoussé à regarder le film mais il y a pleins d'autres façons de le faire, ici, cela a été je trouve très mal géré. Alors, bien évidemment, je reconnait que le film est très beau visuellement, cela m'a même très surpris par rapport à sa date de sortie car cela relève de prouesses techniques et artistiques assez ahurissantes. La réalisation est très bonne également, elle nous offre encore une fois de très beaux plans en nous montrant de magnifiques décors. Mais il n'y a pas que ça dans un film, il y a aussi l'histoire et j'ai l'impression que les réalisateurs l'ont complètement délaissés et se sont concentrés sur le côté visuel du film, d'ailleurs toutes les critiques presses élogieuses parlent du rendu visuel mais ne parlent pas du scénario, c'est qu'il y a un problème quelque part quand même. Et c'est très dommage car il avait pourtant du potentiel ! Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Deborah Kerr, David Farrar et Kathleen Byron qui jouent bien mais dont le jeu est trop hollywoodien et manque de personnalité. "Le Narcisse noir" est donc de mon point de vue une très grande réussite pour ce qui est de la beauté visuelle du film mais d'un raté au niveau du scénario.
Sœur Clodagh (Deborrah Kerr) est envoyée par son ordre religieux construire un école et un dispensaire dans un harem désaffecté, niché en haut d'un vertigineux à-pic, sur les contreforts de l'Himalaya. En dépit de l'aide d'un baroudeur anglais (David Farrar), la tâche s'avère ardue, notamment du fait d'une des moniales, sœur Ruth (Kathleen Byron), qui entre en conflit avec sa supérieure.
"Le Narcisse noir" est un film à nul autre pareil. Fidèlement inspiré du roman éponyme de Rumer Godden, son action est censée se dérouler dans l'Inde himalayenne. Il s'agit d'un Orient de pacotille - dont les études post-coloniales prendront un malin plaisir à dévoiler les ressorts - le même que celui dix ans plus tôt des "Horizons perdus" de Frank Capra ou dix ans plus tard du "Roi et moi" de Walter Lang. Dans ce lieu exotique, on place des personnages qui ne le sont pas moins : des nonnes qui cachent mal leurs blessures intérieures (sœur Clodagh a pris le voile pour soigner un chagrin d'amour, sœur Ruth est gravement déséquilibrée).
Si "Le Narcisse noir" est entré dans la légende, c'est en raison des décors de Alfred Junge. Powell et Pressburger ont en effet pris le parti de filmer en studio à Londres - au grand désarroi de l'équipe du film qui escomptait plusieurs semaines de tournages dépaysants en Inde. Le résultat est saisissant. Même si les arrières-plans sont des toiles peintes dont on perçoit sans peine l'artifice, l'illusion fonctionne et on se croit volontiers sur un piton himalayen battu par les vents. Le directeur de la photographie, Jack Cardiff, saisit tout le parti qu'on peut tirer du tout nouveau technicolor. Les deux co-réalisateurs le savent, qui signeront l'année suivante leur chef d’œuvre "Les Chaussons rouges", où la couleur joue un rôle central.
Un défaut. Un seul. Le titre qui évoque plus un polar hollywoodien à la Ellroy qu'un drame indien.
En plein Himalaya, des nonnes décident de transformer un ancien harem en couvent. Sauf que les souvenirs de leur vie précédente, le passé du lieu, et la présence d'un bel Anglais vont générer des tensions et faire basculer le projet. "Black Narcissus" souffre de quelques longueurs, et aurait gagné à avoir une ambiance plus vénéneuse. Il n'en demeure pas moins un film impressionnant visuellement. En premier lieu, la photographie fait éclater les couleurs, jouant sur le blanc des religieuse, le vert de l'environnement luxuriant, et les couleurs vives des fleurs et vêtements exotiques. Le tandem Powell / Pressburger n'en reste pas là, avec pas mal de trouvailles visuelles, de séquences dérangeantes, et quelques plans très puissants. Les interprètes sont par ailleurs en forme, et surtout Kathleen Byron, bien frappée en nonne perdant les pédales. Enfin, le scénario aborde de manière implicite et fine les tensions érotiques qui vont étouffer le couvent. "Black Narcissus" est donc un classique à découvrir du cinéma britannique.
Un chef d'oeuvre graphique doublé d'un film sur la folie qui se révèle assez prenant et interprété avec beaucoup de talent par des actrices convaincantes malgré des tenues un peu engoncées. Huis-clos terrifiant ponctué de quelques plans tétanisants qui filent vraiment le vertige (même si le tournage en studio se ressent parfois), le film file vite, dévoilant peu à peu ses enjeux et spoiler: le drame qui se noue . Une splendeur visuelle, un beau thème bien exploité, un film prenant parcouru de moments de cinéma assez exceptionnels. D'autres critiques sur
La première chose que l'on remarque dans "Le narcisse noir", c'est sa sublime photographie d'ailleurs récompensée par un Oscar. Les plans de caméra, la lumière et les couleurs mettent en valeur les magnifiques décors. On lui donnerait vingt ans de moins. L'intrigue est à la hauteur du visuel et, même si elle est relativement classique, elle comporte plusieurs passages inoubliables. La qualité d'écriture des dialogues transcende cet aspect a priori commun et livre une véritable réflexion autour de sujets comme la perte de la foi (normal ici), la sexualité bridée, la résistance à la tentation, la distinction entre le Bien et le Mal,etc. La psychologie de la Mère supèrieure incarnée par Déborah Kerr est finement travaillée et on pourrait regretter que cela ne soit pas le cas pour certains personnages secondaires. Je pense notamment à Soeur Ruth dont la folie est assez soudaine. "Le narcisse noir" aurait gagné à être plus long pour mieux ressentir cette montée progressive de la tension entre les soeurs de ce couvent. Cela reste un très bon film qui conserve toutes ses qualités malgré les années passées.
L'odeur du narcisse noir, la coquetterie d'une lèvre maquillée, la luxure qui pervertit les êtres, le tambour incessant, l'isolement, l'aspect fantomatique du lieu, la folie, le trouble des sentiments, le passé qui ressurgit malencontreusement. Il y a tout ceci dans ce film vénéneux à l'apparence pourtant inoffensive. Étrange et fascinant.
Une congrégation de nonnes s'installe dans un ancien harem sur les hauteurs de l'Himalaya afin d'en faire un dispensaire. Mais en plus de la présence d'un anglais pour les aider, il y a l'atmosphère générale qui règne et qui va tourmenter bien des âmes. Sur une histoire tout à fait classique qui aurait pu tomber dans le cliché, le duo formé par Michael Powell et Emeric Pressburger réalise un film tout à fait fascinant où l'érotisme vient pointer le bout de son nez (oui, c'est possible avec des bonnes sœurs !). En mettant les nonnes à l'épreuve, le scénario révèle des tourments bien humains ravivés par un décor tout à fait spectaculaire. Et pour cause, l'Himalaya, entièrement reconstitué en studio est d'une impressionnante beauté visuelle qui permet des plans assez époustouflants. C'est donc un très beau film que nous avons là, sublimé par ses décors et par la prestation de Deborah Kerr.
J'ai eu du mal à rester jusqu'au bout. Pour sûr c'est un des meilleurs films des 40's, la photographie est superbe, j'ai trouvé les décors vraiment beaux, du miel pour les yeux. De plus l'historie est très intéressante et fondatrice du genre, mais ça a assez mal vieilli dans l'intrigue, le jeu d'acteurs et le rythme du film. Attention alors ce n'est pas du cinéma de divertissement, c'est pour les artistes !
Le duo Michael Powell-Emeric Pressburger signe une fois de plus un film sublime. Le narcisse noir possède une image splendide et un rythme envoutant. L'ambiance oppressante de cette inde qui rend folle les européens augmente au fur et à mesure de l'avancer du film.
Une beauté assez manifeste en regardant la version restaurée sur Bluray qui met considérablement en valeur chaque plan et personnage malgré un film intégralement tourné en studio. Superbe travail visuel à tous les niveaux, décors et lumières nous trompent habilement. L'histoire m'a cependant moins emballé que "les chaussons rouges", encore très psychologique et portée sur la passion refoulée mais nettement moins éblouissant et captivant. Cependant une interprétation remarquable et des scènes stupéfiantes dont la quasi transformation de sœur Ruth et son regard maléfique avant d'attaquer sœur Clodagh. Je pense malheureusement que le film perd beaucoup d'intérêt sans le travail de restauration et de haute définition de l'image.
Un chef-d’œuvre à la beauté exquise ! La mise en scène est fabuleuse, les acteurs impressionnants, l'histoire originale. Un film tendu, questionnant la place du sexe sans l'Église, jamais montré mais toujours présent à l'esprit : jusqu'à quel point est-il possible de refouler le désir ? Un long-métrage assez ancien et pourtant très actuel. À noter l'excellence du personnage de Mr. Dean, interprété par David Farrar, extraverti et irrévérencieux, mais terriblement désirable, et dont la voix douce est un pur enchantement. Entre drame et humour, "Le Narcisse noir" est une œuvre ambiguë mais immortelle.
Un authentique leurre cinématographique que ce Narcisse Noir ! Si la photographie est d'une beauté resplendissante incontestable on peut dire en outre que le récit est d'un ennui croissant au fil des minutes. Champions du Technicolor Powell et Pressburger n'ont visiblement pas grand-chose d'autre à nous mettre sous la dent que leurs jolies couleurs techniquement irréprochables mais surtout là pour combler une écriture dépourvue d'intensité. Le Narcisse Noir met un certain temps à se mettre en place, sans doute trop occupé à montrer sa succession de peintures en trompe-l'oeil et pas assez à développer la prétendue ambivalence de ses personnages ( sujet principal du film ). Résultat : tout semble assez surfait et creux comme un bourdon, en dépit du potentiel subversif tant vanté un peu partout. Michael Powell reste à mon sens l'un des réalisateurs les plus surestimés de son époque, ses films m'inspirant au final beaucoup d'indifférence et fort peu d'émotions. Reste supérieur aux Chaussons Rouges, toutefois...