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cinono1
302 abonnés
2 055 critiques
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2,0
Publiée le 30 avril 2023
La reconstitution du film en studio, avec ses peintures en trompe l'œil, et son Technicolor riutilant est superbe et à donné au film son aura. On ne peut pas en dire autant du scénario et des relations entre les personnages, qui a tout de la mécanique mal huilé. Les personnages manquent d'ambiguïté, on ne ressent guère leurs intériorité, leurs tourments dans ce lieu Inhospitalier, et on devine vite ce qu'il va se passer. On s'ennuie pas mal, ne ressentant ni frisson, ni inquiétude, ni même compassion pour les personnages plats comme des encéphalogrammes.
Un drame étrange et envoûtant qui explore le trouble et les pulsions de religieuses isolées sur les hauteurs de l'Himalaya, filmé dans un Technicolor flamboyant même si les décors studios font très fictifs, et certains personnages sont assez caricaturaux.
J'ai bien aimé ce film classique datant de 1949, Deborah Kerr splendide et touchante... Une ambiance bien exotique, de magnifiques photos... Un film à la fois religieux et humaniste...
Ce film, de 1947 (!), est absolument extraordinaire en matière de qualité d’image, que ce soit la netteté ou les couleurs Technicolor, absolument somptueuses. Cette caractéristique explique sans doute les notes très élevées pour ce film où les cinéphiles ont manifesté positivement leur réaction. Pour le scénario qui, si j’ai bien compris, explique la montée du désir charnel pour ces nonnes isolées dans l’Himalaya, le propos est sans doute un peu discret, même si on perçoit la critique du catholicisme qui interdit ces pulsions, pourtant bien humaines. Autrement, le jeu des acteurs est un peu suranné mais cet ovni mérite vraiment d’être vu.
Des nonnes sont mutees dans un ancien harem perché et isolé dans les montagnes de l'Himalaya mais peu à peu les lieux hantent les esprits des religieuses. Histoire super osée pour un film de cette époque. La mise en scène est bluffant de trouvailles et d'ingéniosité. Et la photo est juste magnifique avec des plans qui pourraient s'apparenter à des tableaux. C'est visuellement exceptionnelle. Après le jeu des acteurs et certaines scènes ont pris tout de même un petit coup de vieux. Mais très bonne surprise tout de même.
Comment des nonnes perdues dans les montagnes et qui s'engueulent peuvent autant passionner? Une photographie comme on en voit rarement, des cadrages impossibles et pourtant magnifiques! Il se dégage quelque chose de profondément malsain qui dérange longtemps après la fin de la vision du film! Des acteurs profondément impliqués, qui sont pourtant des stéréotypes (le beau mec, la folle, et la perfectionniste). Peut on faire un film érotique avec des nonnes et sans le moindre sein? Regardez le Narcisse noir!
Certaines images de cet opus sensuel et procédurier sont d'un esthétisme magnifique.
Des couleurs grandioses sur un site isolé, froid et venteux domicile temporaire de toute une évacuation sensorielle impossible à comprimer malgré la parole donnée.
Être religieuse et investie ne peut empêcher un esprit d'endormir un sensitif virulent.
L'isolement et l'attrait de la mission s'évapore vite devant un besoin d'exister basé sur la dominance, la jalousie, la volupté et la convoitise.
Un film étrange et surprenant sur la solitude, mère d'un désir menant vers la folie ou la réminiscence des souvenirs des esprits privés d'indépendances pensives.
Le rejet ou l'énorme difficulté de porter un uniforme d'éthique consumant par ses contraintes toutes les passions interdites.
Un film qui par son histoire coloniale et son romanesque échevelé a tout pour tomber dans le du kitsch et qui reste pourtant captivant, une cinquantaine d’années après son tournage. Le scénario est étonnant, cette situation d’un couvent de nonnes catholiques s’installé dans un ancien harem d’un prince des montagnes de l’Inde… Le huis clos féminin, avec ses sentiments exacerbés fonctionne parfaitement bien. Le film se base sur un fait avéré : l’Inde est le pays des extrêmes et rend fou les européens qui s’y perdent. Visuellement,la mise en scène, la photos, le jeu des couleurs vives, sont au diapason de cette réalité. C’est réellement splendide à regarder. Les interprètes, D. Kerr au premier chef, une des plus grandes actrices britanniques, apportent une contribution décisive à la réussite de l’œuvre.
Encore un chef-d'oeuvre pour Michael Powell. Un film d'une puissance exceptionnelle, peut-être le plus fort en ce sens dans l'intensité psychologique donnée à chacun de ses personnages. Poweel est manifestement attiré par cette histoire forte et en dehors du temps où le mal et le bien s'entremêle dans une atmosphère alourdie par les éléments. Powell, au diapason de ses décors, de l'équilibre fragile dans lequel évolue chacun de ses personnages, joue les virtuoses, tire le meilleur de sa caméra, magnifie chaque instant, jusqu'à la scène culte de la cloche et de la chute dans le précipice. Mais que serait le génie du réalisateur anglais sans l'interprétation sublime de ses actrices, Déborah Kerr en tête, qui interprète là son meilleur rôle à l'écran. Un monument du cinéma.
Esthétiquement, le film est très réussi : il y a beaucoup de couleurs, qui contrastent avec la sévérité des tenues des religieuses. Il y a aussi le choc des cultures, qui est très bien traité, puisqu‘on arrive peu à peu et de façon très naturelle à l‘acceptation mutuelle. La sœur devenue folle fait vraiment peur, ses dernières scènes sont particulièrement intenses.
Un groupe de nonnes installe un couvent dans le nord de l'inde dans un ancien sérail. Le film étonne par son originalité du propos. Dean (le heros masculin) moque les croyances et les nonnes sont plus femmes que nonnes. Les plans sont trés elaborés, les decors (tout en studio) soignés. Un film pour cinéphile indispensable.
Une belle qualité pour la photographie, l'esthétisme du film mais un scénario tellement plat.... Il faut attendre le dernier épisode pour que cela décolle un peu. Le seul intérêt pour cette mini-série aurait été de tomber dans de l'horreur ou du terrifiant de manière plus franche, mais on sent bien la patte de Disney qui veut faire de l'épouvante tout en ne faisant pas peur. Les autres thèmes tombent dans le même travers, on suggère sans explorer.
L’impossible installation d’un couvent-école-dispensaire dans les montagnes de l’Himalaya par des religieuses inexpérimentées. Plutôt film d’aventures avec de belles images reconstituées en studio, une belle photo justement oscarisée mais aussi étude psychologique de personnages déracinés et vulnérables, et des scènes choc. En revanche, la description des mœurs indigènes reste condescendante.
"Black Narcissus" m'a beaucoup moins convaincu que "The Red Shoes". Cependant, il reste un très bon film. Des nonnes viennent enseigner dans les plus hautes hauteurs de l'Himalaya , dans un palais tout juste donné par un général indien.¨Petit à petit, les Soeurs du couvent deviennent hystériques , troublées par l'endroit. Redoutablement mis en scène par les British de Powell et Pressburger, ce qui m'a d'abord bien frappé ce sont les décors , absolument magnifiques. Pour ce qui est de l'histoire, je l'ai trouvé assez linéaire, il n'y a que dans la dernière demie heure que l'on est pris dans cette descente aux enfers morale. Possédant un Technicolor encore une fois à l'esthétisme impeccable, je suis ressorti assez déçu.