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Skipper Mike
85 abonnés
650 critiques
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5,0
Publiée le 15 juillet 2013
Un chef-d’œuvre à la beauté exquise ! La mise en scène est fabuleuse, les acteurs impressionnants, l'histoire originale. Un film tendu, questionnant la place du sexe sans l'Église, jamais montré mais toujours présent à l'esprit : jusqu'à quel point est-il possible de refouler le désir ? Un long-métrage assez ancien et pourtant très actuel. À noter l'excellence du personnage de Mr. Dean, interprété par David Farrar, extraverti et irrévérencieux, mais terriblement désirable, et dont la voix douce est un pur enchantement. Entre drame et humour, "Le Narcisse noir" est une œuvre ambiguë mais immortelle.
J'ai eu du mal à rester jusqu'au bout. Pour sûr c'est un des meilleurs films des 40's, la photographie est superbe, j'ai trouvé les décors vraiment beaux, du miel pour les yeux. De plus l'historie est très intéressante et fondatrice du genre, mais ça a assez mal vieilli dans l'intrigue, le jeu d'acteurs et le rythme du film. Attention alors ce n'est pas du cinéma de divertissement, c'est pour les artistes !
Il manque a ce film de l´authenticité ,on a l´impression que tout se joue dans des decors d´hollywood ,ce scenario a ces scenes surfaites comme il y a 70 ans ne montre pas vraiment ce magnifique pays des contreforts de l´himalaya et la culture de ce peuple y vivant ,nous avons une vision colonialiste de primitifs .J´ai été tres decu comment la presse a donner 5 etoiles a ce film?Et comment la soeur se transforme en femme fatale apres etre passé chez le coiffeur á 300 $ celui a la disposition de la congragation dans ce trou perdu de l´himalaya ,tout sonne fabriqué dans ce film
En plein Himalaya, des nonnes décident de transformer un ancien harem en couvent. Sauf que les souvenirs de leur vie précédente, le passé du lieu, et la présence d'un bel Anglais vont générer des tensions et faire basculer le projet. "Black Narcissus" souffre de quelques longueurs, et aurait gagné à avoir une ambiance plus vénéneuse. Il n'en demeure pas moins un film impressionnant visuellement. En premier lieu, la photographie fait éclater les couleurs, jouant sur le blanc des religieuse, le vert de l'environnement luxuriant, et les couleurs vives des fleurs et vêtements exotiques. Le tandem Powell / Pressburger n'en reste pas là, avec pas mal de trouvailles visuelles, de séquences dérangeantes, et quelques plans très puissants. Les interprètes sont par ailleurs en forme, et surtout Kathleen Byron, bien frappée en nonne perdant les pédales. Enfin, le scénario aborde de manière implicite et fine les tensions érotiques qui vont étouffer le couvent. "Black Narcissus" est donc un classique à découvrir du cinéma britannique.
Ce qui m’a le plus frappé à la découverte de ce film c’est sa modernité pour un film de 1949. Cette histoire de bonnes sœurs qui créent un couvent dans un ancien harem dans l’Himalaya et dont les frustrations vont sembler s’exacerber au contact de ce lieu et d’un agent anglais est d’une audace incroyable pour un film de cette époque. Sa trame m’a beaucoup fait penser à « Les Proies » de Don Siegel. La tension entre les différents protagonistes est presque palpable et monte crescendo tout le long. Autre aspect marquant: sa beauté plastique; c’est une succession de tableaux en tous points remarquables. Un petit bijou de tension et de suggestion qui a traversé le temps de formidable manière.
Un chef d'oeuvre graphique doublé d'un film sur la folie qui se révèle assez prenant et interprété avec beaucoup de talent par des actrices convaincantes malgré des tenues un peu engoncées. Huis-clos terrifiant ponctué de quelques plans tétanisants qui filent vraiment le vertige (même si le tournage en studio se ressent parfois), le film file vite, dévoilant peu à peu ses enjeux et spoiler: le drame qui se noue . Une splendeur visuelle, un beau thème bien exploité, un film prenant parcouru de moments de cinéma assez exceptionnels. D'autres critiques sur
Le Technicolor a offert certaines œuvres à l’esthétique magnifique. Le Narcisse noir est de celles-là ! En effet, il est indéniable que le film de Michael Powell et d’Emeric Pressburger possède une photographie (signée Jack Cardiff) tout bonnement sublime. Le travail de composition et des couleurs fait que, à l’image d’un Barry Lyndon, chaque plan pourrait faire penser à un tableau et réussit à faire accepter sans aucun problème la présence visible de magnifiques matte paintings (le film ayant été tourné intégralement en studio). On pourra peut-être reprocher au long métrage le jeu des comédiens un peu exagéré typique de cette époque, une Inde fantasmée et un scénario qui n’est pas obligatoirement extrêmement passionnant et qui met un peu de temps à réellement démarrer mais la splendeur visuelle (récompensée par les Oscars de la meilleure photographie et de la meilleure direction artistique pour Alfred Junge) que nous offre le duo Powell-Pressburger (à la fois réalisateurs, scénaristes et producteurs via leurs société The Archers) compense ces faiblesses et fait que Le Narcisse noir est une œuvre qui reste dans l’Histoire du cinéma.
Le réalisateur à choisi de tourner en studio plutôt que de partir dans les décors naturelles de l'Inde de peur que le paysage écrase son film, c'est son choix, mais, cela ne veut pas dire qu'il avait raison. Car même, si on peut saluer la prouesse de créer des décors en 1947 pour un film qui se veut exotique, aujourd'hui, cela sonne faux et dessert le but initial. L'isolement, l'altitude joue bien des tours à ses nonnes, dont les bouleversements sont multiples, et où la folie n'est qu'un échappatoire parmi d'autres. Un film de femmes, avec un seul homme majeur dans la distribution; mais cela suffit à leur faire penser au pécher originel et à les faire douter de leur croyance, leur monde vacille, les plus vils sentiments refont surface et les tourmente chacune à leur manière. Le palais, autrefois dédié à un harem, à la débauche ne va pas les aider dans leur mission, la gardienne à moitié folle et hystérique est aussi pénible pour le spectateur que pour les nonnes. Un message qui se veut subtile, mais qui est parfois soporifique, il faut noter le charme de la jeune Deborah Kerr caché sous la cornette et, surtout, la beauté sauvage de la très jeune Jean Simmons, dont le regard perçant hypnotise plus que l'ensemble du film.
Ecoutes bien toi le cinéphile en herbe, car voici le plus grand film de l'association Powell-Pressburger, le plus grand film en technicolor (encore bravo à Jack Cardiff, chef-opérateur), mais surtout le plus grand film sur le désir. Tu sais peut-être déjà, qu'il a influencé Scorsese et Tavernier, mais cette oeuvre à part entière soulève le voile de la condition féminine et nous entraîne dans un voyage dans les tréfonds de l'âme de celle-là, résultat : Deborah Kerr et Kathleen Byron n'ont jamais été plus belles qu'en nonnes, cette derniere representant le double de cette premiere, les pulsions que l'ordre religieux veut à tout prix bannir, au prix de refoulements dangereux pour l'âme humaine (à la manière de la magnifique scene de poussée fievreuse chez Byron, où l'écran se teinte brutalement d'un rouge écarlate). C'est cette mise en scène de la répression du désir qui entraîne paradoxalement celui-ci. Comme dirait Scorsese, encore merci Michael !
Un bon film, qui n'a pas pris une ride, et qui dresse une ribambelle de portraits tous très intéressants, notamment celui de Mr Dean. Un très bon duo d'actrices centrales permet au suspense d'être efficace, et la musique très pressante s'apparente à l'atmosphère du lieu. A voir!!
La force du Narcisse noir est avant tout visuelle (car au niveau de l'histoire on peut juste regretter que certains aspects ne soient pas plus développés) et il est incroyable de savoir que tout est ici quasiment tourné en studio, les couleurs sont flamboyantes et envoûtantes. Les acteurs sont imprégnés de leur personnage et la scène de la folie de Soeur Ruth est le summum du film. Le Narcisse noir est un chef-d'oeuvre qu'on savoure.
Voir ce film aujourd'hui, c'est une plongée dans le cinéma des années quarante : le thème, l'interprétation, la réalisation, l'utilisation de la couleur, tout cela dégage un charme désuet pour le cinéphile. Mais, c'est aussi les limites de ce film qui a considérablement vieilli.
On ne peut nier que le Narcisse Noir possède d'évidentes qualités artistiques. En effet, que ce soit la magnifique photographie en Technicolor de Jack Cardiff et les superbes décors de Alfred Junge - qui vaudront à ce film deux oscars amplement mériter - cette oeuvre est de ce côté une totale réussite. Par contre, je n'ai pas trouvé cette histoire - qui parle d'une communautée de religieuses qui veut s'établir dans une région lointaine de l'Himalaya - toujours très captivante. Néanmoins, ce long métrage possède d'autres atouts à son effigie, notamment une mise en scène très inspirée du duo Powell - Pressburger et une solide interprétation du casting, en particulier celle de Deborah Kerr qui est excellente dans le rôle de la Soeur Clodagh. En conclusion, il s'agit pour moi d'une oeuvre à découvrir pour le grand public, même si l'histoire pourra sans doute en dérouter plus d'un.
Ayant essentiellement pour sujet le masochisme ou d'autres pulsions déguisées sous des prétextes divers, "Le narcisse noir" séduit dans son genre par ses descriptions de scènes de nonnes le + souvent haut-perchées en dialogue permanent avec leurs dieux, malgré un tempo plutôt lent - mais certes compréhensible -: Bien évidemment la descente est fatale.