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pierrre s.
430 abonnés
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3,0
Publiée le 18 octobre 2017
Présenté par tous comme un immense chef-d'œuvre, je dois confesser qu'Une question de vie ou de mort, m'a laissé un peu sur ma faim. De la poésie, de l'amour, de la couleur, une histoire originale... oui! Néanmoins, on ne passe pas un grand moment. L'intérêt peine à être maintenu et la naïveté du propos a pris un coup de vieux.
Ce film fantastique est l'un de mes préféré,il fut réalisé après guerre par les maîtres de la poésie anglaise,le duo Michael Powell et Emeric Pressburger qui furent également les maîtres du Technicolor britannique.
L'idée du paradis en noir et blanc et du terrestre est une incroyable trouvaille.
Seul le cinéma peut nous permettre de rêver à ce point et l’entente entre les deux ‘’archers’’ fait merveille dans ce film fantastique qui prône intensément les sentiments amoureux. Bien sur, tout le monde ne peut pas s’extasier devant de telles fantaisies aussi libres qu’audacieuses et aussi dénuées de complexes. Le ridicule est souvent présent mais il est compensé par un humour parfois assez fin et une vision intéressante des événements. Le tribunal de l’au delà est par son ampleur une image forte de toutes les angoisses subies par les générations de nos prédécesseurs. Question symbole : l’opposition entre ce qui est décrit comme un territoire angélique en noir et blanc et notre bonne vielle terre pleine de couleurs est rassurante, il n’y a pas urgence à y aller. Quant à l’amour symbolisé par une larme recueillie hors du temps sur une pétale de rose, nul autre qu’un poète aurait pu le trouver. ‘’The archers’’ en sont deux sans l’ombre d’un doute. Film qui risque d’en surprendre plus d’un et d’être beaucoup incompris.
Ce qui frappe à la vision de A Matter Of Life And Death c’est l’imagination fertile de nos compères Powell et Pressburger qui signent ici une œuvre très originale. La réalisation est superbe et les astuces utilisées comme le changement noir et blanc/couleur, l’arrêt du mouvement fonctionnent très bien, tout autant que la musique. Le monde de l’au-delà comporte son lot d’images oniriques tout en comportant une certaine dose d’humour bienvenue. L’interprétation est bonne globalement, David Niven et Roger Livesey s’en sortent très bien mais je suis moins enthousiaste au sujet de Kim Hunter qui donne un ton peut-être un peu trop langoureux aux scène romantiques et Marius Goring qui joue un révolutionnaire français un peu caricatural, surtout dans l’accent. Ce qui embête un peu dans le film c’est sa vocation à traiter des relations britanno-américaines, notamment lors de la première partie du procès. Cela place le film à l’après-guerre, lui enlevant un caractère universel souhaitable pour la morale très simple du film : « love is heaven and heaven is love». En tout cas A Matter Of Life And Death est un très bon film qui se doit d’être vu ne serait-ce que pour son originalité.
S'inscrivant habilement entre rêve et réalité, ce joli conte fantastique possède un charme désuet, agrémenté par un beau traitement chromatique qui jongle entre la flamboyance du Technicolor pour les scènes terrestres et un noir et blanc bleuté pour les scènes célestes. Le récit est conduit avec efficacité et séduction par Michael Powell et Emeric Pressburger, jusqu'à la séquence du procès qui s'éternise malheureusement en digressions maladroites sur les rapports entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. Passage manifestement obligé pour ce film commandé par le ministère de l'Information britannique. Mais passage bien lourd. Ça va mieux quand on revient au conte avec une morale finale certes gentillette (rien ne résiste à l'amour...), mais surtout une pirouette amusante qui remet tout le récit en perspective. C'est plaisant même si, au bout du compte et du conte, on peut préférer d'autres films de Powell et Pressburger, tels que Colonel Blimp, Le Narcisse noir ou Les Chaussons rouges (leur chef-d'oeuvre).
Cest une romance belle par sa simplicité, touchante par sa naïveté, adorable par son optimisme. Une question de vie ou de mort fait du bien. (...) Comme laurait dit Lubitsch, "le ciel peut attendre". Ici, il le fait merveilleusement bien. Lun des films préférés de Martin Scorsese.
superbe, sublime, surréaliste, onirique, psychédélique...un très grand film!!...d'une modernité ébouriffante qui laisse bouche bée...j'ai rarement vu un film qui ait autant approché le monde des rêves à part certain Bunuel ou Oliveira....ça date de 46 mais ça reste fascinant d'originalité et de beauté...la rencontre de la couleur et du noir et blanc est d'une beauté incroyable...Gondry devrait en prendre de la graine (peut-être l'a-t-il pris)...à voir de toute urgence...entre série B des 50's, épisode de Twilight Zone et approche hollywoodienne du fantastique et de la romance...une grande leçon de cinéma et d'humour, de subtilité et profondeur (après tout, ne s'agit-il pas d'une métaphore métaphysique sur la mort et l'amour ?)..Eros ou Thanatos ? that's is the question ....Amour ou destruction ? Belle mort ou vie laide ? CHEF D'OEUVRE...
Complètement désuet, ce film annoncé comme un chef d’œuvre ne passe plus la rampe. Effets spéciaux datés, intrigue grotesque, personnages ridicules... Et c'est d'un bavard ! Powell qui nous avait enchantés avec Les Chaussons Rouges livre là une œuvre assez laide, aux couleurs criardes et à l'esthétisme toc.
Powell et Pressburger livrent une perle du cinéma fantastique, d'une surprenante modernité, que ce soit dans la virtuosité technique de leur mise en scène, dans leurs audacieuses envolées narratives et dans leur direction d'acteur. Poème cinématographique, alternant couleurs et noir et blanc, ce film est époustouflant de magie, d'émerveillement et d'enthousiasme. Impressionnant.
L'amour est-il plus fort que la mort ? Véritable hymne à l'amour, un conte fantastique qui a un peu vieilli mais visuellement flamboyant, avec une utilisation habile du Technicolor et du N&B.
Wow, je ne m'attendais pas à me prendre une telle claque... Je pensais avoir affaire à un grand film... Mais c'est plutôt un grand chef-d’œuvre. Encore une fois, Powell et Pressburger livrent une œuvre d'une finesse absolue.
Avec de surcroît une mise en scène incroyablement imaginative (ces vues hallucinantes de l'Au-delà), tout en restant parfaitement maîtrisée (ces cadrages). Ajoutons que le Technicolor flamboyant ne gâche rien.
Mais ce qui m'a mis knock out, c'est cette capacité des deux auteurs à nous faire passer du rire aux larmes, avec un humour tellement subtil, so british... Quelle autodérision ! Et puis cet amour de Powell de la France et des Français fait tellement de bien... Incroyable de se dire qu'il s'agit d'un film de commande : ils l'ont tellement transcendé, c'est du pur génie !
Franchement, impossible de mettre moins que la note maximale... Quelle œuvre géniale et attachante ! Peut-être que Les Chaussons Rouges rejoindront ce film dans mon panthéon powellien, c'est un film tellement dense qu'il faut plus d'un visionnage pour l'appréhender correctement. En attendant, Une question de vie ou de mort figure tout en haut...
C'est le premier film que je vois des deux cinéastes Michael Powell et Emeric Pressburger et je crois que je ne vais pas m'arreter la car 'Une question de vie ou de mort" est pour moi un chef d'oeuvre. !! Un long métrage Britannique réalisé peu après la seconde guerre mondiale qui a du faire date dans l'histoire du cinéma à l'époque (le film date de 1946) et c'est à la fois tordu et jolie en mème temps . Pendant les bombardements, un pilote sur le point de se cracher en avion parle en radio avec une femme et lui fait des confidences de messages tendres a exprimer envers les siens et mème envers elle. Ensuite, il y a le paradis qui est en noir et blanc qui reçoit les pilotes décédés mais il en manque un, le confident principal qui lui ne sait plus si il est en vie ou mort car son histoire a une mise en scène en couleurs donc il est perdu et il y a la femme de la radio à ses cotés. On se sent un peu perdu dans ce long métrage mais il y a des plans superbes voir grandioses auquel on ne croirait pas qu'il soit réalisé en 1946, les couleurs, les images, tout est splendide. On reconnait quelques acteurs qui feront du chemin par la suite au cinéma comme le toujours remarquable David Niven ou dans les seconds roles Raymond Massey et Richard Attenborough. Un film majestueux a ne pas manquer.
Bien que la dimension propagandiste soit manifeste, elle est présentée avec cet humour flegmatique british irrésistible incarné parfaitement par David Niven! Prônant l'amour fraternel à travers le symbolique coup de foudre entre une Américaine et un Anglais, cet hybride entre dimension surnaturelle, romance et procès s'équilibre fort bien grâce à un rythme dynamique et à diverses trouvailles amusantes notamment via les seconds rôles. Aux effets spéciaux vieillis et à la réalisation classique s'opposent des dialogues ciselés, riches en références culturelles, en ton caustique et en ode optimiste liée à un contexte moral évident. Fort plaisant!
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, un pilote britannique est contraint de sauter sans parachute de son avion en flammes. Il en réchappe miraculeusement, et commence une idylle avec une jeune Américaine. C'est alors qu'un individu vient lui expliquer qu'il s'agit d'une erreur, et que sa place est bien au royaume des morts ! Le tandem Michael Powell / Emeric Pressburger livre là une œuvre particulièrement inventive. Outre les jeux d'alternance sur la couleur et le noir et blanc, ou les effets spéciaux excellents pour l'époque (les vues de l'univers, l'escalier inter-dimensionnel...), le scénario regorge de bonnes idées. Le mélange de fantastique et de romance s'avère particulièrement poétique et élégant, tandis que l'intrigue évoque également les relations Américano-britanniques, et la mixité culturelle aux USA ! Le tout sans se mêler à des thématiques religieuse, le film se centrant sur l'idée de la mort, et d'un univers à priori supérieur au "simple" monde des vivants. La réalisation est quant à elle percutante, jouant à merveille sur les couleurs, les décors surnaturels, et le contraste entre les deux monde. Un must du cinéma britannique.