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🎬 RENGER 📼
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4,0
Publiée le 26 août 2009
Pendez-les haut et court (1968) démarre comme un western intimiste, indépendant et à petit budget (décors pauvres, peu d’acteur, lenteur de la mise en scène) et puis tout s’accélère lorsque le destin du héros prend une toute autre tournure. Un homme bien sous tous rapports est victime d’un lynchage par une poignée d’hommes qui l’accusent de meurtre. Pendu haut et court, il survit à sa mise à mort et décide de se venger. Le film de Ted Post est un western qui a pour thèmes principaux, la vengeance, la rédemption et la justice (cette dernière est en plein essor et évite aux bandits de se faire pendre au beau milieu d’une plaine, sans même avoir été jugé). Comme à son habitude, Clint Eastwood excelle dans son rôle habituel de justicier solitaire.
Un pur moment de cinéma réalisé par le trop méconnu Ted Post ("La Planète des singes"). Magnifié par l'interprétation inouïe de Clint Eastwood (véritablement habité par son personnage de Marshall vengeur et sans pitié), le film est une descente aux enfers continue qui s'ouvre par la scène culte du lynchage de Cooper et se termine par l'exécution collective et arbitraire des condamnés. Insoutenable ! Le scénario est un pur bijou sur lequel Ted Post s'appuie en permanence pour réaliser un film hors du temps et incontournable.
Premier gros succés dans un western U.S., Clint Eastwood s'affirmait comme une vraie vedette dans cette histoire de vengeance ou un homme pendu et laissé pour mort revient comme U.S. Marshall pour se venger. Plus qu'un western, le film nous propose une vision sombre de la justice présentée comme cruel et implacable avec un Eastwood campant un rôle bien éloigné des Callahan et cie allant même jusqu'à éprouver de la pitié pour certains de ses agresseurs.
Clint Eastwood n’en est pas à son premier coup d’essai dans le domaine du western, chacun paraissant aussi originale qu’un autre. Si "Le bon, la brute et le truand" reste son rôle le plus marquant, d’autres et nombreuses prestations ne perdent toutefois pas de vivacité."Pendez-les haut et court" ne déroge pas à la règle et sait se montrer audacieux.
Clint Eastwood, devant la caméra cette fois, pour un western prenant. Un thème musical principal admirable hausse l'ambiance sombre du film tant dans son scénario que dans le personnage incarné par Eastwood. (3,5/4)
C'est un bon western de Ted Post dont je ne connais pas vraiment d'autres films je dois dire. C. Eastwood est le héros du film, un peu clivant, mais le justicier qu'on attend ou presque. Eastwood fait du Eastwood et ça fonctionne. D'autant plus que le scénario est très bon. La justice et comment la rendre, favoriser la relaxe ou plutôt la fermeté, tel est le thème du film. Chacun a sa façon de voir les choses, de sa position.
Après la trilogie du dollar de Sergio Leone, ce western de Ted Post mettant en vedette Clint Eastwood paraît forcément bien fade. Ayant échappé de justesse à la mort suite à un lynchage alors qu'il est innocent, Jed Cooper se voit confier le rôle de Marshall par le juge de Fort Grant dans l'Oklahoma , ce qui l'empêche de faire justice soit même. De fait, on est loin des règlements de compte habituels dans ce genre de situation, d'autant plus que le scénario propose une succession de débat sur la justice. En découle un certain manque de rythme et d'action, ainsi qu'un Clint Eastwood frustré en permanence, beaucoup plus docile que son personnage d'"homme sans nom". En revanche, la musique de Dominic Frontière est elle exceptionnelle et colle parfaitement à l'ambiance.
Après une introduction fracassante (comprenant un générique assez original pour l'époque), Pendez-les haut et court démarre et s'enchaine comme n'importe quel western : une histoire de marshal à moitié-vengeur à moitié-défenseur de la loi jusqu'au-boutiste, des décors et costumes d'époque, des bagarres virulentes, de belles pépées et des chevauchées dans le désert... Rien ne manque dans ce western traditionnel toutefois plus proche d'un épisode de la série Au nom de la loi que d'un film de Sergio Leone... Car Pendez-les haut et court possède son lot d'imperfections... La musique du peu réputé Dominic Frontiere n'est pas vraiment mémorable (chose quasi-importante pour un western), restant quelque peu classique. Ensuite, les personnages ne sont pas tous suffisamment exploités pour devenir attachants, les seconds rôles les plus marquants restant principalement Pat Hingle et la jolie (mais piètre actrice) Inger Stevens. Vient ensuite un montage peu brillant et un scénario aux airs de déjà-vu, le tout dans un format pas assez poussiéreux ou du moins trop propre pour étoffer toute la violence qui se dégage de cette éternelle histoire de vengeance et de redressement de torts. Premier western de Clint Eastwood après la trilogie de Sergio Leone, l'acteur change donc de registre pour un rôle de héros sympathique bien rasé et bien habillé, faisant régner l'ordre de façon presque banale comme un vulgaire épisode de série TV. Car ce qu'il manque au final au long-métrage demeure indéniablement ce petit quelque chose poignant et viscéral qui faisait le succès de la trilogie de Leone et qui rabaisse le film du téléaste Ted Post à un simple western on ne peut plus classique. Au final, Pendez-les haut et court ne s'avère pas être le meilleur film où notre cow-boys préféré chausse ses éperons mais reste tout de même un sympathique long-métrage tout au plus agréable à défaut d'être mémorable.
Bon western. Clint Eastwood interprète très bien un shériff qui veut retrouver des hommes qui l'ont lynché. Bon scénario, belles scènes d'action, belle musique.
Un bon western, pas l'un des plus mémorables avec Eastwood, mais il tient la route. "Pendez-les haut et court" vaut surtout par sa noirceur, malgré le manque d'originalité du scénario, qui se limite à une banale histoire de vengeance. Plus proche du western spaghetti que du western classique.
On connait presque par cœur les films de la trilogie du dollars, westerns les plus connu de Clint Eastwood. On connait évidemment les westerns qu'il a réalisé, tel "Impitoyable" ou "Pale Rider". On connait moins en revanche les westerns ( et puis les films en général ) américains dont il a seulement participé en tant qu"acteur. Et c’est un tort, car pour la plupart ( je ne les ai pas tous vue c’est pourquoi je ne dis pas "tous" ) il sont bons. Même très bons, comme c’est le cas ici. L’histoire se rapproche du genre italien ( un paysan cherche à se venger des types qui ont faillis le pendre ) mais tout en gardant les codes de l'américain( bonne morale, le héros deviens un Marshall ). Cependant ce n’est pas ce qui empêche le film de critiquer le système judiciaire, à travers un juge injuste justement. Mais le film ne serait rien sans le jeu très bon ( comme toujours ) d'Eastwood, avec toujours ce faciès sombre et haineux, faciès qu'il gardera jusqu'à la scène d’exécution finale, jouant sur le côté fantomatique du vengeur. La réalisation est également très efficace, et la mise en scène certes classique mais non moins sympathique. Bref, un très bon Eastwood qui gagnerai à être connu.
Clint Eastwood abreuve sa soif de vengeance dans cet Ouest où règne la loi du plus fort. Titulaire d'une l'étoile de shérif, il porte fièrement les valeurs d'honneur et de justice qui font défaut à son environnement. Un western de qualité, qui va assez loin dans la psychologie des personnages. Un classique qui se laisse voir et revoir.
Un film sur la difficulté de passer outre la vengeance pour faire confiance à la justice, justice qui, humaine, a aussi ses défauts. Nous sommes généralement contre la peine de mort, mais quand un de proche est assassiné, qu'est-ce que la haine nous pousserait-elle à vouloir ou à faire ? Un Clint Eastwood parfait, une Inger Stevens sublime dont on tombe radicalement amoureux, mais aussi un malaise profond quand on assiste à la pendaison de tous ces hommes ...
Une histoire classique de vengeance, qui nous balance pas mal de clichés possibles et inimaginables dans le western.Ted Post se prend pour Sergio Leone, mais il en est trèèèèèèèèèèès loin, tellement sa réalisation est mollassonne, à part certaines scènes, comme le combat final.
La musique est plus crispante qu'autre chose, elle a vraiment pris un coup.
Le film est heureusement sauvé par son casting, et plus particulièrement Clint Eastwood et Pat Hingle, ainsi que par une certaine réflexion sur le système judiciaire américain. La fin assez ouverte peut, quant à elle, plaire ou frustrer, c'est selon.
Si on avait pas ça, ce film irait se classer parmi la masse de westerns sans âme ni talent comme on en produisait en masse dans les années 60.Il n'y a guère que ça qui lui permette de se détacher de cette masse.
Quant à l'idée de la secte du début, malheureusement, on restera sur notre faim, juste un prétexte à tirer sur quelqu'un.
Mais malgré tout, on est très loin de ce que l'on peut appeler un grand western.A voir au moins une fois pour les amateurs du genre, mais, perso, pas plus.