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pierrre s.
Après la trilogie du dollar, Clint Eastwood revient au Western, dans un film violent et désespéré où il interprète un homme blessé en quête de vengeance.
Après avoir tourné la trilogie des "dollars", Clint Eastwood revient aux States, fonde sa société de production Malpaso et s’octroie son premier rôle post-Leone. Réalisé par Ted Post et porté par une très bonne BO composée par Dominic Frontiere, « Pendez-les Haut et Court » est un western dans la pure tradition américaine mais ouvertement influencé par le style transalpin. Exécutée à coup de pendaisons publiques, la justice y est froide et expéditive, donnant au récit une singulière ambiguïté.
Western qui s'intéresse tout spécialement à l'exercice du droit et de la justice à la fin du 19ème siècle. Dans ce monde peuplé de voleurs de bestiaux et autres malfrats, les hommes ont du mal à accepter de ne pas se faire justice eux-mêmes. Un seul juge officie sur l'étendue immense de l'Okhlahoma et cherche à imposer la loi mais il manque cruellement de marshalls pour la faire appliquer. C'est dans ce contexte que prend place l'histoire de Jed Cooper, alias Clint Eastwood, qui va être tiraillé par la vengeance après avoir été sauvé d'un lynchage abusif. Tout tourne autour de ce personnage dont le charisme est pour beaucoup dans l'intérêt du film.
gabdias
Si l’on pourra toujours reprocher quelques absurdités scénaristiques, une mise en scène pas toujours parfaite, on ne peut nier le génie de ce western qui sort du terrain maintes fois vu de la vengeance et surtout celui de C.Eastwood simplement exceptionnel. Quand à cette scène de pendaison en public, du grand art !
Excellent western signé Ted Post qui nous offre une réflexion très réussie sur la justice, parfois expéditive et la peine de mort en reprenant les codes et l'univers du western ! A peine débarqué d'Europe, Eastwood endosse à merveille le rôle d'un cow-boy lynché à tort, qui intègre la police d'un territoire où la loi ne s'est pas encore imposée. A la fois froid, dur parfois mais aussi pleinement humain le grand Clint évolue avec brio, une expression du visage, un geste lui suffisent bien souvent. Si l'on peut parfois reprocher les petites facilités scénaristiques façon "cow-boy immortel", Ted Post parvient à emmener son spectateur dans les méandres de la justice humaine, de la question de l'ordre. La partition de Pat Hingle est d'ailleurs remarquable en juge d'apparence impassible. Le casting cinq étoiles est époustouflant avec en plus Ben Johnson, Inger Stevens, Bruce Dern, Ed begley, LQ Jones ... Dans sa réalisation, Post allie efficacité et réalisme dans sa mise en scène : crasse et violence, la séquence de l'exécution publique est d'ailleurs certainement la plus réussie. Le tout sur une superbe partition de Dominic Frontiere se laisse déguster avec un réel plaisir, celui d'un amoureux du western, adorateur du cinéma populaire, engagé.
Western de transition, tourné sur les terres de l'oncle Sam, on ne peut pas s'amuser avec le genre comme l'a fait Sergio Léone, mais, même s'il est difficile de sortir des stéréotype, ce western a l'ambition, de mettre un pied dans la disgression. C'est un peu plus brut, la curiosité malsaine des hommes, des femmes, des enfants montre bien la décadence d'une société. La loi des hommes transgressé par d'autres hommes, la loi du talion, est-ce de la justice ou une simple vengeance, même le personnage féminin, est torturé, violenté au plus profond de sa chaire. Alors certes, on est pas dans un western qui va révolutionner le genre, mais il va poser les jalons des Hordes sauvages et autres westerns des années 70.
Redzing
Un innocent lynché survit, et pourchasse ses bourreaux en tant que marshall. La réalisation de Ted Post, lorgnant par moment vers le western spaghetti, est assez anodine, pourtant "Hang'em High" est plutôt prenant. Les interprétations de Clint Eastwood et Pat Hingle sont très solides, et le propos sur la justice est intéressant. On est en effet bien loin d'un film de vigilante, puisque la justice constitutionnelle y est vue comme nécessaire, même si elle doit se révéler tristement expéditive pour s'imposer.
Un très bon western avec Clint Eastwood et Denis Hopper à la fin des années 1960 dans la grande lignée de ses films se passant dans le far west américain.
Premier film américain où Clint Eastwood joue le premier rôle, Pendez-les haut et court est stylistiquement un western très classique. C'est d'un point de vue thématique que le film s'éloigne du classicisme hollywoodien. En effet, le principal intérêt du film concerne sa réflexion sur la justice expéditive, globalement très critique envers elle. Ted Post y montre que la volonté de se faire vengeance soi-même sans passer par la justice est souvent cause d'erreurs dramatiques. De même, il montre l'approximation de la justice "officielle" quand elle veut essentiellement plaire au peuple.C'est sûrement la réussite de ce travail qui poussera Eastwood à réengager Ted Post pour Magnum force, épisode de l'inspecteur Harry au thème assez similaire. Outre son sujet, Pendez-les haut et court est un bon western réalisé de manière efficace, ayant une musique assez mémorable de Dominic Frontiere et possédant des acteurs charismatiques (Eastwood bien évidemment, Pat Hingle, Bruce Dern...) mais dont la fin peut décevoir
spoiler:
car elle arrive avant que le héros ait achevé la mission qui lui tient tant à cœur (arrêter tous ceux qui ont tenté de le tuer)
. Un bon western qui est cependant loin d'être aussi marquant que les meilleurs films de ce genre interprétés par l'acteur (ici devenu également producteur).
. Un bon western qui est cependant loin d'être aussi marquant que les meilleurs films de ce genre interprétés par l'acteur (ici devenu également producteur).
Eastwood, après la trilogie du dollar, propose le scénario de ce film à Leone qui ne le prend pas, conduisant l'acteur américain a choisir de le produire lui même
Premier opus de sa compagnie de production Malpaso ( du nom de la rivière qui passait dans la propriété californienne du comédien), réalisé avec peu de moyens ( équipe réduite constituée des mêmes techniciens, utilisation des premières caméras portatives ) ce fut la plus grande réussite commerciale d'Universal.
Eastwood aborde ici la question de l'injustice de la justice, thème qu'il traverse comme un fil rouge dans sa filmographie.
L'acteur choisira Ted Post ( metteur en scène de télévision) qu'il avait connu sur le tournage de la série télévisée " rawhide " et dont il avait apprécié le travail.
Western américain qui reprend les codes du western spaghetti, il est servi par le charisme de Eastwood acteur exceptionnel.
Premier opus de sa compagnie de production Malpaso ( du nom de la rivière qui passait dans la propriété californienne du comédien), réalisé avec peu de moyens ( équipe réduite constituée des mêmes techniciens, utilisation des premières caméras portatives ) ce fut la plus grande réussite commerciale d'Universal.
Eastwood aborde ici la question de l'injustice de la justice, thème qu'il traverse comme un fil rouge dans sa filmographie.
L'acteur choisira Ted Post ( metteur en scène de télévision) qu'il avait connu sur le tournage de la série télévisée " rawhide " et dont il avait apprécié le travail.
Western américain qui reprend les codes du western spaghetti, il est servi par le charisme de Eastwood acteur exceptionnel.
Ce western avec Clint Eastwood est assez méconnu et je trouve ça plutôt injuste. Certe, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais je trouve que ce film se démarque par sa froideur et son histoire extrêment sombre. Un film très interressant.
Un bon film classique dont l'histoire est tres simple.
Les scènes de pendaison sont réalistes et spectaculaires.
Les scènes de pendaison sont réalistes et spectaculaires.
La souveraineté de la loi du Talion. Du Whisky. Le pucelage tardif d'une vieille fille offert à Clint Eastwood. La dénonciation d'une "justice" nullement aveugle incarnée par un petit technocrate besogneux. 1880, et pourtant si proche de nous.
Solide western d'un metteur en scène qui ne laisse jamais indiffèrent, "Hang'em High" de Ted Post met en scène une histoire prenante et particulièrement cruelle! Pendez les haut et court, à se faire traîner par un cheval dans le Rio Grande, une corde passèe autour du cou pour une scène d'ouverture qui donne le ton! Certainement pour que le spectateur se mette tout de suite dans la peau du personnage de Clint Eastwood qui interprète avec toute la conviction requise les scènes suivantes entre pendaisons, bagarres virils, coups de feu et règlements de compte, dont la B.O, excellente, s’amplifie à chacune des actions! Toujours aussi charismatique, Clint joue donc les shèrifs vengeurs dans ce film noir et dense où le hèros a èchappè de justesse à la mort après avoir ètè accusè à tort! Avec des têtes connus comme Pat Hingle en juge, Ed Begley en pourri de service et la belle Inger Stevens dont ce fut malheureusement l'un de ses derniers rôles! Et comme le dit si bien Clint: "Quand vous pendez un homme, regardez le bien."...
selenie
1er western "américain" de Eastwood après la trilogie de Sergio Leone. L'histoire est assez classique, un homme lynché par erreur tient sa vengeance après avoir obtenu l'étoile de marshall. Le scénario tente un parallèle pseudo-psychologique avec le passé difficile d'une femme mais ça reste une tentative faiblarde. La mise en scène est sans surprise, la caméra est trop peu fluide. Le gros point reste l'interprétation et surtout le face à face entre Cooper et le juge. Un bon western en sommes mais qui aurait gagné avec un réalisateur plus talentueux.
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