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pierrre s.
441 abonnés
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2,0
Publiée le 13 décembre 2017
L'absence d'un vrai point de vue nous empêche de nous plonger complétement dans l'histoire. On reste donc sur le côté, sans nous intéresser vraiment à ce film, qui pourtant avait tout pour plaire.
C'est un film typique à la française des années 70 d'un réalisateur assez méconu mais servi par Jean Rochefort et Michel Bouquet et une pléiade de seconds rôles Duschaussoy, Pellegrin, Castaldi, Cecaldi, Castel, Vlady, Biraud. Sur le papier ce film semble excellent, une histoire policière sur l'OAS dans les dernières années de son existence, mais cela ne passe pas super bien à l'image je trouve. C'est un peu lent, les scènes d'actions sont très moyennes et les acteurs ne semblent pas s'amuser réellement. Ca reste moyen. C'est dommage.
Les acteurs sont excellents, le réalisateur connait son boulot; oui, MAIS...... pourquoi mettre sur un même pied les terroristes de l' OAS et le gouvernement français. ." Sur des données établies par la Sûreté Nationale et la Préfecture de police d'Alger établissant un total de près de 2 200 morts et plus de 5 000 blessés, les décès sont causés par assassinats, attentats individuels, attentats collectifs, explosions et plasticages". (wikipedia). Sans oublier les victimes sur le sol français. L' OAS dégoûtait les Français; cela est certes dit dans le film par M. Vlady; alors, pourquoi faire croire qu' il s' agissait de Don Quichotte, sûrs de perdre le combat, mais l' accomplissant pour ... l' honneur (!!!!). , Dans ce sens ce film est malhonnête, fait les doux yeux à l' exploitation colonialiste; et l' on peut se demander pourquoi de si bons acteurs ont pu s' y compromettre.
Ce soir découverte d'un excellent film et d'un réalisateur que je ne connaissais pas! Les derniers sursauts de l'OAS contre les barbouzes et la Police. De chaque côté, un homme qui agit par devoir. Côté police, le commissaire joué par Michel Bouquet, côté OAS, le commandant, joué par Jean Rochefort. De chaque côté, des extrémistes prêts à tout. Un chef barbouze, joué par Raymond Pellegrin, côté OAS, un lieutenant para et un pied-noir. Ce film de René Gainville est une excellente surprise! Réaliste, pas manichéen, avec un fond historique bien restitué, une bonne histoire, un côté assez noir et désabusé.
Thriller politique à la française. Des hommes de l'OAS, militaires compris, veulent faire s'évader le Général Challe, pour cela il faut des hommes et de l'argent. Mais la police et les barbouzes de De Gaulle veillent. Bon film politique traité un peu comme un polard. Il y a de l'action et une bonne réflexion sur les problèmes de l'époque où l'Algérie ne devait plus être française. Une certaine vérité historique est conservée qui rend très crédible cette histoire, et il faut rendre justice aux acteurs qui ont joué dans ce film qui n'était pas en conformité avec la "bien-pensance" du moment. La réalisation est très honnête et est efficace, Gainville a du métier, les acteurs tous excellents. Cela se suit comme un bon film policier avec quelques poncifs du genre, mais l'ensemble est de très bonne facture. Musique de Magne.
Le Complot partait sur une bonne base mais ce film sur la guerre d'Algérie ou plutôt sur l'OAS (sur ce point on peut être gêner par ce film qui ne semble pas du tout condamner l'OAS) souffre de sa réalisation sans relief, le réalisateur ne parvient à nul moment à insuffler du rythme au récit qui comporte quelques longueurs et un peu trop de scènes de discussions par moment aussi. Le Complot repose surtout sur son casting qui réunit plusieurs grands acteurs du cinéma français.
Une tentative de réhabilitation de l'OAS qui sonne faux. René Gainville nous livre une version arrangée de l'Histoire : les membres de l'OAS auraient finalement été de simples nostalgiques, parfois un peu violents certes, en tout cas des patriotes dans l'âme. Leurs rapports avec les autochtones étaient d'ailleurs tellement cordiaux qu'on hésiterait presque à leur décerner le prix Nobel de la paix. Disons le clairement, les auteurs de ce film auraient bien eu besoin de se faire greffer plusieurs paires de couilles. A force de polir l'Histoire, on lui enlève toute sa substance. Un défaut qui se veut d'autant plus gênant que la qualité n'est largement pas au rendez-vous : qualité d'images dégueulasse, effets spéciaux dignes de Pif Gadget, des scènes d'action à hurler de rire tellement elles manquent de crédibilité. Par exemple, une âme perdue de l'OAS se fait tirer dessus au volant. Boum ! L'image est coupée puis on voit, après cet Ersatz de transition, le type ensanglanté encastré dans le volant. Plus loin dans le film, René Gainville nous montre au ralenti la chute enflammée d'un cascadeur, comme si cette rare cascade du film devait être mise en valeur d'un moyen ou d'un autre. Les dialogues font également pitié, comme le montrent les magnifiques interrogatoires que le personnage de Michel Bouquet mène dans les premières minutes : "De toute façon je sais que vous ne parlerez pas alors à quoi bon". Oui Michel, finalement à quoi bon regarder le reste du film puisqu'il ne s'y passe rien d'intéressant ? Le plus terrible, c'est de voir des monstres du cinéma français tels Jean Rochefort et Michel Bouquet pédaler dans la choucroute de la médiocrité à cause de ce navet. Leur talent est complètement bridé, bien que leurs prestations respectives soient excellentes. "Le complot", un film qui illustre donc le difficile travail de mémoire des Français après la guerre d'Algérie, et qui collectionne les mauvais points quant à sa réalisation.
Pas mal, une réalisation molle mais des bons acteurs, le scénario cherche à ménager la chèvre et le choux on peut dire que le réalisateur sort couvert! Cependant le film donne une légère idée de la situation.