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    Thomas l'imposteur
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    3,1
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    7 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2022
    C’est une vision de la guerre qui pourrait ressembler à Allemagne année zéro dans l’idée que l’on compare une destinée parallèle aux événements tragiques.
    Ici la société aristocratique et ses engagements. L’amour un peu. Les loisirs quand même. Et la jeunesse exaltée.
    Le film souffre un peu sur sa longueur malgré quelques envolées intéressantes.
    Moyen.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2016
    Après Mauriac et avant Zola, Franju adapte Cocteau, avec l'active collaboration de celui-ci, au scénario et aux dialogues. Un film très déconcertant qui, aux horreurs de la guerre de 14, mêle un texte très littéraire, accentué par la voix off de Jean Marais et le phrasé très particulier de l'étonnante Emmanuèle Riva. Ce côté irréaliste ou surréaliste est loin d'être déplaisant. Le personnage de Thomas, aventurier innocent, croyant à ses mensonges comme un enfant, est fascinant. Une très belle scène : un cheval au galop, la crinière en feu, au milieu des ruines. Un Franju différent, mais un Franju quand même.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    108 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Thomas l'imposteur est une oeuvre on ne peut plus étrange elle aussi, et d'une grande beauté. Même la direction d'acteurs échappe à toutes règles, les acteurs parlant avec une intonation proche de celle d'un commentaire en voix off. Sur un rythme lancinant, les personnages, des êtres déchirés et abandonnés de tous au moment de la désertion de Paris face à la crainte de l'invasion des troupes allemandes en septembre 1914, évoluent comme des silhouettes fantomatiques dans des lieux désolés, ce qui renforce encore le sentiment d'absurdité de la guerre. Il y a de grands moments, bouleversants, et l'aspect visuel est très fort, comme toujours chez Franju. Ce film fait partie des grands oubliés du cinéma français, tout comme Thérèse Desqueyroux que l’on aimerait bien revoir dans une édition prochaine. Quant à son oeuvre télévisuelle elle mériterait d'être réhabilitée, notamment Les rideaux blancs et La ligne d'ombre, qui font partie intégrante de l'oeuvre du réalisateur, l’un des plus importants qu'on ait eu en France.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    En 1964-65, Georges Franju rèalisait "Thomas l'imposteur", d'après le roman de Jean Cocteau, et nous donnait des images terribles (le cheval qui traverse subitement un village en ruine dont la crinière est en feu) à travers l'univers poètique de l'auteur d' "Orphèe". Une oeuvre littèraire qui fournit d'ailleurs la base d'un film hybride formant une ètrange parenthèse dans la filmographie de Franju, tant il est difficile de rester soi-même en adaptant Cocteau dont l'univers spècifique attire à lui pour l'engloutir tout èlèment ètranger qui tente de s'en approcher! Est-il vraiment celui qu'il dit-être ? Sinon pourquoi l'appeler "Thomas l'imposteur" ? Souvent fascinant, dècouvrez un destin unique (dont le rècitant est Jean Marais), dans une guerre 14-18 qui commença dans le plus grand dèsordre! Le gouvernement venait de quitter Paris pour organiser à Bordeaux, la victoire de la Marne! Et l'on voyait le dèsordre vivace, vainqueur de l'ordre massif, favoriser l'extravagance (à noter qu'une partie du mètrage a ètè tournè dans la belle ville de Beauvais). La reconstitution est le point fort du film (ce qui fait qu'on le regarde sans ennui) et contient de belles scènes propres à la beautè frèmissante d'Emmanuelle Riva en princesse devenue infirmière: la marche de Schubert, la promenade en Side-car au bord de mer...La guerre apparaissait à cette princesse comme le thèâtre de la guerre! Thèâtre rèservè aux hommes! Amoureuse folle des modes, lègères ou profondes, cette veuve ne pouvait se rèsoudre à vivre en marge du seul spectacle qui comptait dèsormais! Fort en gueule, Rosy Varte est en revanche agaçante! Quant à Fabrice Rouleau (le fiston de Raymond), il tire tant bien que mal son èpingle du jeu même s'il n'a aucun sentiment quand il parle! C'est très estimable mais ce n'est pas du grand Franju...
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2021
    Un scénario très intéressant montrant la guerre 14-18 sous divers aspects très documentés de la guerre vue de l'arrière durant le conflit. Hélas les moyens ont manqués pour ce tournage et les anachronismes fusent de partout à commencer par les maquillages et les coiffures ne correspondant absolument pas à l'époque du scénario. Autre mystère de ce film, le choix de Fabrice Rouleau dans le rôle titre. Comment Franju a-t-il pu engager un acteur aussi rigide et inexpressif ? Raide comme un piquet durant tout le film, récitant son texte comme une leçon à l'école, on comprend tout de suite que ce jeune homme ne fera jamais carrière dans la comédie...
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2013
    Merci à Patrick Brion et à son cinéma de minuit de diffuser à la télévision des films aussi rare à l'écran. D'autant plus que les films de Georges Franju sont malheureusement "tombés" dans un relatif oubli. Mis à part "Les Yeux sans visage", chef d’œuvre éternel du maître de l'image. Comme "Thérèse Desqueyroux", précédent film de Franju, le style visuel de "Thomas l'imposteur" désarçonne au premier abord, mais s'avère être une mise en image "collant" fidèlement à l'esprit du roman éponyme de Jean Cocteau.
    Sa mise en scène est un mélange d'académisme et de fulgurances poétiques saisissantes à la portée symbolique forte. Un sentiment d'étrangeté romantique noire, flirtant avec le merveilleux, se dégage de l'oeuvre pour mieux faire ressortir l'absurdité de la guerre et des combats, notamment le célébre plan du cheval à la crinière en flamme, la scène où la Princesse de Bormes (Emmanuelle Riva) et Thomas (Fabrice Rouleau) sont aux prises avec les bombardements sur le champ de bataille, où, encore, la manière dont Franju filme les plages du Nord, faisant ressortir par la beauté de ses plans larges, l'isolement des soldats, la désolation et les stigmates que laissent derrière eux les combats. Jean Cocteau n'aurait pas renier cette mise en image de son roman. Car, ici, la guerre paraît comme un "cauchemar" baroque et féérique. Il y aussi la figure surréaliste du personnage incarné par Rosy Varte (Madame Valiche) dans deux scènes qu'elle marque de sa théâtralité sombre et de sa fantaisie primesautière (le spectacle donné aux soldats).
    L'esprit de Jean Cocteau plane d'autant plus sur le film que le narrateur du film, n'est autre que Jean Marais, à la diction particulièrement théâtrale et poétique.
    Le choix d'Emmanuelle Riva (muse de Franju), à la voix et à la diction si personnelle et mélodieuse, dans le rôle de la Princesse de Bormes, participe à la poésie de l'entreprise. Quant au jeune Fabrice Rouleau, qui incarne Guillaume-Thomas de Fontenoy, le rôle titre, ses regards traduisent désarroi, souffrance et solitude.
    Certes, je ne peux m'empêcher de penser tout de même ce qu'aurait fait Cocteau de son roman, s'il l'avait lui-même réalisé. Certainement plus d'étrangeté et de baroque surréaliste que n'ose le faire Franju, peut-être "gêné" par le poids et l'ombre planante de Cocteau, qui a lui-même écrit l'adaptation de son roman qu'il comptait mettre en scène avant que la mort ne vienne le faucher.
    Cette retenue empêche Franju de s'affranchir de la vision du père de l’œuvre par peur de trahir son esprit, d'où un certain académisme figé. Alors qu'il fallait peut-être "trahir" la vision de Cocteau, pour faire de ce film une œuvre de Franju à part entière, où justement, l'atmosphère aurait été encore plus noire et poétique. C'est peut-être ce que Cocteau aurait "souhaité"...
    lionel deschamps
    lionel deschamps

    7 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Magnifique. La légèreté de Cocteau et la beauté d'Emmanuelle Riva.....
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