Le motel du film a été construit intégralement sur le plateau 27, le deuxième plus grand des studios Sony Pictures de Culver City. C'est un extérieur situé dans le désert californien, à une trentaine de kilomètres à l'est de Palmdale qui a été utilisé pour les scènes de conduite et les plans d'introduction. Etant donné que la majorité du film se déroule la nuit au coeur d'une tempête, James Mangold et Cathy Konrad ont pensé qu'il serait plus facile de contrôler l'environnement en tournant en studio.
Pour créer une ambiance d'oppression, James Mangold a collaboré pour la seconde fois (après Kate & Leopold) avec Mark Friedberg. Celui-ci explique : "Ma première tâche a consisté à rendre ce décor suffisamment captivant pour retenir l'attention du public pendant toute la durée du film."
Identity est l'occasion pour le réalisateur James Mangold et le comédien Ray Liotta de se retrouver sept ans après leur travail sur Copland.
Un des aspects originaux qui surprend dans Identity, c'est la révélation choc du film qui intervient longtemps avant la fin. C'est un choix délibéré puisqu'il permet au spectateur de modifier la perspective de ce qui se déroule et de se trouver impliqué à un autre niveau. Mais ce n'est pas pour autant que le suspense ne continue pas. Cathy Konrad, la productrice, dit à ce propos: "Le spectateur est entraîné par l'action et l'analyse qu'il en fait. Il cherche lui aussi à comprendre (...) les spectateurs auront beau chercher dans toutes les directions, ils seront surpris de toute façon !"
C'est l'originalité du scénario écrit par Michael Cooney qui a d'abord séduit la productrice Cathy Konrad. Elle explique: "C'est un film-puzzle envoûtant, un assemblage d'énigmes qui, à travers une vision décalée, vous surprend et vous fait frissonner. J'ai également aimé la variété des personnages, la puissance de leur rencontre."
Pour James Mangold, Identity représentait l'opportunité de travailler sur un genre cinématographique particulier: le thriller dans un lieu unique. C'est le cas de films comme Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, Alien, le huitième passager de Ridley Scott ou The Thing de John Carpenter.