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leparrainz
10 abonnés
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4,0
Publiée le 17 juillet 2007
Bon film de la part de Bertolucci qui avec the dreamers nous plonge dans la jeneusse de trois personnages en plein mai 68 à Paris. Film à mon sens étroitement lié avec les Amants réguliers ou l'on retrouve également Garrel dans le Paris du mai 68. Trés bonne intérprétation pour les trois acteurs, ils sont tous aussi bons les uns que les autres et je félicite en particulier Michael Pitt même si son accent est assez lourd tout le long du film. A travers ce paris de 68, on découvre un frére et une soeur qui sont siamois ( marque sur l'paule ) et qui vont faire la connaissance d'un jeune américain passionné de cinema comme eux. Trés intéréssant les rapports entre Green et Garrel qui vont jusqu'a la fusion et tout faire ensemble sans se quitter, relation qui est vue par Pitt comme malsaine. De plus, les nombreux paralélles avec des films des années 30-40 inclus dans le film est intéréssant et montre que le réalisateur trouve inspiration dans certains films passé. Les quelques scénes érotiques complétent le film mais n'étaient pas insipensables. En revanche, plusieurs choses me génent, tout d'abord le fait que ce film stigmatise mai 68 en montrant que ce sont les étudiants qui commence à attaquer la police alros que cela ne s'est pas toujours passé ainsi. De plus, je ne vois pas pourquoi Green prend le tuyau de gaz, c'est inutile dans le film et puis le pavé qui les sauve, je toruve cela un peu gros. Dommage que le film finisse de ctte facon.
Prenant et très bien filmé, ce film interroge mais laisse perplexe. C’est finalement le jeune américain qui s’en sort le mieux, car les films ne remplacent pas pour lui la vie et ses convictions non-violentes à la différence des bo-bo désœuvrés et entretenus. Mais on comprend son attirance pour Isabelle!
Un huit clos en plein Paris un peu étrange. Trois étudiant (un américain et deux français) vont se retrouver dans un appartement durant Mai 68 où une certaine utopie va s'installer entre jeux sexuelles, cinéphilie et découverte de soi. Les acteurs livrent une performance pas forcement facile (ils se mettent à nu) avec d'un côté, des jumeaux qui vivent en symbiose et qui ne peuvent quitter leur enfance et leur attachement l'un pour l'autre puis un jeune américain qui succombe à certaines folies qu'il n'a jamais osé faire (le plus sain des trois). Un film qui ne m'a pas spécialement emballé mais qui n'est en rien mauvais.
A la fois beau et perturbant. On est captivés par cette relation qui s'instaure entre les trois protagonistes ((Michael Pitt, Louis Garrel et Eva Green. Remarquables!)), on est happés tout entier dans ce Paris des années 68. Atmosphère gênant, particulier, voire malsain qui ne cesse de nous troubler. On peut aimer comme on ne peut pas aimer (les scènes nues) mais ça reste un bon film dans l'ensemble ! La fin cependant est assez troublante et fini en queue de poisson, dommage. Je mets 3 étoiles à ce film pour son esthétisme, et ces bons acteurs qui jouent à la perfection.
Plus de 60 minutes face à la poitrine d'Eva,ça nous existe!!!!Dommage que l'on ne voit pas plus le pénis de ces beaux messieurs !!!Enfin, ce film est un moment porno,rien de plus!!!Ce qui nous tient ,c'est encore et toujours de les voir à poil...Le vice du voyeurisme!!!Le lien entre les personnages n'est que fantasme , rien à voir avec ce que mai 68 a pu être et la complexité des rapports homme femme!!!Dommage!!!
Je n'avais pas encore vu ce film de Bertolucci et je l'ai trouvé intéressant à plusieurs niveaux. Tout d'abord pour ce qu'il raconte d'un relation entre un frère et un sœur (jumeaux), comme je ne l'ai jamais encore vu au cinéma, enfermés dans une relation passionnelle et fusionnelle qui les empêchent de s'épanouir individuellement. C'est ce que tentera de leur faire comprendre leur camarade, inviter à partager leur intimité, qui, devenant l'amant de la jeune-femme voudra faire évoluer (en vain ?) ce lien hors normes quasi incestueux. L'autre point qui m'a plu et leur amour du cinéma et les références faites à de nombreux films et à la cinémathèque (celle de Chaillot). Par contre la retranscription de l'ambiance si particulière de l'époque (mai 68), et notamment la scène finale de barricades ne m'ont pas du tout convaincues.
Alors que les films voyeurs sur le sexe font fureur aujourd'hui (je pense bien sur à "Ken Park" ou bien encore le plus récent et polémique "9 Songs"), "Innocents - The Dreamers" s'impose plus comme un film sur l'amitié et l'amour que sur un film sur la drogue ou un film qui montre le sexe pour le plaisir de montrer. "Innocents - The Dreamers" se passe pendant les manifestations de Mai 1968, un frère et une soeur et un ami à eux dans un appartement et la découverte du sexe. Le petit bémol de ce film, en plus de la réalisation très intéressante et originale de Bernardo Bertolucci (à qui l'on doit "Il était une Fois dans l'Ouest"), est l'apparition sans arrêt d'images et répliques sur le cinéma depuis les années 30. Normal puisque les héros sont des cinéphiles passionnés. Cependant, même les non cinéphiles apprécierons ce film voyeur, certes, mais beau et intelligent.
Comme souvent, je suis perplexe quant à certains films. Je ne connaissais pas et j'ai été progressivement happé par cet univers singulier. Une belle surprise. Je ne suis qu'un simple spectateur sans prétention.
Ce film est difficile a critiquer. Il parle de beaucoup de choses a la fois et on se sait pas laquelle va aboutire a la conclusion de l'histoire. A mon sens le film est gaché par un choix de musiques tres mauvais, mais il est bien filmé et captivant malgré tout. Mais il y a trop de points inachevés et l'histoire n'aboutie pas a mon sens. Pourtant, le suspence tiens jusqu'a la fin du film. Bref, une bonne realisation et un tres bon jeu d'acteurs, mais l'histoire est vraiment trop perchée.
J'ai hésité à mettre trois étoiles, mais The dreamers n'est pas un grand film. Bertolucci nous offre un film bien réalisé, agréable à regarder avec son côté provocateur: Louis Garrel et Eva Green les deux parisiens sans limites qui invitent un jeune américain à explorer leurs sens. Ce film aurait pu être très bien car les trois acteurs sont très bons, le montage aussi, les références au cinéma, les extraits de films sont parfaitement insérés, mais c'est dans le scénario que quelque chose ne va pas. Pourquoi cela se passe-t-il en mai 68? Ce n'est qu'un prétexte, un mauvais prétexte pour justifier que ces trois jeunes sont amenés à la débauche. Bertolucci aurait pu beaucoup mieux amener la chose car sachant que cela se passe en mai 68, on s'attend à une véritable révolte, mais cela n'arrive pas. Alors on est un peu déçu, mais en même temps la fin est très bien faite avec ce générique qui finit sur Edith Piaf (sans être cliché pour autant). On s'attend aussi à une relation homosexuelle entre Louis Grarel et l'américain, mais rien de tout cela n'arrive alors qu'il y avait tout pour. Bref, ce film est surprenant, agréable, mais mal ficelé, il y a un manque de logique.
Tout est terriblement bien fait, et je ne vais pas m'étendre sur l'histoire centrale, à savoir la perdition d'adolescents qui, tels Icare, veulent voler trop près du soleil et finiront par se bruler les ailes, le soleil étant ici la recherche d'une liberté absolue, d'une exploration totale de leur sens, d'une fusion complète de leurs êtres.
Ce qui est intéressant (et qui a dérouté plus d'un soixante-huitard) c'est la remise en question d'un des mythes de Mai 68: véritable évènement politique pour les ouvriers qui manifestaient alors pour de vraies raisons concernant leurs conditions de travail, la révolution parallèle qu'a été le Mai 68 des jeunes de la sorbonne se trouve ici remis à sa place; plutôt qu'un évènement politique, Mai 68 n'a t-il pas été plutôt l'explosion de pulsions beaucoup plus individualistes?
C'est en tous cas ce que semble clairement vouloir montrer Bertolucci (sursaut d'un adulte qui remet à plat son adolescence et ses récits peut être?): au fond ces trois jeunes, non exempts de beauté dans leur recherche d'absolu, s'en foutent pas mal de ce qui se passe dans les rues. Ils sont des archétypes d'une jeunesse victime de sa propre naïveté, qui a voulu tout faire et tout voir, devenir son propre dieu, protégée par la conviction de faire alors un acte politique lorsqu'elle ne faisait que ce qu'ont toujours fait les jeunes: faire la découverte de sa propre immensité et de son propre vide.
Derrière les Pavés, les âmes perdues de jeunes adultes ayant voulu voler trop haut !