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thewall
13 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Après quelques films franchement décevants, Bertolucci revient avec une oeuvre qui s'inscrit parfaitement dans sa thématique : la cinéphilie, le sexe libérateur et aliénant, la révolution active ou passive. Les critiques trouvent que l'auteur regarde mai 68 avec ironie et cynisme. Personnellement, je pense qu'il pose plutôt un regard distancié sur cette période et qu'il montre bien que l'apport essentiel de mai 68 se trouve dans la révolution des moeurs et non pas dans la révolution politique. Il oppose des jeunes très passifs face aux événements, mais qui appliquent dans leur appartement les idéaux de mai 68 (faites l'amour, pas la guerre) aux étudiants présents dans la rue qui revendiquent plus de tolérance en brandissant le Livre rouge de Mao (qui ne fut pas un modèle de tolérance, lui-même). De toute façon, ce qui intéressait plus Bertolucci, c'était de réaliser un film érotique où le sexe est vu de manière totalement décompléxée (le film aborde tout de même le sujet tabou de l'inceste). Force est d'admettre que son film est très sensuel et même assez excitant, qu'il stimule donc aussi bien les sens que notre intellect. De plus, il est toujours agréable de voir des extraits de chef d'oeuvres de l'époque et des années 30. Les cinéastes invoqués par Bertolucci font partie des plus grands : de Truffaut à Godard en passant par le maître Bresson. On sent dans ce film un véritable amour pour le cinéma, pour le sexe, pour la liberté et la poésie, bref pour tout ce qui fait le sel de la vie.
Un très bon film. Ce film raconte jusqu'où les adolescents peuvent tester leurs limites,d'ailleurs il se déroule durant la période de mai 68. C'est un film dérangeant,très glauque,malsain,mais terriblement envoûtant Et les 3 acteurs principaux sont très bons.
Je garde un bon souvenir de ce huis clos bien barré, trois jeunes enfermés dans un appart à Paris, une famille de barge, des délires sexuels atypiques, le tout réalisé avec classe et subtilité.
une touche trop americaine me semble t'il dans se paris telement beau, les décort de l'appertement sont exsellent , les acteurs aussi. mais se qu'il ma plus ses de voir plusieures passages de vieux films , pour ses jeunes mordu de cinéma accro a la cinémateche de paris en plein mai 69. une BO exsellente a noter.
Encore en lice à Paris, on y va un peu à reculons, devant l'odeur de souffre des réalisations Bertolucci, et surprise, c'est beaucoup moins malsain que prévu. Une histoire originale, qui remet en scène 1968 vu de la cinémathèque et du quartier Soufflot ou St Michel. Et il faut saluer le niveau de reconstitution historique, surtout dans les vues extérieures. Une sorte d'hommage et de pied de nez à une certaine utopie. On ne peut que saluer les jeunes acteurs, puisque leur rôle n'est pas facile, mais l'humour sauve certaines situations, et surtout, on sent bien l'atmosphère d'une époque où tout semblait possible, sexuellement et intellectuellement. Bref, pas mal du tout.
C'est l'histoire d'un idéaliste état-unien qui débarque en France, pendant l'une de ses periodes les plus sombres mais les plus revolutionnaires, amour et trahison, au sein d'un trio diabolique tandis qu'il essaie de s'insinuer dans un couple presque inséparable : deux jumeaux diaboliques
bien filmer, une atmosphère unique, des dialogues superbes avec pleins de clins d'oeil à d'autres films. Une B.O. géniale, une Eva Green sublime et sans doute Louis Garrel et Michael Pitt (font le même effet), un thème sulfureux et casse-gueule mais Bertolucci s'en tire à merveille.
Je n'ai vu ce film qu'à la tv, mais j'ai adoré autant que le dernier tango peut être un peu moins que 1900. Totalement moderne, les 3 acteurs sont magnifiques. D'une beauté époustouflante (les 3) A découvrir car je ne pense pas qu'il est fait un tabac à sa sortie
J'ai vu "1900" et "Dernier Tango à Paris" à leur sortie, alors que j'étais un adolescent boutonneux et idéaliste. J'admirais Bertolucci et ses fresques puissantes, et touffues comme la chatte de Maria Schneider. Bertolucci donnait, via les critiques (Borie & co....) l'illusion d'un grand cinéaste intellectuel, d'une critique sociale grandiose. Quelle arnaque, parmi celles innombrables de l'esprit 68 !...Mais Bertolucci s'est dévoilé et délité à chaque nouveau film. "Les Innocents" est le catalogue final des obsessions bertolucciennes: crasseuses, très italiennes finalement dans leur expression de phantasmes surranés (lire Revel sur les Italiens, un bouquin qui n'a pas pris une ride). Les corps jeunes en mêlée excitent ce triste voyeur. Le voyeurisme et l'inceste sont ses thèmes dominants. Les appartements bourgeois aussi, idéalisés comme cocons luxueux de la luxure. Loin d'être une critique de la bourgeoisie, ce film trahit une fascination pour elle, un regard libidineux au sens le plus vilain. Bertolucci, à n'en pas douter, apprécie les grands crus, les meubles anciens, les partouzes, etc... Et son imagerie de mai 68, c'est celle de 1900 qui aurait rétréci au lavage. L'inauthenticité du personnage est gênante, car nous devons endosser son regard faux et fétide sur la vie pendant 1H30.
Sans être un film révolutionnaire, c'est une belle découverte pleine de fraicheur et de jeunesse. Un contexte historique particulièrement marqué par les révoltes de mai 68 doublé de nombreuses références cinématographique, donne un cocktail agréable. Les acteurs sont jeunes, et apportent un coté un peu frais & rebelle à ce film. Parfois quelques clichés et quelques passages surjoués, mais dans l'ensemble le jeu des acteurs, le contexte, les références, la mise en scène font de ce film une oeuve agréable et essentielle pour les jeunes générations. A noter que j'ai vu ce film en version anglais et j'avoue que le seul fait d'entendre Eva Green & Louis Garrel parler anglais a ajouté une petite note d'originalité non négligeable.
Un film assez mou mais pourtant... Ceux qui se passionnent pour ces années-là ou qui ont gardés un peu le même esprit doivent voir ce film car il reflète toute la génèration de ces gens qui ont vécu à l'air de Mai 68, autant l'excentricité que le partage où l'incompréhension où encore, et surtout, la chute d'un idéal qui n'aurait jamais été réalisable.
Un film faussement sulfureux. On voit surtout des jeunes gens à poil en train de se toucher. Bertolucci faisait déjà du porno dans les années 70 (Le Dernier Tango à Paris) et bien il continue dans les années 2000. Le fait de citer les tirades des chefs-d'oeuvre du cinéma enfonce le film plus qu'il ne le porte. La reconstitution des années 60 est ridicule et grotesque. Un film baclé, moche et vulgaire.
The dreamers aura au moins la qualité de bien porter son nom. On est plongé dans la vie peu trépidante de jeunes bourgeois bohèmes sous fond de révolution de mai 68 et de liberté sexuelle. Les discussions n'effleurent que les thèmes qu'elles évoquent sans jamais rentrer dans le débat en lui-même, les scènes de sexe ne sont pas vraiment bons et je n'ai vu que de l'immaturité partout (sauf quelques éclaircies de Matthew qui ne sont pas développées)... J'aurai voulu que la question de la moralité soit plus au centre du sujet, car au final on se positionne naturellement du côté de Matthew alors qu'on devrait être au centre, de s'en carrer totalement de ce que pense les autres. Il y a un manque de partie pris du réalisateur que l'on assimile à la passivité de Louis Garrel et de son personnage. Eva Green est-elle la seule à aimer son frère ? ou est-ce réellement réciproque ? J'en doute. Je vois plus un jeu de sa part à lui que de l'amour pour sa soeur... Mais,on ne saura jamais... Non, vraiment à éviter !
Le cinéma de Bernardo Bertolucci incarné par ce navet n'est tout simplement plus regardable tant il est poseur, daté et artificiel. La sottise du propos éculé (jeunes gens privilégiés et décadents, enfants d'un "célèbre auteur français" qui s'ébattent chez leurs parents dans un appart' sublime du 5ème arrondissement foutraque à souhait sur fond mai 68 sous les belles fenêtres du 18ème siècle, svp clichés n'en jetez plus. Dialogues attendus et d'une naïveté confondante, et un réalisateur qui se rince l'oeil avec Eva Green à poil et pourquoi pas aussi avec quelques plans nettement plus furtifs sur les attributs de ces jeunes hommes... Un film vieilli, usé, sans intérêt. Les trois jeunes acteurs, même fils de (Garrel et Green), n'auraient pas manqué leur chance : tourner sous la caméra du "grand Bertolucci" pensez donc ! Mais aujourd'hui seule leur beauté juvénile reste à regarder un soir d'ennui. C'est bien sur elle seule du reste que Bernardo comptait pour assurer une postérité à ce navet. Les chefs d'oeuvre éternels du cinéma qui jalonnent le film ne passeront pas, Bernardo quant à lui est passé depuis un grand moment déjà.
Bon film de la part de Bertolucci qui avec the dreamers nous plonge dans la jeneusse de trois personnages en plein mai 68 à Paris. Film à mon sens étroitement lié avec les Amants réguliers ou l'on retrouve également Garrel dans le Paris du mai 68. Trés bonne intérprétation pour les trois acteurs, ils sont tous aussi bons les uns que les autres et je félicite en particulier Michael Pitt même si son accent est assez lourd tout le long du film. A travers ce paris de 68, on découvre un frére et une soeur qui sont siamois ( marque sur l'paule ) et qui vont faire la connaissance d'un jeune américain passionné de cinema comme eux. Trés intéréssant les rapports entre Green et Garrel qui vont jusqu'a la fusion et tout faire ensemble sans se quitter, relation qui est vue par Pitt comme malsaine. De plus, les nombreux paralélles avec des films des années 30-40 inclus dans le film est intéréssant et montre que le réalisateur trouve inspiration dans certains films passé. Les quelques scénes érotiques complétent le film mais n'étaient pas insipensables. En revanche, plusieurs choses me génent, tout d'abord le fait que ce film stigmatise mai 68 en montrant que ce sont les étudiants qui commence à attaquer la police alros que cela ne s'est pas toujours passé ainsi. De plus, je ne vois pas pourquoi Green prend le tuyau de gaz, c'est inutile dans le film et puis le pavé qui les sauve, je toruve cela un peu gros. Dommage que le film finisse de ctte facon.