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Un visiteur
1,0
Publiée le 17 avril 2008
Un film très inégal en tous points, de jolies scènes et puis un montage bâclé, des scènes bien jouées, d'autres bcp moins; des moments d'ennui et d'autres plus attractifs; des clichés mais de l'inventivité......après tout c ça le cinéma mais est-ce que c t vraiment fait exprès?....
Je ne mets "que" la moyenne à ce film car j'ai été déçu. Je m'attendais à mieux, le sujet n'a pas su répondre à mes attentes. De plus trop de sexe bizarre, les liasons entre frère et soeur qui n'ont ni queue ni tête. L'arrivée du jeune étudiant américain qui va encore embellir la chose, enfin c'est un peu farfelu. Cependant la fin du film est très intéressante. Eva Green ne représente pas à mes yeux la beauté féminine par excellence, mais son rôle lui va plutôt bien. Maintenant à vous de juger.
Film d'une fraîcheur superficielle, obscène car réellement caricatural, dénué de sens, et en fait seulement potentiellement efficace quand il cherche à susciter l'appétit sexuel du spectateur. Passez votre chemin, on se moque de vous en interpellant votre libido au détriment de votre intelligence, ou quand l'argument majeur du film est "la libération sexuelle sans limite et bien sauvage", jusqu'à prendre les soixante-huitards pour des débiles doublés d'obsédés sexuels, et peut-être de philosophes... mais ça, c'est selon le réalisateur, parce que ce sont des théoriciens bien communs pour ne pas dire futiles, vides et même crétins qu'on découvre. Innocents voulait aborder l'éveil politique et sexuel des jeunes de Mai 68. Non seulement il rate cet objectif à cause de points de vue très étriqués, mais en plus le film lui-même est desservi par le jeu médiocre de "l'Américain". Les idées émises sont peu en phases avec l'esprit de Mai 68, et excessivement simplistes. Mais dans un film, il y a forcément quelque chose de positif, ou tout au moins, un point relevant un peu le niveau de la réalisation ; ici, ce sont les décors, plutôt agréables, bien que très communs ; la mise en scène elle, trop rigoureuse et convenue, est passable. Si un réalisateur voulait se moquer de Mai 68, il n'aurait qu'a faire un remake de cet échec complet.
"Innocents - the dreamers" est un film aux diverses facettes. L'histoire de trois jeunes adultes qui laissent libre cours à leurs fantasmes et qui refont en quelques sortes leur éducation, sur fond de révolution sociale (mai 1968). Il y a indéniablement une forte dimension sensuelle et envoutante dans cette univers confiné, fou et anarchique, au calme des révolutions extérieures mais pas forcément moins mouvementé. Bernardo Bertolucci a surtout bien fait de ce concentrer sur cette dimension hédoniste de son film tant la dimension historique est superficielle et très souvent anecdotique et la déclaration d'amour au cinéma que le réalisateur tente dans ce film est assez vaine puisqu'elle est seulement faite de références obscures assez méconnues et juste ancrée dans le jeu pervers de deux jumeaux, ce qui est fort déplaisant. Mais même cette atmosphère calme et luxueuse a ses failles puisque le jeu et l'histoire, par la perversion des personnages et la débauche à laquelle il se livrent, quittent peu à peu l'hédonisme pour se retrouver purement et simplement dans le ridicule et le quasi-grotesque. "Innocents" est donc un film multiple, une déclaration bancale faite au cinéma qui n'égale en rien "Etreintes brisées" d'Almodovar, dans la mesure aussi où Bertolucci semble être dénué de toute notion de style et du pudeur.
Une oeuvre que l on pourrait classé indépendant, me laisse perplexe. Tant début 68 fut une révolution historique comme certaines autres. Mais celle-ci plus percutante sur le côté féminin. Le film démarre comme un film au visuel qu on pourrait penser dater fin 70, mais une fois la trame posé et les flashbacks d avant cette "révolution" mais qui finalement avait un air souvent érotique mais suggéré au max ; comme le moulin rouge par ex peut montrer au public lors de leur show pourtant fabuleux en tout point. Par le biais de jeu, le trio va se accompagner d un nouvel ami qui peu a peu devra se soumettre à leur habitude où ils tentent divers limite (ou sans être vraiment ensemble, la zone Friend ; même amis est outre passé. Mais sur le "sexfriend" ou la découverte des plaisirs charnels et d un amour refoulé faute a une relation parfois frère soeur mais alliant un peu tout type de "connexion". Mais où à pousser la liberté notamment sexuelle, on tombe souvent dans ses travers même si la base du début reste des gages sur leur passion commune. Bref, étrange mais pas nul pour autant. Je pense qu il mérite une réflexion sur cette époque de la décennie et de ce que l'on peut voir maintenant. Découvert totalement par hasard, et habituellement pas fan. Là, sans avoir adoré. Cela m a changé de ce que je vois (surtout du début à la fin.lol) en général. l interdiction au moins de 12 ans aurait peut être accompagnée d un avertissement car sans être choquant, l ensemble est peut être plus compréhensif (même si des questions subsisteront mais en 4eme cela sera survolé au programme...), et un peu jeune pour un ado ou pré ado a peine rentré en sixième..
“Innocents” ou “The Dreamers” est un film mystérieux, à la fois incompris et envoûtant. Incompris parce ce que la narration manque clairement de lucidité et de rebondissement ; envoûtant car le long-métrage crée une sorte de bulle confortable dans laquelle on a plaisir à voir s’épanouir les protagonistes. Isabelle (Eva Green), sulfureuse femme qui découvre les plaisirs de la chair, nous montre un jeu sensuelle au coté de Matthew (Michael Pitt), acteur notable mais malheureusement trop peu présent à l’écran sur ce genre d’œuvre. Le rôle des frères et sœurs jumeaux qui s’aiment de manière très fusionnelle, sans jamais n’admettre, ni pratiquer d’inceste, font partie des éléments les plus difficile à comprendre et à interpréter. spoiler: D’ailleurs, j’ai cru que la situation allait dégénérer à la moitié du film dans une pseudo romance à trois…Heureusement, il n’en est rien. Théo, campé par Louis Garrel, qui joue le frère jumeau d'Isabelle, est également excellent. Ce que j’aime, c’est la VO avec des passages très fluide du français à l’anglais et vice-versa, on dirait que le réalisateur s’amuse justement avec les deux langues, autant qu’il joue à nous faire parler de cinéma et de désir. Ce tableau-ci est sûrement la plus belle surprise du long-métrage. “The Dreamers”, c'est du cinéma tourné sans filtre, avec une vraie sensualité dans les scènes érotiques, un beau travail de mise en scène et un baiser (dans les sièges au fond du cinéma) qui vaut largement tous ceux vus dans les comédies lambda des 2 dernières décennies.
La conclusion sur les 30 dernières minutes aurait mérité tout de même meilleure justification, car lspoiler: es parents des jumeaux qui passent sans dire mot et laissent un beau chèque sans rien dire, n’est pas bien expliqué (pourquoi cette réaction ?), le suicide collectif au gaz de ville apparait également comme une grosse blague.
En somme, des disparités au niveau scénaristique, avec la révolte de mai 68 qui apparaît sur le fond de la toile, mais ne nourrit pas suffisamment le récit pour le rendre intéressant. Mais ce manque n'enlève pas le charme et l’authenticité de l’œuvre de Bernardo Bertolucci.
"The Dreamers" est un film superbe, somptueux. Bourré de références cinématographiques, avec une mise en scène vraiment remarquable et surtout : un trio d'acteurs épatant. Ces acteurs sont si bons, ils arrivent à installer ce sentiment de complicité entre eux, c'est juste remarquable. On assiste en tout cas à la révélation d'Eva Green qui irradie le film de sa présence sensuelle omniprésente, cette actrice est incroyable, on tombe sous son charme. Un film qui parle surtout de liberté, une liberté très bien représentée. Un mélange d'érotisme et de politique tout aussi épatant que les acteurs. Ce film représente le génie du grand Bernardo Bertolucci. Une œuvre qui ne laisse pas indifférent.
Désolant de voir un cinéaste qui nous a habitué a mieux s'embourber dans ce vaudevilel petit bourgeois, désolant pour les 3 jeunes comédiens au charisme indéniable qui défendent des rôles indéfendables car qui a t'il de plus ridicule que de filmer des adolescents jouant à touche pipi en huis-clos alors que sous elur fen^étre se dérouel un événeemnt majeur du 20ème siècle. Ridicule!
Premier rôle pour Eva Green, et on comprend tout de suite pourquoi elle a fait carrière, elle n'a pas que son physique de beau...son jeu l'est également. Une relation entre frère et sœur très particulière, voire carrément décalée, à laquelle vient se greffer un jeune américain, rassemblés par leur intérêt commun, à savoir le cinéma. Leur coté rêveur, ainsi que la fameuse innocence de la jeunesse qu'on connaît, les mèneront tout droit vers une relation (bancale pour l'étranger et habituelle pour ces frère et sœur) où les gages glauques seront de la partie. Enfermés dans leur appartement, ces jeunes se livreront à de drôles de fantasmes pendant que le reste de la population tentera de faire évoluer les choses. Séparés par une fenêtre, le rêve et la conscience pourront pourtant s’interpréter de chaque coté.
The Dreamers de Bernardo Bertolucci est au vieux cinéma et à la nouvelle vague ce que Kill Bill de Quentin Tarantino est au cinéma d'arts martiaux et aux westerns italiens, c'est à dire un hommage magnifique voir même une lettre d'amour inoubliable. Bertolucci aime Paris, aime les années 60 et aime le cinéma comme un fou en nous offrant des images magnifiques parfois entrecoupés de plans de différents chefs d'oeuvre tels que Freaks de Tod Browning, A Bout De Souffle de Jean-Luc Godard ou encore Bande A Part et autres films de Chaplin ou Keaton. Sans oublier des musiques pour les cinéphiles en reprenant le thème de Pierrot Le Fou de Godard par exemple et des chansons telles "Love Me, Please Love Me" de Michel Polnareff. Outre un scénario très réferencé, The Dreamers est une histoire entre trois jeunes cloitrés dans un appartement pendant un mois où ils vont découvrir leur sexualité à travers un jeu particulièrement dérangeant: celui qui ne répond pas à une question sur le cinéma à un gage... A première vue, rien de bien grave sauf si on sait que les gages sont d'ordre sexuels comme une masturbation devant une photo ou encore une relation sexuelle entre deux des protagonistes (Et attention à vos pantalons messieurs car les scènes sont bien chaudes...). En revanche, il n'y a aucune séquence d'homosexualité qui aurait pu troubler quelques spectateurs. Bertolucci est aussi un grand directeur d'acteurs dirigeant trois acteurs talentueux et surtout l'incroyable Jean-Pierre Léaud lors d'une séquence d'ouverture mémorable où il fait un résumé de la situation de la Cinémathèque Française en Mai 68 en citant des cinéastes ou acteurs tels que Truffaut, Godard, Chabrol, Rohmer, Belmondo,... Bertolucci aime le cinéma et les années 60, et il le prouve sans complexe avec un film limite autobiographique vis à vis de la représentation de "Mai 68 façon 69".
INNOCENTS - THE DREAMERS est doté d’un caractère sulfureux avec des scènes érotiques (un peu répétitives) jamais choquantes mais emprunt à la provocation et l’audace de ces jeunes en pleine tourmente de mai 68. Si ce triangle infernal (Michael Pitt, Louis Garrel et Eva Green) nous entraîne dans leurs expériences osées avec un jeu convaincant on regrettera peut être le prétexte du contexte historique pour justifier quelques ‘libertés’. Ce n’est donc ni un film qui se contente d’enchaîner des scènes érotiques ou qui nous étouffe avec sa morale sous-jacente et son message trop politique mais seulement une œuvre - certes un brin trop référencée car visant les authentiques cinéphiles - pleine de charme sur la quête du bonheur, l’épanouissement total avec les idéaux d’une époque révolue. Cette philosophie sur la vie qu’on pourrait qualifier d’immorale et qui soulève quelques interrogations avec une certaine gratuité dans la façon d’aborder la découverte sexuelle ne dérange à aucun moment car allant au bout de ce que le cinéaste suggère : vivre ses désirs et ses envies sans se soucier d’une quelconque morale et encore moins de l’éthique bourgeoise. Un initiatique voyage sensuel sur le désir et sa dangerosité, tantôt anodin tantôt pervers. Immanquable.
"Innocents" est un film ridicule qui dépasse néanmoins bien des films honorables. Ridicule parce que Bertolucci, cinéaste vidé depuis belle lurette, ne propose qu'un remake inférieur de son splendide "Dernier Tango..." , utilisant Mai 68 et la cinéphilie (la Cinemathèque, Langlois, Les Cahiers, Fuller et Ray, Godard et Léaud, Chaplin et Keaton : on est chez nous ici !) comme toile de fond indéniablement artificielle et clicheteuse. On ajoutera que même la vision du sexe de Bertolucci (inceste et fluides corporels, exhibition et enfermement) a bien vieilli, et qu'au XXIè siècle, il n'y a plus guère de provocation ici. Pourtant, par instants, sans qu'on sache l'expliquer, le miracle du cinéma se produit, et "Innocents" enchante littéralement : est-ce la grâce absolue de Michael Pitt, d'une beauté et d'une justesse stupéfiantes ? Ou n'est-ce pas, plus trivialement, notre propre nostalgie d'une époque où tout était encore possible ? Neuf et possible. Car, comme Bertolucci, nous sommes et resterons ces "rêveurs"-là.
Bernardo Bertolucci réalisa ce film en 2003, autour de l'histoire troublante et terriblement érotique d'un trio composé d'un frère, de sa sœur et d'un étudiant américain – formidables Louis Garrel, Eva Green et Michael Pitt – pendant le Paris de mai 68. Truffé de références cinématographiques, ce huis-clos à la sensualité débordante nous plonge dans une atmosphère absolument envoûtante, qui flirte avec le sujet de l'inceste, magnifiée par une lumière somptueuse. Magique.
Bernardo Bertolucci fait partie de la génération de l'age d'or du cinéma italien. Ce réalisateur-là est surtout connu pour des productions internalionales cultes (1900, le dernier tango, le dernier empereur). C'est d'ailleurs un climat fort cosmopolite qui flotte sur son dernier film en date, "les innocents (the dreamer)". Un film européen mais surtout français, retraçant les événements de mai 68. Une période recrée de façon réaliste, montrée avec ses avantages (liberté, jeunesse au pouvoir), mais aussi nuancée avec plusieurs critiques(vénération de Mao, anarchisme irréfléchi). Le film n'est pourtant en rien historique. C'est surtout une histoire de personnages, et une histoire de cinéphile. Car "les innocents", c'est un cri d'amour à l'histoire du cinéma et en particulier la Nouvelle Vague. C'est assez étonnant venant d'un réalisateur n'ayant plus rien à prouver, étant sur la fin de sa carrière, nous avons pourtant l'impression d'assister à un premier film de jeune cinéaste, qui ne sait pas encore dépasser ses influences et leurs fait référence de façon omniprésente. Bertolucci s'amuse à faire des copiers-coller de ses scènes cultes, un peu à la Tarantino. Cela manque souvent de touches personelles. Mais pourtant, le point fort du film c'est de créer une histoire digne de la Nouvelle Vague. Nous avons alors le triangle amoureux, présent sous une forme très originale avec un homme pris entre un frère et une soeur siamois. La liberté de tons et d'idées est présente, la différence c'est que le réalisateur ne fait aucun complexe sur les scènes érotiques et joue de provocation. La caméra de Bertolucci nous procure quelques plans superbes, dignes de tableaux, qui pourraient faire partie de films cultes de la Nouvelle vague. Dommage que ce ne soit pas le cas tout le long du film. J'ai également apprécié la qualité du choix des fonds musicaux. En un mot, si il est difficile de croire que ce film est signé Bertolucci et date de 2002, "the dreamers" est un film à voir.