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    Brève Rencontre
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    4,2
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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    David Lean, fabricant de classiques, ne pouvait que produire une pépite en tournant en mai 1945. Tourné loin de Londres afin de permettre à l'équipe de réagir plus efficacement en cas de bombardement, sa production porte les stigmates de la guerre, mais présente surtout les symptômes de sa fin.

    Mûri dans un éloignement de l'art devenu presque routinier après six ans de guerre, Brève rencontre n'avait pas vocation de se faire les prémices de la fin du conflit (tout simplement parce qu'il n'ambitionnait pas de prédire l'avenir), cependant il est rempli d'une âme britannique entièrement convaincue, c'est flagrant, que les hostilités allaient bientôt cesser.

    Entre l'habitude et l'insouciance, c'est une œuvre étrangement lumineuse, vecteur des grandes valeurs humaines à travers des temps difficiles, et cela même si ces valeurs doivent arracher le cœur du spectateur. Sans le faire exprès, Lean a réalisé le premier film britannique d'après-guerre… pendant la guerre. S'il fonctionne encore aujourd'hui, c'est parce qu'il arrive si bien à se fondre dans l'humeur d'une Europe qui aspire à la reconstruction. Sans savoir encore comment se détacher de ses anciens repères.

    https://septiemeartetdemi.com/
    Housecoat
    Housecoat

    124 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    Quel génie, quelle beauté ! Nous n'avons retenu de David Lean que ses fresques épiques au point d'en oublier ses œuvres dramatiques d'une profonde magie. Il sait nous intriguer, première scène du film, nous nous posons déjà la question sur qui est le couple et pourquoi avaient-ils l'air aussi tristes. Reposant toute l'expression du film sur le talent de ses acteurs, il nous hameçonne déjà par cette introduction pleine de mystère, ce qui rend la suite d'autant plus passionnante. Cette (brève) histoire d'amour entre Laura et Alec paraît être forcé par le destin enchaînant avec malice les coïncidences et les répétitions des lieux familiers (la gare, le café) symboliques et caractérisant singulièrement la romance au milieu de la routine des deux protagonistes. On passe du bonheur avec eux comme des peines tragiques de leur relation. Leur difficulté n'est pas tant la dissimulation de leur histoire qui peut se régler par un mensonge mais leur volonté de passer outre leurs craintes pour accepter cet amour impossible. Ce qui déchirera le couple ne provient pas de l'entourage mais bel et bien d'eux-même, rendant cette Brève rencontre aussi triste qu'émouvante le temps qu'elle a duré. Une véritable puissance se dégage de cette romance dramatique qui témoignait déjà de la maîtrise singulière de David Lean de raconter une histoire. Un joyau de sa filmographie.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    201 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    Brève rencontre est un film bien de David Lean.
    Le film est extrêmement appréciable car les acteurs sont très bons. Une très grande partie du jeu des acteurs n'est pas dans leur façon de réciter le texte mais plutôt dans leurs mimiques et les non-dits, qui expriment bien davantage. Les deux acteurs – Celia Johnson et Trevor Howard – sont pour le coup très bons.
    Le film se regarde bien, il a le mérite d'être court.
    J'ai beau ne pas être intéressé par les films romantique, surtout ceux où il y a assez peu de péripétie. Mais celui-ci m'a beaucoup séduit.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Extrêmement maîtrisé, Brève rencontre s'avère un grand film romantique, original également car le sens des convenances l'emporte sur la passion. Si le tragique de la situation en apparaît diminué, on saluera le rôle inattendu de l'époux, et à une époque d'écroulement des valeurs, ce film peut apparaître comme l'un des derniers bastions du classicisme. Porté par un duo d'acteurs excellent, Brève rencontre reste encore maintenant un film à découvrir ou redécouvrir.
    globi C.
    globi C.

    9 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Un drame romantique old school anglais certes bien réalisé mais qui manque nettement de matière. J'en attendais un peu plus.
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2016
    David Lean, auteur des célèbres "Le pont de la rivière Kwai", du "Docteur Jivago" ou encore de "Lawrence d'Arabie", réalise ici un film romantique de facture bien trop classique dans sa forme et dans son fond. Pas grand chose à lui repprocher mais, à l'inverse, rien de marquant à l'horizon. L'histoire, peu interessante et dont les enjeux sont minimes, ne tiennent guère en haleine.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    Quand il met en scène "Brève rencontre" un de ses films phare, David Lean est encore un jeune réalisateur qui ne compte que trois longs métrages à son actif. Depuis ses débuts il travaille avec le dramaturge Noël Coward dont il adapte les pièces. Ce dernier met souvent la main au scénario. C'est encore le cas avec "Brève rencontre" récompensé du Grand Prix à Cannes en 1946. Alors que la guerre vient tout juste de se terminer, Lean choisit de livrer aux spectateurs un film sur un amour impossible qui spoiler: dans un finale assez moralisateur prône les vertus du couple établi et de la famille, valeurs bien utiles dans la difficile période de reconstruction qui s'annonce
    . Aucune justification à trouver dans la nature de son couple à la soudaine pulsion qui pousse Laura Jesson (Celia Johnson) vers le docteur Alec Harvey (Trevor Howard) qui tout comme elle prend régulièrement le train en banlieue londonienne, si ce n'est l'ennui à côté d'un mari trop sage mais aussi très compréhensif (Cyril Raymond). Une histoire banale en sorte que David Lean traite avec la plus grande délicatesse tout en montrant le déchirement et la culpabilité qui envahit la jeune femme aussitôt le premier émoi ressenti. spoiler: En effet le scénario de Coward fait porter le poids des enjeux dramatiques essentiellement sur Laura, Alec semblant de son côté avoir fait très rapidement le choix de se lancer à corps perdu dans l'aventure qui s'ouvre à lui. Rien ne sera donc montré ou narré de la nature des relations d'Alec avec son épouse. On peut regretter ce parti pris qui reflète malgré tout l'état d'esprit de l'époque où il revenait le plus souvent à la femme de gérer les conséquences de la relation adultère. Mais cet aspect un peu convenu n'enlève rien au romantisme de cet amour non consommé
    qui s'inscrit dans la lignée d'un grand mélodrame comme "La valse dans l'ombre" de Mervyn Leroy (1940) l'aspect dramatique en moins, Lean et Coward préférent inscrire leur histoire d'amour dans le quotidien potentiel de chaque spectateur. D'où une identification qui sera à la base de l'immense succès du film. C'est la faune qui peuple le buffet de la gare, point de rencontre quotidien, qui sera en charge d'apporter le dérivatif souvent drolatique à la solitude des deux amoureux rapidement encombrés par un sentiment noble mais déjà condamné par les convenances sociales à peine éclos. Intemporel et magnifique car nous parlant de la plus belle chose au monde, "Brève rencontre" se range à côté de films tout aussi émouvants et parfois plus poétiques encore comme "Nuages flottants" de Mikio Naruse (1955) ou "La dame au petit chien" de Iossif Kheifitz (1960) inspiré d'une nouvelle d'Anton Tchekhov.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juillet 2015
    Avant toute chose, une entrée en matière de choc ! Pas de blabla inutile, on dissipe tout de suite les questions d'intrigue pour se focaliser sur l'important, les rapports humains.
    Sinon, si on devait résumer le film ? Une belle histoire d'amour comme on les aime, un peu aromatisée à l'eau de rose mais avec un humour noir en arrière plan très présent (et très British) qui fait toute la profondeur du film.
    Ceux qui se croient au dessus de ces balivernes afficherons un léger sourire ironique durant les nombreuses scènes "clichés" du film tandis que ceux qui n'ont pas perdu foi dans le vrai, l'unique, le véritable amour pourront bien verser une larme ou deux.
    Pourquoi seulement 3,5 me direz vous ? Comme tout chose comporte des défauts j'ai trouvé l'action un peu lancinante pour ne pas dire ennuyeuse mais c'est un avis très personnel corrodé par tout ces blockbusters...
    Une attention particulière au jeu d'acteur parfait, à une mise en scène époustouflent et à une esthétique intime encrée au cœur du film, enfin un oscar pour Joyce Carey (Myrtle Bagot) !
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    C'est un peu par hasard que Laura, une femme mariée, rencontre Alec un médecin lui aussi marié et c'est à nouveau par hasard qu'ils vont se retrouver quelques jours plus tard. Peu à peu, ils vont sympathiser puis ressentir des sentiments de plus en plus profonds...

    Après m'avoir subjugué lorsqu'il était roi d'Hollywood, notamment avec Docteur Jivago ou La Fille de Ryan, je commençais peu à peu à être sous le charme du David Lean anglais, mais rien de comparable à l'immense Brève Rencontre, somptueux et bouleversant mélodrame qu'il met en scène après les deux belles réussites que sont Heureux Mortels et L'esprit s'amuse. Raconté en flash-back, il nous immerge au cœur de la vie de cette jeune femme mariée, personnage ordinaire parmi tant d'autres qui va voir son histoire commencer au milieu d'une foule dans la gare. À nouveau adapté d'une pièce de théâtre de Noël Coward, il bénéficie d'une excellente qualité d'écriture, notamment dans la consistance des personnages, mais cette pièce, il fait plus que l'adapter, il se l'approprie et l'arrange à sa façon.

    C'est avec autant de sobriété que de talent que Lean fait ressortir toute l'émotion de son récit et de ses protagonistes. Dès les premières secondes il nous intéresse et attache aux destins de ces deux personnages qui vont, le temps d'un moment, s'échapper d'un quotidien qui ne leur allait pas pour vivre un immense bonheur qu'ils doivent pourtant cacher. Il nous fait sentir au plus près d'eux, donnant ainsi de la force à leurs dilemmes et choix. Le film prend tour à tour une dimension lyrique, magique et bouleversante, c'est juste magnifique tant Lean sublime cette histoire simple pour en fait ressortir toute la puissance mais surtout l'émotion. Ici pas de politique, pas de guerre (elle n'était pas terminée lorsqu'il tourne le film), pas de personnages particuliers, mais une histoire normale et sincère où la passion entre deux êtres va peu à peu prendre le dessus et chercher à éviter tout obstacle. Dans le même temps, il y a les mœurs alors en place dans cette société, tout comme son hypocrisie, et cela, Lean ne se gêne pas pour subtilement le critiquer.

    Sobre derrière la caméra, il reste braquer tout le long sur les deux personnages et en fait ressortir toute l'ambiguïté et la dramaturgie. Le cadre est bien choisi et chaque scène est sublimée par sa maîtrise, à l'image du final ou des séquences sur le quai de la gare, ainsi que sa science du détail. Fini le technicolor de ses deux premiers films, ici c'est une photographie en noir et blanc et elle est superbe, adéquate au récit et bien utilisée par Lean. Le montage de ce dernier est là aussi ingénieux, il orchestre son récit avec talent et montre bien l'amour naissant avant que les dilemmes moraux et cruels n'apparaissent. Les interprètes sont pour beaucoup dans la réussite du film, Celia Johnson, noyée dans sa tristesse, est bouleversante tandis que Trevor Howard est impeccable.

    C'est noyé dans l'émotion que l'on sort de Brève Rencontre, oeuvre lyrique et bouleversante où Lean met en scène un intense amour, quelques instants de bonheurs au cœur d'une vie trop terne. Somptueux et magnifique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Une beauté sans nom. Tout est incroyable. Le noir et blanc toujours triste. Les personnages tellement attachants et cette tristesse ancrée en eux. C'est bouleversant. Et quelle belle histoire. Chef d'œuvre
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 505 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Premier gros succès critique de David Lean, cette histoire d'amour impossible n'a pourtant rien de sensationnel. L'ensemble est froid et les personnages peu attachants malgré le sentiment de culpabilité qui les hante.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Un petit bijou d’émotion et de mise en scène. L’écriture subtile et délicate de Noël Coward est sublimée par Lean qui insuffle du réalisme poétique à cette romance du quotidien. La finesse de sa direction d’acteurs, la capacité du cinéaste à « habiter » les décors réels et son lyrisme confèrent à ce mélo intimiste un ébouriffant souffle romanesque. Comme personne, Lean parvient à saisir les frémissements qui animent ses personnages et donner à leur expérience humaine une dimension mythique : c’est celle d’un amour impossible.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    "Brève rencontre" est bien structuré, plutôt maitrisé, et porté par d'excellents comédiens. Pourtant, il se révèle terriblement lisse. En effet, malgré la présence de David Lean derrière la caméra, la film ne parvient jamais à surprendre. Cette histoire qui traite de l'amour éphémère et de l'inexorable renvoi au quotidien (à la fois insignifiant et sécurisant) est bien connue. Elle se déroule ici sur des rails, et n'en sort jamais. On attend de voir l'esquisse d'un rebondissement, mais il n'en n'est rien. Aussi, on est ému que par de brefs instants. Décevant donc, surtout de la part d'un réalisateur capable de faire beaucoup mieux.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    65 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    J'attendais tellement de ce film que ce fût une grosse déception, j'attendrai "peut-être" un 2ème visionnage plus posément pour lui rajouter une demi étoile ou plus. L'histoire est beaucoup trop simple, il y a de belles scènes et de belles images mais ça ne suffit pas. Très bien réalisé par ailleurs mais il manque clairement du gras pour ne pas rester sur sa faim et parler d'un éventuel chef d'oeuvre comme j'ai pu lire ailleurs. En muet il serait peut-être mieux passé.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    Histoire d'un amour impossible et du choix cornélien de deux amoureux, déchirés entre leur passion et leur foyer. Un mélo au ton quasi néoréaliste, où les personnages issus de la classe moyenne apparaissent très ordinaires et rendent l'histoire universelle. Ce souci de montrer la vie se double d'une atmosphère esthétique très soignée. Un grand film romantique beau, simple, poétique, émouvant.
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