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Alasky
350 abonnés
3 405 critiques
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3,5
Publiée le 9 septembre 2017
Bien réalisé et bien interprété. Deux grands acteurs français (Depardieu et Adjani) réunis en-haut de l'affiche dans une oeuvre touchante retraçant un morceau de la vie de Camille Claudel et Auguste Rodin. Belle musique et beau film en costumes d'époque.
très bon film et très rare film français a être d'une tel qualité (en 1988, ils savait en faire des bon film), une mise en scène impressionnante, en imertion parfaite avec cette époque, d'exellent acteurs (le jeux d'acteur français n'as plus rien a voir par apport a aujourd'hui), un scénario très impressionnant. le film reste tout de même mou et long, il s'adresse donc a un public qui aime les long doccumentaire historique mélangé a de la romance et l'art du corps humain (des scultures d'hommes et femmes nues). long et mou MAIS pour une exellente raison: prendre le temps de raconter une belle histoire.
Camille Claudel, une de ces artistes qu'on admire au travers du voile d'erreurs que leur douleur leur a fait commettre. Difficile de « statuer » sur une forme préférable de film biographique. Nuytten choisit d'y placer sa compagne Isabelle Adjani et de prendre une partie de l'histoire à l'envers : son personnage est tout entier constitué dès qu'on s'attelle à son histoire, de sorte qu'on est un peu précipités dans la relation de l'artiste avec Rodin, comme si leur œuvre était banale et leurs personnes accessibles. Des effets qui sont entretenus et qu'il eut mieux fait d'attribuer à leur création sur le long terme.
Persistant dans la non contextualisation rendant le défilement des années invisible et monotone, Nuytten s'attache toutefois la crédibilité d'Adjani, troublante de sincérité dans une maladie qu'on ne nomme pas et qu'on condamne sans étudier, à la façon de l'époque. Alain Cuny aussi est captivant dans son interprétation d'un père dont les erreurs à l'écran sont bien dosées (son expérience de rôles claudeliens – frère – est presque palpable) ; sa diction d'une voix qui souffle imprime à la fois peine et impression dans un scénario qui, au moins, a le soin de sa propre évolution.
Dommage cependant que les rebondissements paraissent s'excuser d'exister. On croirait sentir une hésitation sur l'écriture, avec Depardieu qui s'éclipse un peu trop vite, le mal qui frappe non seulement sans prévenir mais sans s'expliquer, et les petites gaffes de jeu qui sont présentes au début mais pas à la fin. Par contre, le fil n'est clairement pas vide de son sujet, la sculpture, et l'on en sera ravi. Quelle discipline mieux que le cinéma peut traduire le deuxième art et ses formes immobiles qui ne s'expriment que par le mouvement de son observation ? Ça, Nuytten l'a bien compris.
Un beau film sur une relation passionnelle et destructrice, splendidement incarnée par deux immenses acteurs. L'effort de reconstitution est à saluer, de même que la précision de la mise en scène s'attardant sur le travail de sculpture et les gestes au moins autant que sur les visages. Depardieu est très bon en campant un Rodin artiste de génie mais finalement homme ordinaire, face à Adjani habitée (comme souvent) par son personnage. Le film est excessivement long mais, assez bien équilibré, il se suit jusqu'au bout et avec intérêt.
Académique et classique sur la forme comme sur le fond, cette biographie de Camille Claudel contribua à remettre en lumière cette grande artiste qui fut la sœur de l'écrivain Paul et la muse du sculpteur Rodin. Une belle prestation de l'ensemble des acteurs, Isabelle Adjani et Gérard Depardieu en tête.
Je ne sais pas si Camille Claudel méritait un film d'une si grande durée (2h40), mais le résultat se révèle plutôt réussi. La complexité des relations entre Claudel et Rodin est parfaitement dépeinte, la dimension psychologique du film étant palpable dans chaque scène. Néanmoins, le film tire un peu en longueur, d'autant qu'il n'y a pas vraiment d'intensité à proprement parler, et que le rythme est assez lent. Les acteurs sont quant à eux parfaits, mais avec Depardieu et Adjani au casting, il ne pouvait en être autrement.
Biopic plutôt réussi sur les relations tumultueuses entre Rodin et Claudel !! Adjani et Depardieu surjouent un peu (comme toujours) mais cela ne nuit pas au film qui n'a pas pris une ride !
Un film extraordinaire ! Une histoire tour à tour passionante, fascinante, écoeurante et émouvante, d'autant plus que c'est une histoire vraie... Isabelle Adjani dans le plus grand rôle de sa carrière nous livre sa plus belle performance. Un chef d'œuvre du cinéma français ! Lauréat du Cesar du meilleur film en 1989.
Camille claudel il y a longtemps que j'avais entendu parler de cette femme sculpteur et voulait voir le film..un chef d'oeuvre pour ma part!Camille a vingt ans au début,innocente naive mais déterminée,passionnée mal aimée et haie même de sa mère,seul son père l'aimant et son frère Paul poète..La suite,elle rencontre Rodin remplacant son professeur et va peu a peu devenir sa muse sa seule source d'inspiration mais a trop s'investir le coeur ne se perd il pas de même que le talent?La est tout le sens du film,un film subtil avec peu de dialogues mais des regards éloquents,des sculptures magnifiques,des moments intimes a sculpter très beaux,des mains posées sur des visages..un film sensuel et parfois extravagant mais qui nen demeure pas moins très intelligent et subtil.Une oeuvre a voir absolument avec des décors magnifiques un Gérard depardieu inspiré et très crédible plein de verbe et de talent,et une Isabelle adjani parfaite en jeune femme a la fois a fleur de peau,passionnée,et vulnérable...Certes le manque de dialogues aurait pu lasser mais non:!que de finesse et il faut pas oublier que c'est une autre époque avec un rythme différent.Seul petit défaut peut etre l'académisme mais qui n'entache pas la beauté du film grandiose....
Avec ce film Bruno Nyutten signe un portrait complet et complexe de la célèbre artiste. On découvre sa passion naissante pour la sculpture, sa volonté d’y réussir, sa rencontre avec Rodin, leur passion, son manque de reconnaissance. Bref toute une vie hors du commun qui va défiler devant nos yeux. Bien sûr le film repose avant tout sur les épaules d’Isabelle Adjani qui trouve ici un de ses plus grand rôle, elle y est tout simplement bouleversante et fait preuve d’une palette de jeu incroyable. Face à elle Depardieu montre un Rodin au sommet de sa gloire mais parallèlement en panne d’inspiration qui voit cette jeune femme bouleverser son train train. C’est aussi un film sur la difficulté pour les femmes de faire reconnaître leur mérite et leur talent. Alors oui on peut trouver d’ici de la quelques longueurs mais rien que pour la performance d’actrice il faut voir ce film.
Classique des années 80, le film malgré sa belle photo, reste tout de même très académique. Et même si l'interprétation d'adjani est évidemment exemplaire, je n'ai pas pu m' empêché de regarder ma montre et de finir par m'endormir durant ses 3 longues heures.
J’ai vu « Camille Claudel » le premier long-métrage de Bruno Nuytten (1988), après avoir vu le « Rodin » de Jacques Doillon (2017) et admirer la rétrospective de ce sculpteur à Paris … ce qui vient peut-être fausser mon jugement ? Si l’artiste était exceptionnel, l’homme devait être assez singulier, egocentrique, mégalo et brutal dans ses propos et ses rapports avec les hommes, signant des œuvres de ses élèves … et en ce sens le choix de Gérard Depardieu était juste si je puis dire. A l’opposé, Camille (Isabelle Adjani), était une écorchée vive d’où sa ténacité à atteindre l’excellence dans son travail et ce dans un monde très machiste à l’époque. Même chose avec Rodin dont elle n’a pas admis qu’il ne se sépare pas de son épouse pour être entièrement à elle et ce malgré plusieurs grossesses/avortements. Les aventures féminines ultérieures de Rodin sont venues enfermer Camille dans un univers psychopathologique et une folie paranoïaque : elle sera internée en 1913 - à l’âge de 49 ans - jusqu’à sa mort en 1943 ! Avant d’être internée, le travail de Camille sera d’ailleurs dominé par le thème de la vieillesse après à sa rupture avec Rodin alors qu’elle avait moins de 30 ans. L’interprétation d’Isabelle Adjani est excellente car elle vit son personnage et son César est vraiment mérité. A noter le rôle de son père, Prosper (Alain Cluny), conservateur des hypothèques, qui certain du talent de sa fille et conforté par l’avis d'Alfred Boucher, l’a toujours soutenue contre sa mère, étant par ailleurs certain de la destinée politique de son fils Paul (Laurent Grévill) dont il découvrira le talent littéraire plus tardivement. La mort de ce père en 1913 a probablement facilité la bascule de Camille dans la folie. Un film superbe en termes de photo, de décors, de costumes … qui nous incite à découvrir l’œuvre de Camille Claudel mal connue hormis peut-être « La Valse » offert à Claude Debussy.
Jeune femme de bonne famille, Camille Claudel s'adonne passionnément à la sculpture et le réalisateur Bruno Nuytten sait rendre compte de sa créativité fiévreuse -dont on ne sait d'ailleurs si elle a réellement influencé l'histoire de la discipline. La première partie du film est plutôt intéressante, qui évoque notamment la rencontre entre Camille et le maître Rodin, artiste déjà consacré et pas indifférent au talent de celle qui devient sa protégée. Le film est alors, également, une introduction, pour le profane, à l'art méconnu, voire obscur, qu'est la sculpture. Cependant, l'académisme de la mise en scène -dont l'antuthèse pourrait être le "Van Gogh" de Pialat- devient vite pesant, à la fois par son esthétisme ostentatoire, tant dans les cadrages et éclairages que dans la reconstitution d'époque, et par les clichés attachés à l'artiste maudit, à la création dans la douleur.
Bientôt, leur relation amoureuse déchirée ou leur rivalité artistique font de Camille Claudel et de Rodin deux sombres figures romanesques exposées aux affres de la création et de la passion. Sans doute, la composition d'Isabelle Adjani est intense -qui tourne au numéro d'actrice lorsque Camille se perd dansspoiler: la paranoïa et la démence - mais ce n'est pas le cas de la mise en scène, qui manque de singularité, de vitalité, qui manque tout simplement d'épouser le caractère passionné de l'héroine. Trop long, le film consiste en une succession de scènes dramatiques au formalisme conventionnel, de moments intimistes ternes, parfois redondants, qui nous détournent de la part la plus intéressante du sujet, oubliée au fur et à mesure du récit: le mystère de la création, la beauté du geste du sculpteur.