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Buddy_Noone
2 abonnés
89 critiques
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3,5
Publiée le 28 décembre 2020
Surtout connu pour son travail en tant que scénariste et producteur des séries X-Files et Millénium, ainsi que pour sa longue collaboration avec le réalisateur-producteur James Wong avec lequel il développa la série des Destination Finale, Glen Morgan est de ces exécutifs de l'ombre, discret mais pas moins perfectionniste.
Après une longue et prolifique carrière de producteur associé tant au cinéma qu'à la télévision, Glen Morgan passa enfin à la réalisation en 2003 en proposant un remake d'un film méconnu des années 70 intitulé Willard.
Petite série B nantie d'un budget modeste, ce nouveau Willard nous dresse le portrait pathétique d'un jeune homme timide et malmené par la vie. Sa vie ne se résume qu'à un aller-retour entre sa maison familiale où se meurt sa mère et son lieu de travail où il subit les brimades continuelles d'un patron tyrannique et méprisant. Se contentant malgré tout de cette existence morne, Willard semble être incapable d'entretenir des relations normales avec quiconque tant sa timidité lui est devenu un handicap insurmontable. Inextricablement lié à sa triste demeure familiale, le jeune homme semble s'être depuis longtemps condamné à ne jamais en quitter les murs pour s'épanouir dans une vie normale. Un soir, à la suite d'une brève coupure de courant, il descend dans la cave de sa sinistre demeure pour y vérifier le disjoncteur. Il y découvre alors la raison de cette panne, un petit rat qu'il compte tuer dans un premier temps avant de changer d'avis. Ce même rat semble alors s'enticher de Willard et réciproquement, ce dernier se trouvant enfin un ami et un confident. Bientôt, le jeune homme se découvre la capacité de commander aux nuées de rats qui peuplent les sous-terrains de la vieille demeure.
Véritable petit bijou de fantastique allégorique, Willard décrit la lente et implacable descente en enfer de son personnage-titre dont le quotidien se voit très vite envahie par des milliers de rats. Une véritable armée de rongeurs dont le nombre sans cesse grandissant ne fait que répondre aux tourments névrotiques de leur prétendu maître.
Dès lors les événements s'enchaînent, tous plus jouissifs les uns que les autres et suivent la trajectoire descendante du personnage jusqu'à culminer dans un climax désespéré où s'effondre au propre comme au figuré les derniers vestiges de raison du jeune homme.
Expurgé de tout excès gore, suite à un remontage PG-13 imposé par la MPAA (le comité de censure américain) qui exigea également que la fin originale, jugée trop sombre, soit modifiée, Willard a depuis quasiment été renié par son réalisateur, lequel d'ailleurs ne réalisa qu'un seul autre film depuis.
Dommage, car en l'état, Willard reste un excellent film fantastique et psychologique, en tout point supérieur à son modèle (dont l'acteur principal hante ce remake via les quelques portraits du père du héros disséminés dans sa sombre demeure) et porté par la performance hallucinante de Crispin Glover, ici littéralement habité par son rôle.
Bon film d'épouvante sobre et sombre sur l'histoire d'un être rejetté de tous qui prépare sa vengeance aidé de ses petits amis à quatre pattes jusqu'où la situation lui échappe. C Glover porte ce film sur ses épaules grâce à son jeu sobre mais expressif.
Une bonne série B sans prétention. J'ai trouvé qu'il y avait quelques petites lenteurs mais sans plus. J'ai apprécié ce film à l'ambiance sombre réussie. On sent bien que ce n'est pas un film de grande envergure, ni de premier plan et qu'il n'essaie pas de l'être non plus. Mention spéciale pour Crispin Glover.
Une belle fable comme on les aimait quand on était môme, bien mise en image et en musique, non dénuée d’humour et avec un Crispin « George McFly » Glover excellent.
Willard est le genre de film qui mérite le respect...Car là ou certaines productions jouent la carte de la prétention et de la surenchère amenant à un résultat plus que médiocre,certains films tout en restant simple et misant sur la psychologie plutot que sur des effets débiles s'en sorte à merveille...Willard en fait partie grâce à James Wong et à un Glen morgan qui nous donnent ici une lesson de cinéma glauque et assez déroutante (film assez triste ou l'on peut facilement se reconnaitre).Bref ce film n'est pas une série b mais bien un ptit chef d'oeuvre
Je ne vais pas faire une longue critique, Willard est l'un de mes films préférés
C'est un film d'épouvante où l'ambiance est plutôt sombre et mélancolique Le protagoniste spoiler: qui est juste un psychopathe est très différent des personnages clichés des oeuvres horrifiques Ce qui est parfait dans ce film, c'est que le drame d'épouvante est au centre de l'histoire et c'est l'un des rares longs-métrages de l'époque où le "criminel" n'est pas "un mec qui tue parce que les meurtres c'est trop cool" donc ça fait plaisir de voir un bon personnage bien développer à la "Joker" Les rats sont bien mis en valeur et je n'ai rien à dire sur les effets spéciaux Crispin Glover est juste incroyable et c'est le film où il joue le mieux selon moi
En plus j'adore les rongeurs donc c'est normal que j'adore ce film mdr
Très bonne ambiance, sombre, qui nous plonge dans l'univers du film, bonne interprétation des acteurs (j'ai cru reconnaître mon patron) et 4 étoiles pour Socrate. De plus, je vous recommande le site officiel du film.
Une ambiance lourde et oppressante, amplifiée par la très bonne prestation de Crispin Glover plongeant dans la spirale de la folie, bref un bon film d''épouvante avec un scénario qui bien que peu élaboré à été bien exploité. Au passage un clin d'oeil à Hitchcock, le maître du genre, dans le rapport avec la mère de Willard. Ce film dresse un portrait de la folie avec ses causes et ses conséquences, avec une portée quasi philosophique ( Il me semble même avoir vu plusieurs métaphores quant à la folie mais j'ignore toujours si elles ont été voulues.) Bref pour faire court, un film simple du point de vue du scénario mais profond et qui fait son petit effet, mais qui selon moi est injustement méconnu. Il donne bien la preuve que l'idée la plus simple si elle est bien exploitée peut offrir bien plus que ce qu'elle ne devait.