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Votre avis sur Labyrinthe ?
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La disparition récente de David Bowie m'avait remis en mémoire l'existence de ce film, et les critiques plutôt élogieuses me faisaient penser qu'il pouvait constituer une bonne surprise. Mais si quelques éléments de décors, plans et scènes ingénieuses (comme celle de la fin avec les escaliers d'Esher) présentent un intérêt, on retiendra surtout un scénario enfantin et un ensemble frisant plus le ridicule que la comédie pop/rock déjantée.
A cause d’un coup de colère infantile, une jeune fille évoque le monde des contes de fées et provoque l’enlèvement de son bébé de demi-frère par une bande de lutins aux ordres du maléfique Roi des Gobelins. Désormais séquestré en son inexpugnable château, protégé d’un incroyable labyrinthe de roches, de murs, de végétaux, de pièges, de portes, d’illusions, de micro-contrées hostiles, et peuplé de monstruosités tant rocambolesques que redoutables, elle n’a d’autre choix que de partir à la quête de cette imprenable forteresse et de son maitre omnipotent.
Incarnée par une pétillante Jennifer Connelly encore adolescente en 1986 et un odieux David Bowie, ce film pour enfants, hyper-kitsch à la sauce années 80, reste naïf tout en sachant nous embarquer dans la magie enchanteresse et sombrement ensorcelée d’un Alice aux pays des merveilles de l’horreur. Cette équipée à obstacles rencontre mille créatures imaginaires, pièges, mystères, questions astucieuses, gages, tout en ouvrant la porte à d’intéressantes conceptualisations intellectuelles et en semant dans ces contrées putréfiées les graines de notions jusque là inconnues telles que loyauté, amitié et courage.
Incarnée par une pétillante Jennifer Connelly encore adolescente en 1986 et un odieux David Bowie, ce film pour enfants, hyper-kitsch à la sauce années 80, reste naïf tout en sachant nous embarquer dans la magie enchanteresse et sombrement ensorcelée d’un Alice aux pays des merveilles de l’horreur. Cette équipée à obstacles rencontre mille créatures imaginaires, pièges, mystères, questions astucieuses, gages, tout en ouvrant la porte à d’intéressantes conceptualisations intellectuelles et en semant dans ces contrées putréfiées les graines de notions jusque là inconnues telles que loyauté, amitié et courage.
J'adore David Bowie mais affublé d'une "glam" postiche, sa présence aspire la magie qui nimbe certaines scènes du film. Le principal ratage à mon avis se situe dans la direction d'acteurs, des acteurs humains qui peinent à se mesurer aux créatures qui peuplent ce labyrinthe, des marionnettes pleine de vie. C'est un comble ! Et le doublage français est également une véritable catastrophe. Reste à sauver du métrage quelques belles scènes.
Film fantastique sympathique. David Bowie est meilleur chanteur qu'acteur, l'ensemble a vieilli mais se regarde encore avec plaisir. La rencontre finale dans les escaliers est magnifique.
7eme critique
Le concept du labyrinthe est là mais le fond du film est profondément débile, quoi qu'il en soit, c'était plutôt bien fait visuellement pour l'époque. Vous savez, cette époque où les personnages se parlaient à eux-mêmes pour expliquer les choses aux spectateurs (c'était carrément lourdingue de prendre à ce point le spectateur pour un demeuré, même si ce genre de film s'adressait aux plus jeunes). Bref, il y a pas mal de personnages marrants et bien pensés. Nous avons donc affaire à un vrai univers, mais on regrettera pourtant le fait qu'il soit extrêmement bâclé sur la trame de fond.
PS : Le bébé entouré de gobelins a dû être traumatisé à vie...
PS : Le bébé entouré de gobelins a dû être traumatisé à vie...
30 ans après sa sortie, le "Labyrinthe" de Jim Henson (co-créateur des Muppets et réalisateur de l'assez excellent "Dark Crystal") va être forcément regardé d'un autre œil que celui qui avait été le nôtre à sa (décevante) sortie en salles. C'est que Jareth, le roi des Goblins, qu'on avait trouvé un peu ridicule à l'époque avec sa chevelure synthétique et ses mimiques outrées, est désormais bel et bien mort, et que la nostalgie qui nous a étreint depuis ce jour funeste de janvier 2016 colore rétrospectivement la carrière cinématographique discutable de Bowie. Oui, du coup, on adore (presque) chaque apparition délirante de Jareth, incarnation bowienne très éphémère mais pas inintéressante finalement, avec sa séduction perverse et assez méchante, avec ses chansons (très bowiennes aussi, pour le coup) à peu près oubliées mais pas si oubliables que cela : de beaux moments d'émotion garantis pour le fan, presque indépendamment des qualités intrinsèques - assez limitées - du film. Car entre un scénario très bancal, qui n'arrive pas à exploiter la bonne idée de départ d'un périple "à la Alice au Pays des Merveilles", et pas mal de scènes esthétiquement très laides et surtout vraiment mal mises en scène, "Labyrinthe" n'est certainement pas un bon film, ou du moins le bon film qu'il aurait dû / pu être. A noter aussi que la divine Jennifer Connelly, ici adolescente rondelette, est encore bien à la peine, et est loin d'exercer la fascination que sa première apparition chez Leone avait provoqué.
Labyrinthe vaut pour la beauté de ses décors, la qualité de son histoire, son atmosphère magique à souhait et surtout la présence de David Bowie en Roi des Gobelins. Vraiment, David Bowie est inoubliable et on adhère inévitablement à son personnage bien que ce soit un méchant. Jennifer Connelly est également excellente. Et les créatures du film sont toutes très réussies. La plus attachante pour moi reste Ludo. Orchestré par de très beaux effets spéciaux, Labyrinthe est un spectacle de grande magie, un authentique conte de fées doublé d'un récit initiatique. En effet, le personnage de Sarah qui est longtemps resté plongée dans ses rêves d'enfance aura vécu un voyage non dépourvu de leçons apprises aux côtés de ses amis. Revenu de son aventure, elle acceptera ses responsabilités et de grandir. Mais renoncera-t-elle pour autant à la magie de ses rêves ? Peut-être pas… Vraiment, Labyrinthe est un film que j'adore et que j'ai toujours adoré. Même si quelques effets spéciaux peuvent dénoter (dont des effets de fond bleus très voyants), il demeure un film magique, enchanteur et fort attachant qui me fait rêver. Et je précise que je ne l'ai pas vu durant mon enfance et n'y ai donc aucun attachement nostalgique.
Ouééé vive les marionnettes de Jim Henson !! Voici Le Muppet Show et Fraggle Rock au pays des goblins.
C'est un film que j'ai découvert lors de la diffusion de "faux raccords" spécial Labyrinth. Je ne connaissait pas du tout ce film, et pourtant j'apprécie énormément David Bowie. Ah il est tellement beau!!! Ce beau conte fantastique met en jeu, le temps qui passe, l'amitié contre l’égoïsme; Sarah ne veut plus être à la botte de ses parents, et Jareth veut Sarah.
Frédéric M.
Ce film bien que vieillissant garde malgré tout son charme pour sa fantaisie et la qualité (pour l'époque) des effets spéciaux. Les marionnettes de Jim Henson font des merveilles, et on se laisse prendre par l'histoire. J'ai adoré la scène des mains.
Je dois avouer que j'ai eu droit à un méchant retour sur terre en revoyant ce film, qui m'a marqué dans mon enfance mais que je n'avais pas vu depuis. Alors autant il y a d'autres films des années 80 que je trouvais magnifiques et que je trouve toujours aussi magnifiques, autant celui-ci m'a fait dire: gné? Il a tellement mal vieilli que c'en est grotesque et ridicule même en le regardant avec ce prisme et en faisant des concessions... L'histoire est nunuche, basique, et son déroulement est chaotique. Que dire de David Bowie en collants très moulants dansant parmi des marionnettes dont on voit des cables... il y a de quoi faire des cauchemars tellement ça laisse une impression malsaine... Bref, gardez ce film dans vos bons souvenirs, ou... aux oubliettes!
Un des meilleurs film fantastique des dernieres decennies, avec Dark Crystal. Jim Hanson nous offre des créatures géniallissimes qui éveillent l’imagination, film produit par G.Lucas, Jenifer Connelly au debut du succès... Un conte comme on en fait plus, une perle.
Un excellent film fantastique avec le terrifiant David Bowie et la charmante Jennifer Connelly. Avec la participation exceptionnelle de Frank Oz , le père de Yoda et le réalisateur de l'Indien du Placard, le créateur des Muppets. Un bon mélange entre Alice au pays des merveilles et L'Histoire sans Fin. Une fiction d'heroic fantasy devenu culte grâce à l'esprit farceur.
Ce Labyrinthe m’a avant tout séduit dans ses nombreuses trouvailles visuel (les illusions d'optique généré par les murs du labyrinthe ou encore les impressionnants escaliers à la fin du film de quoi rendre jaloux ceux de Poudlard), la bande originale "underground" de David Bowie, ainsi que d’autres morceaux entrainant.
Sinon j’ai regretté le manque de folie du film,et bien que le tout ne soit pas avare en inventivité, j’en aurais voulus davantage au cœur de cet étrange labyrinthe. J'ai trouvé David Bowie un peu transparent malheureusement.
On aimerais s’attacher à cette étrange galerie de personnage ( les poupées de Jim Henson sont encore une fois réussite) mais on n'y parvient difficilement, l’espèce de raton-laveur chevaleresque et "gardien de pont" est vite exaspérant en ce qui le concerne. A noter aussi que l’intérêt décline au fur et a mesure de la progression.
J'ai cité pas mal de défaut certes, mais dans son ensemble ce film est un agréable divertissement familiale.
Sinon j’ai regretté le manque de folie du film,et bien que le tout ne soit pas avare en inventivité, j’en aurais voulus davantage au cœur de cet étrange labyrinthe. J'ai trouvé David Bowie un peu transparent malheureusement.
On aimerais s’attacher à cette étrange galerie de personnage ( les poupées de Jim Henson sont encore une fois réussite) mais on n'y parvient difficilement, l’espèce de raton-laveur chevaleresque et "gardien de pont" est vite exaspérant en ce qui le concerne. A noter aussi que l’intérêt décline au fur et a mesure de la progression.
J'ai cité pas mal de défaut certes, mais dans son ensemble ce film est un agréable divertissement familiale.
Eric C.
Conte enfantin feerique et magique qui mele l'univers fait de marionnettes du mythique Dark Cristal au jeu d'acteurs reels. David Bowie apporte sa presence ambigue et mysterieuse en plus de ses chansons. Jennifer Connely, ado toute jeunette et tres fraiche, joue avec un enthousiasme evident. Le tout, meme s'il a un peu vieilli, compte tenu des effets speciaux actuels, est a deguster comme un caramel a l'ancienne avec nostalgie et regard enfantin.
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