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Chrislynch
9 abonnés
59 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Robert Mulligan filme le monde adulte avec les yeux de lenfance. Ceux qui observent avec innocence et crédulité. Les enfants et leur univers imaginaire pétri de fantasme, de peur et de préjugés. Mulligan confronte toute cette candeur aux dures réalités du monde adulte. Tôt ou tard, il faut y passer. Impossible de faire autrement. Le récit est rythmé par une voix off, celle de l'enfance qui se souvient, celle de la mémoire nostalgique qui se rappelle ses joies et ses traumatismes. Et puis ce souvenir d'un homme injustement accusé, de l'intolérance et du racisme qui régnait dans la ville. Toute une ville malade de ses fantasmes, peurs et préjugés. Intelligemment et avec raffinement, Mulligan met en parallèle ce monde adulte et ce monde de lenfance qui se rejoignent sous la bannière de l'intolérance. Mulligan dépeint aussi un monde où tout n'est ni tout blanc ni tout noir, un monde de compromis. Un très grand film sur le racisme, l'intolérance, l'intransigeance de la jeunesse et l'apprentissage du compromis. Peck, excellent dans son jeu très retenu qui s'efface facilement devant les enfants. A noter une brève apparition de Robert Duvall, qui témoigne déjà de son immense charisme.
Un énième film sur la dénonciation du racisme aux USA ? Non, c'est avant tout le récit initiatique de deux enfants qui tentent de comprendre les règles parfois violentes du monde des adultes, aidés par la force sereine de leur père (Gregory Peck, oscarisé pour ce rôle en 1963) autant que par l'aura mystérieuse de leur voisin inconnu. La force du film réside dans sa mise en scène, qui décrit avec beaucoup de tendresse le monde de l'enfance, dans un rythme lent particulièrement envoûtant. 2h10 de pure grâce !
Un classique que l'on retiendra pour son engagement envers les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Gregory Peck y joue avec la plus grande pudeur un avocat à l'engagement sans faille pour une cause qu'il sait juste et sa scène de plaidoirie est d'ailleurs un très grand moment de cinéma. Le film possède aussi l'originalité d'être narré du point de vue des enfants de l'avocat. Ces derniers vivent une histoire parallèle a celle de leur père qui peut sembler hors propos mais qui n'est là que pour renforcer le message de tolérance du film.
J'ai pas vraiment de mots pour décrire ce film, mais je tiens quand même à dire que le gars qui a dit que c'était un des plus surévalués de l'histoire est soit un ignare soit un imbécile, car avant de découvrir le Nostalgia Critic je n'en avais jamais entendu parler. Le génie de cette oeuvre se mesure à sa fin, qui est juste extraordinaire, sans doute l'une des plus belles de l'histoire du cinéma. Chef d'oeuvre, sans aucun doute
On parle ici d'un film d'un peu plus de deux heures dont l'histoire ne commence qu'au bout d'une. Et lorsqu'elle commence, elle n'a rien de surprenant, si ce n'est qu'elle ne prend pas les facilités auxquels les films abordant le racisme aujourd'hui prennent. Cela étant dit, la première heure est la mise en place de personnages qui ne serviront à rien, d'un autre personnage tertiaire qui ne fera véritablement son apparition que dans le dernier quart d'heure et pour présenter un avocat sans émotion, trop lisse qui se doit de défendre un noir dans une Amérique toujours marquée par le racisme. On est dans les années 1960 et aujourd'hui, on en a bouffé des films comme celui-ci et en beaucoup mieux. On peut louer les mérites du film mais d'un point de vue technique, il n'y a pas grand chose de marquant. Même Grégory Peck est franchement moyen tant il est trop dans la caricature voire l'absence de jeu.
Une oeuvre émérite ! En adoptant le point de vue d'enfants, Robert Mulligan signe un film juridique splendide et inégalable, rehaussé par le magnifique plaidoyer de Gregory Peck contre le racisme . L'homme y est comme dans sa vie, d'un naturel éblouissant et son oscar du meilleur acteur en 1962 fut amplement mérité . Un classique du cinéma à découvrir .
Excellent, c'est vrai que je n'étais pas super motivé pour le voir (noir et blanc oblige), mais je ne regrette vraiment pas, au contraire. Ce film montre d'abord la tolérance d'un avocat père de deux enfants, pauvre, envers un noir accusé à tord, d'un viol qui n'a évidemment pas commis. N'oublions tout de même pas que ce film a été tourné vers la fin des ségrégations noires aux USA et que donc le contexte était d'actualité. En deuxième partie une véritable leçon de tolérance envers son prochain est donnée (sans trop en dire)! Et pour finir Gregory Peck a donné une interprétation incroyable en Atticus Finch, d'ailleurs j'ai vu que c'était le personnage le plus préféré de tous les héros de films!
Mulligan s'attache aux deux enfants de l'avocat chargé de défendre un "noir" accusé du viol d'une pauvre fille que son père bête et brutal défend bec et ongle. La majeure partie du film suit les enfants et toute la préparation du procès apparaît en arrière fond avec la thématique principale du film: le racisme. Les scènes de procès dans la dernière demie heure semblent en décalage, et à dire vrai le film tire en longueur et trouve difficilement son rythme. Gregory Peck est excellent en bon père droit et honnête. La dénonciation du racisme ne va pas très loin, mais on doit bien reconnaître que le cinéaste est habile à nous faire peur et à révéler le racisme ordinaire sans trop appuyer. Dans le fond, un très agréable film dans un joli noir et blanc.
Tout simplement un chef d'oeuvre. L'adaptation de ce très beau livre a réussi à traverser les décennies. Film très actuel. Et la plaidoirie d'Atticus Finch juste magnifique ! Quelle classe a Gregory Peck ! Oscars amplement mérités !!!
Tout le film ne tient debout que grâce à une seule personne : Atticus Finch, interprété avec virtuosité par Gregory Peck. On se noie d'admiration et de respect devant les répliques sages et d'un calme incroyable du personnage, qui ne hausse pas la voix à un seul instant du film. Il ne suffit que de quelques minutes avant que le lecteur ne se retrouve transporté dans ce film, subjugué par l'ambiance qui s'en dégage. La plaidoirie de Finch au tribunal est pour moi le meilleur passage du film, une scène mythique sans aucune comparaison. LE chef-d'oeuvre, avec un acteur principal qui joue un jeu relevant du génie.
"To Kill a Mockingbird", (tuer l'oiseau moqueur littéralement a eu droit a plusieurs variantes de titres Français) retenez bien ce titre ! Le film de Mulligan est à la pure hauteur du chef d'oeuvre qui l'a inspiré. Photographie, interprétation, narration, tout y est pour l'édification de nos jeunes sociétés. Magnifique !
Dès le générique de début (soit dit en passant: d'une sobriété exemplaire), on est pris par une atmosphère, une musique, des personnages, une époque... Le scénario, dérivé du prix Pulitzer d'Harper Lee, est très bien servi par la simplicité de la réalisation. Scout, Jem, Atticus, Tom et Boo, sans oublier Dill (alias Truman Capote) nous transportent facilement dans cette petite ville du sud des Etats-Unis marquée autant par la douceur de vivre que par la ségrégation. Ce film est vraiment très attachant, nostalgique sans être lourd, plein d'innocence sans être niais, et il reste original dans sa manière d'aborder le problème par le souvenir lacunaire mais sans détours de la jeune Scout. Le scénario allié à la réalisation de Mulligan et à un casting parfait (Oscar pour Gregory Peck) en font grand classique, à voir absolument.
"To Kill a Mockingbird" est l'un des premiers à dénoncer le racisme à une époque où le sujet est encore chaud, mais il tient aussi à porter du réalisme sur ses épaules. Le film possède des mentalités bien différentes des films auxquels nous avons droit de nos jours, mais il reste un vrai plaisir pour les yeux.
Un classique à voir et à comprendre. Tout est quasi parfait dans cette oeuvre sauf une chose : c'est du cinéma avec un grand C donc de l'Art. Imparfait est l'art.