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    Cockfighter
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    5 critiques spectateurs

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    Grouchy
    Grouchy

    114 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Après ses deux westerns très minimalistes, Hellman s'intéresse à une coutume populaire, le combat de coqs. Ce qui part d'une intrigue d'un joueur malchanceux devient une métaphore de la virilité masculine et des rivalités amoureuses. Le héros perd sa caravane et sa copine contre son adversaire qui le domina à plusieurs reprises et prend pour symbole de virilité le coq qu'il entraîne : il y a là, involontairement ou non une connotation sexuelle : le titre, si on le traduit dans un autre sens, peut contenir cette approche. Leur entraînement ( les forcer à devenir plus rapides ) peut faire penser à la masturbation, si l'on va plus loin. Le film montre également tous les aspects de cette tradition, tout en accentuant la cruauté dénoncée par les associations animales : les plans au ralenti des affrontements, à défaut d'être violents, transforment le combat en un véritable ballet. Le film n'est cependant pas parfait, quelques longueurs sont présentes ( la séquence du hold-up n'a pas l'air d'avancer l'intrigue mais montre le contexte américain de l'époque, par le port du masque de Nixon par un bandit ), mais le scénario est bien construit et la mise en scène des combats mélangeant virtuosité et violence est très bonne.
    Loïck G.
    Loïck G.

    321 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Les mésaventures d’un éleveur de coqs de combat aux USA. Devenu muet après un pari relatif à une série d’échecs, il va remonter la pente pour décrocher si possible la médaille nationale tant convoitée. Sur une trame assez fine Monte Hellman réussit à nous faire son cinéma sur la ruralité yankee et ce qu’il faut en attendre question population. Mais ce qui le retient quand même avant tout c’est bien la personnalité de ce propriétaire de coq , étrange aux yeux de tous et surtout de sa compagne qui ne le voit qu’épisodiquement. Il gagne , il perd, faute et élimination, un refus de combat, chaque rencontre alimente la légende du héros filmé tout autant que ses combats, parfois très violents, et sanglants. Et sur le ralenti, une certaine beauté se dégage, chorégraphie extatique. Un film qui se laisse donc voir malgré le peu d’intérêt suscité par les événements, le final excepté, qui est à mes yeux l’une des plus belles déclarations d’amour du cinéma. Totalement inattendue, mais tellement drôle …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Il est vrai que Cockfighter n'a pas la touche énigmatique et quasi-métaphysique d'un bijou comme The Sooting, du même réalisateur.
    J'avoue avoir cotoyé l'ennui à quelques reprises.

    Mais même si le film ne m'a pas touché profondemment ça reste une oeuvre singulière.
    Simple, modeste mais précieuse de par son sujet (unique), sa photo et la qualité générale de l'interprétation.

    A découvrir.
    pleasant
    pleasant

    8 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Ce film est l'adaptation très fidèle du très bon roman de Charles Willeford (que les lecteurs de romans noirs connaissent), publié en 1972 aux Etats Unis et traduit chez Rivages en 1995 sous le titre "Combats de coqs". Tourné peu de temps après l'écriture du roman, le film, comme son modèle, a un aspect documentaire, reflet d'un lieu, d'une époque et d'un milieu assez particulier. Un milieu qu'on pénètre et qu'on commence juste un peu à saisir – pour aller plus loin, il faut lire le roman de Willeford, écrit à la 1re personne, le narrateur étant le personnage principal… qui, volontairement muet, a peu l'occasion de s'épancher dans le film. Hellman avait donc un véritable défi à relever pour nous faire rentrer dans la peau de Frank Mansfield, un type a priori pas vraiment aimable ni attrayant, et il s'en est plutôt bien sorti. A noter qu'on a confié à Charles Willeford un role secondaire important dans le film, il aura donc eu tout le loisir de dispenser ses conseils. Cockfighter reste un film pour cinéphile curieux de cette pratique peu ragoutante qu'est le combat de coq et qui aiment se replonger dans l'amérique rurale des 70's. L'un des meilleurs films de Monte Hellman, après le fameux Macadam à deux voies.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    Les combats pour la plupart sont filmé au ralentit accompagnés d’une musique très calme et mélancolique. Cependant je trouve qu’ils sont peu être trop nombreux et répétitifs, d’un autre côté il n’y a pas mille façon pour un coq de combattre. A ce qu’on pourrait en croire on n’est pas dans une dénonciation des combat de coq, ceux-ci sont certes violents et sanglants mais très esthétiques. On est plus dans une critique de l’addiction au jeu, de l’impact qu’il peut avoir sur la psychologie humaine.
    Le personnage est l’archétype de l’antihéros, il est solitaire et ne pense qu’à lui et a son championnat le reste ne l’intéresse pas. Il a tellement le jeu en tête qu’il se refuse de parler jusqu'à sa victoire qu’il obtiendra des années plus tard. A la fin il gagne mais il a abandonné la femme qu’il aime. Le film se termine sur un le héros qui s’éloigne seul : il a accompli son objectif mais est-t’il plus heureux ?
    Le film traite donc d’un sujet qui est méconnu du grand public dans un univers où la compétition règne. Il nous montre à quel point le jeu et la victoire touche psychologiquement un homme et peut « détruire » une vie.
    C’est le premier film de Monte Hellman que j’ai vu, et j’ai été surpris par l’ambiance qu’il donne à son film. Il n’est pas présenté comme un drame mais plus comme une expérimentation esthétique autour d’une histoire peu commune qui a pour but de dénoncer l’addiction au jeu. Ce film m’a plus malgré sa lenteur et ces répétitions, et je suis curieux de voir les autres films du réalisateur.
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