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Alasky
350 abonnés
3 402 critiques
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1,5
Publiée le 16 juin 2016
Malgré le fait que le film soit très lent, parfois fade, plat, monotone, et malgré aussi le fait que les acteurs surjouent, c'est un film qui se regarde, mais ne cherchez pas là un film d'action ou un scénario à rebondissements.
Noter "L'idole" n'est pas chose aisée. Vers la moitié du film, je me suis dit : "Ça c'est du quatre étoiles assuré pour Allociné !". Sauf que la seconde moitié n'a pas à mon goût la saveur de la première. Vers la fin, on frôle carrément les deux toutes petites étoiles... Enfin bon, jusqu'à la scène du repas en tête-à-tête je me suis régalé, c'est déjà pas si mal.
Les fondations du film sont inattendues : en France, une Australienne, doublure de théâtre frustrée de n'avoir joué que cinq fois de la saison, emménage sur le même palier qu'un vieux Chinois, ancien cuisinier résolu à partir en maison de retraite. L'artiste, Sarah, c'est Leelee Sobieski, remarquable et en français dans le texte s'il vous plaît ! Elle se met rapidement une partie de l'immeuble à dos, faut dire que certains locataires semblent incommodés par la puissance sonore de ses ébats avec l'acteur principal de la pièce (Jalil Lespert). Un peu à la ramasse psychologiquement au point de planifier son suicide, elle noue rapidement une certaine complicité avec M. Zao. M. Zao (impeccable James Wong), par une surprenante coïncidence, décide de rester dans l'immeuble et de se remettre à cuisiner ;-). Leurs bons rapports sont mal vus, d'une part par la petite voisine Caroline qui auparavant passait du temps avec le vieil homme, mais aussi par un couple bien assorti d'imbéciles un peu racistes sur les bords.
Les deux personnages centraux sont vraiment intéressants, leur duo décalé permet un film au ton très spécifique. Néanmoins, si James Wong est génial, son personnage apparaît beaucoup trop chargé en clichés... A un tel point que c'en devient caricatural : le chinois plein de sagesse, impassible, adepte du taïchi, respectueux des traditions etc.
"L'idole" est un long-métrage passé totalement inaperçu de façon assez injuste. Après, je dois avouer qu'il n'est pas exempt de défauts malgré d'excellentes choses. Je vous incite à le découvrir tout de même.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 12 février 2021
La réalisatrice australienne Samantha Lang a réalisé ce film à Paris en français avec une actrice américaine jouant une actrice australienne et un acteur sino-américain jouant un chef cuisinier sino-français à la retraite. Le français Leelee Sobieski est étonnamment bon. James Hong est un bon acteur mais c'est clairement un Américain qui se débat avec ses lignes françaises. L'histoire de ces deux personnages chacun sous un nom différent réunis dans un immeuble parisien est finalement banale et inintéressante. Si vous avez de la sympathie pour les jeunes jolies filles irritables qui s'inventent des crises parce que leur vie est trop calme alors vous pouvez sympathiser avec la jeune Leelee mais le fait qu'elle décide que la vie vaut la peine d'être vécue parce que son voisin chinois lui a préparé des rouleaux de printemps puis a lavé et repassé sa robe résume assez bien la nature vide de ce personnage et aussi de ce film. Il ne fait aucun doute que ses talents de cuisinier et de blanchisseur sont impressionnants mais étant donné qu'il en a prolongé la durée c'est un mauvais film...
C... à mourir , foutage de gueule total ; Que choisir ? Le drame psychologique français est de toute façon facile à poser : Pas d'intrigues , des personnages névrosés dont une actrice svp étrangère + bien sûr une romance dont tout le monde se fout dans la mesure du possible. ( http://critiquesdecinema.hautetfort.com/ )
Une histoire d'amour obscure et étrange suivie d'une rencontre, un subtil chassé-croisé c'est tout ce qu'est ce film; jusqu'au subtil dénouement dramatique. Les lourds enjeux moraux de l'intrigue sont, tout le long du film, étudiés, et du fait de la ténébreuse solitude de la jeune fille comparée au quotidien de ce mystérieux Zao, certains détails révèlent peu à peu toute leur importance fondamentale. Un escalier qui craque... Et puis une sonnerie, les soupirs de Sarah durant son sport, des pleurs la nuit, des bruits de voix, une lumière qu'on éteint, un plancher effleuré, une cage d'escalier baignée de soleil, des vêtements étrangement semés: le genre même du long-métrage intello et français, hélas subissant vers la fin une sanction bien trop considérable pour que l'on s'y investisse totalement. Hypnotique et troublant.