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Votre avis sur Au-delà du Missouri ?
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Un western qui est en fait un film d'aventures, une sorte de road movie du trappeur au pays des indiens. On y rencontre quelques personnages originaux, voir excentriques, une jolie squaw à fort caractère, des indiens plus où moins hostiles à l'homme blanc qui s'aventure sur son territoire, le tout dans d'admirables paysages de montagne, de forêt et de verdure. Clark Gable est tout à fait convainquant dans ce rôle d'aventurier à qui il arrive quelques "pépins" tout au long de son parcours. Sans véritable scénario, se laissant aller au grès des rencontres, des paysages, cet étrange western convaincra celui qui est prêt à embarquer dans un film qui mise sur les personnages, les dialogues, les scènes isolées plutot que sur le suspens, l'action ou l'intrigue très élaborée.
Un western spécial car oui ce film est spécial voir même déroutant car on suit un trappeur américain dans un décor d'une grande beauté où les montagnes, les plaines se mélangent à ravir. Par la suite ce trappeur fais la rencontre d'une jeune indienne et avec laquelle il aura une relation.... Jusque là rien de surprenant à l'horizon, toutefois cela ne représente que le début du film car par la suite on suit le grand Clarke Gabble (le trappeur) sans avoir une réelle histoire et des scènes d'actions peu recherché. Ainsi vous vous demandez en quoi ce film mérite une bonne note? Et je suis entièrement d'accord avec vous mais là le film ce veut intéressant dans la relation des personnages, les dialogues et la culture indienne et plus précisément la culture squow. Ainsi ce film nous emmène dans un univers simple, sans prise de tête et très réaliste. Une prise de risque qui fonctionne et qui change des westerns dont on a l'habitude de voir. 3,5/5
AMCHI
On peut dire qu'Au-delà du Missouri est vraiment un film de son temps, en clair c'est vieillot cependant ce film n'est pas exempt de quelques atouts comme ses beaux paysages (telle que cette très belle montagne reconstituée en studio), des couleurs magnifiques et un final dans la forêt entre Clark Gable et l'Indien assez intense.
weihnachtsmann
La découverte d'un pays et d'une culture à travers la vie d'un trappeur. Le pays c'est le paysage, la montagne, la forêt, les rivières et la culture c'est les indiens par la relation amoureuse avec la femme à qui il s'est attaché. Pas vraiment d'aventure (hormis toujours cette chasse aux indiens) plutôt des moments d'une vie rudimentaire et courageuse dans cette nature sauvage. Très très beau portrait avec Gable rayonnant avec une fin un peu triste.
Et encore un autre chef-d'oeuvre de William A. Wellman. Massacré au montage par les grands pontes de la MGM (on se doute des coupures...), le film n'en reste pas moins d'une richesse inouïe. Jamais avant cet "Au-delà du Missouri", on n'entendit le dialecte indien sur le grand écran hollywoodien. Wellman crée un précédent dans lequel s'engouffreront bientôt tous les plus grands. On pense ici en visionnant cette oeuvre au grand Arthur Penn qui réalisa plus tard "Little Big Man" et "Le Gaucher"... Vingt ans plus tôt, Wellman ouvrit la voie du western naturaliste, quasi ethnologique, dans lequel l'homme, le pionnier, l'aventurier, prend toute sa dimension. Plus qu'un film, Wellman réalise ici une sorte de parabole où la fureur de l'homme vient comme un caillou dans une longue rivière sauvage. Gable trouve là un de ses plus grands rôles. Maria Elena Marques, dans le rôle de sa jeune épouse indienne, est tout simplement magnifique. Du très grand cinéma.
soniadidierkmurgia
C'est un Clark Gable vieillissant qui œuvre dans ce western bucolique. Son jeu s'est un peu figé avec le temps et le vieux roi d'Hollywood marqué par les aléas de la vie appuie un peu trop ses effets abusant notamment des célèbres sourires ravageurs qui ont fait sa gloire. Le film de Wellman ne suit pas un fil dramatique bien construit mais s'attarde nonchalamment sur la population bigarrée des trappeurs qui parcouraient les grandes vallées de l'Ouest. Cette communauté un peu rustre composée de tous les peuples émigrés d'Europe vit de manière simple autour de quelques personnalités marquantes dont Gable et Adolphe Menjou. Les indiens vivent le plus souvent en paix avec les migrants et il n'est pas rare qu'un blanc adopte leur style de vie ou même épouse la fille d'un chef. On sait que Wellman était un fervent défenseur de la cause indienne et cela le pousse sans doute à nous livrer une vision idyllique de l'Ouest tel qu'il l'aurait souhaité. C'est donc un respect mutuel qui régit les rapports entre tous ces hommes qui doivent en priorité penser à leur survie dans une nature généreuse mais souvent hostile. Dans un tel contexte pas de hiérarchie entre blancs et indiens. Le tout se déroule sur un rythme de sénateur qui ne serait plus de mise aujourd'hui où la vitesse règne partout. Mais Wellman par quelques scènes d'une fulgurante violence (la mort de la compagne indienne de Gable) nous rappelle que l'homme reste aussi un loup pour l'homme. Un beau film trop méconnu qui constitue aujourd'hui le témoignage d'un cinéma disparu.
Western pas si mineur, qui mériterait une redécouverte. Formellement, on y trouve du n'importe quoi réjouissant : des danses écossaises et de la cornemuse dans les paysages du Grand Ouest, une armure espagnole, Clark Gable en quasi-pyjama ou chantant en Français, des blancs abrutis qui se castagnent sous le regard des Indiens incrédules... Mais c'est surtout pour le fond qu'Au-delà du Missouri doit être vu. Le rêve d'une société syncrétique entre Blancs et Indiens apparait bien naïf et optimiste au regard de l'histoire, un brin ethnocide tout de même, de la colonisation américaine, mais au début des années 50 ce type de propos était assez novateur et témoigne d'une prise de conscience salutaire qui ne fera que s'amplifier par la suite.
TTNOUGAT
Ce court western de 78 minutes est d'une grande originalité,je l'aime beaucoup malgré ses quelques petits défauts. Il est à la fois sérieux et comique mais exactement comme on l'est dans la vie. Pas besoin de forcer la note comme cela se produit dans tant de genres parodiés. Notre compatriote (il a fait la guerre de 14/18) Adolphe Menjou dit ''Pierre la framboise'' qui parle le langage ''pied noir'' comme le français dans le film en vaut une vision à lui tout seul. Il est tellement hors de ses rôles aristocratiques. Le mexicain Ricardo Montalban ,jeune, fait un excellent méchant et Clark Gable se moule presque anonymement dans l'histoire. Les extérieurs et les mouvements des chevaux sont merveilleux,la chanson 'skip to my lou' non doublée,le terrible suspense final,tout est vraiment de bon goût. Wellman (58 parlants) est un grand cinéaste que l'on mettra un jour à l'honneur avec Dwan (63 parlants) en espérant que leurs films ne seront pas perdus. Dans ce pur western, la joie des trappeurs est vraiment communicative malgré la mort qui peut survenir à tous moments. Les voir danser la gigue ou chanter ''Alouette,je te plumerai'' avec l'accent canadien sont des séquences qui restent en mémoire. Malgré la dureté de cette époque (1830) aux Etats Unis,ceux d'entre nous ,qui ne doivent pas leur survie à la médecine actuelle, peuvent se dire que vivre ainsi dans la nature et dans l'aventure serait le choix à faire si une deuxième vie nous était donnée.
On ne présente plus William Wellman, surnommé à Hollywood " wild bill", dont le travail a été salué très tôt (notamment par la revue Positif). Considéré comme un auteur au même titre que Walsh notamment auquel sa filmographie se rattache à maints égards, il ne réalisa que peu de westerns, mais quels westerns ! "Au delà du Missouri " est un film enchanteur et plein de charme qui inspirera d'autres futurs grands films de l'histoire du cinéma. Comment ne pas penser à " the revenant " voire au " nouveau monde " de Mallick en voyant ce film très réussi ? Il s'agit de l'histoire d'un groupe de trappeurs qui sont au-delà du Missouri ( le plus grand affluent du Mississippi) et partent à la chasse dans un territoire tenu par les blacks feet en compagnie d'une indienne de cette tribu, qui fut enlevée et élevée par les nez percés. Épousée à titre de sauf conduit, par l'un d'entre eux ( Clark Gable) il finit par tomber amoureux de l'indienne. La version voulue par Wellman était beaucoup plus longue et on rêve de pouvoir la voir un jour. L'actrice principale est une fameuse actrice mexicaine qui fit une brève incursion à Hollywood.
Avec "Accross the wide Missouri", William A.Wellman va donner au public l'un de ses derniers westerns! Seize ans plus tôt, le cinèaste avait dèjà dirigè Clark Gable dans une adaptation du roman de Jack London "L'appel de la forêt"! Wellman partit pour les Rocheuses, s'adonner aux joies de la beautè des images en Technicolor, mais à la difficultè du tournage, avec des conditions mètèorologiques particulièrement changeantes, agrèmentèes de pluie et de neige! Cet excellent western, au rythme majestueux, sonne vrai de la première à la dernière minute! Les èquipes de techniciens qui rèalisèrent le film furent, elles aussi, placèes dans la peau de vèritables trappeurs! On dècida d'ajouter une voix off (celle de Howard Keel) qui contribua beaucoup au succès de "Accross the wide Missouri", avec une narration tranquille et limpide, et un Clark Gable charismatique à souhait, qui chante le classique de l'Ouest "Skip to my Lou"! Un grand classique...
Idaho et Montana offrent à ce western de William Wellman le plus beau des écrins.
Les paysages sont magnifiques et l'histoire racontée est intéressante, portée par un Clark Gable convaincant, de même que tous les seconds rôles , la plupart attachants.
On passe de séquences plutôt "bon enfant" (décrivant le quotidien de ces trappeurs) à certaines autres tragiques ( spoiler: la mort de Bear Ghost mais surtout celle de Kamiah, vraiment inattendue!
), avec des scènes d'action (notamment la dernière) réellement bien menées et pleines de suspense.
"Au delà du Missouri" est donc un western réussi, plutôt pro indien (même si le personnage interprété par Ricardo Montalban (Ironshirt) noircit un peu le tableau) et visuellement remarquable.
Les paysages sont magnifiques et l'histoire racontée est intéressante, portée par un Clark Gable convaincant, de même que tous les seconds rôles , la plupart attachants.
On passe de séquences plutôt "bon enfant" (décrivant le quotidien de ces trappeurs) à certaines autres tragiques ( spoiler: la mort de Bear Ghost mais surtout celle de Kamiah, vraiment inattendue!
), avec des scènes d'action (notamment la dernière) réellement bien menées et pleines de suspense.
"Au delà du Missouri" est donc un western réussi, plutôt pro indien (même si le personnage interprété par Ricardo Montalban (Ironshirt) noircit un peu le tableau) et visuellement remarquable.
Caine78
Western mineur, "Au-delà du Missouri" arrivera à garder notre attention pour seulement quelques raisons au final. Il faut reconnaitre à l'ensemble un réel travail de professionnel, notamment une belle photo, de belles images et de belles couleurs. De plus, l'aspect documentaire quant au quotidien de l'époque et notamment la représentation de l'indien sont dignes d'intérêt. Hélas, il faut avouer que tout cela n'est au final guère passionnant. Le film se révèle souvent assez bavard, lent et donc en conséquence rapidement ennuyeux, faute d'un scénario qui ne prend jamais son envol, et se focalisant hélas beaucoup plus sur les conditions de vie que sur l'action en elle-même. Même Clark Gable a déja été plus rayonnant, et on appréciera surtout la prestation des seconds rôles (notamment Adolphe Menjou...) ainsi qu'une ou deux scènes d'action bien menées. Bref, belles images, quelques bonnes scènes... mais c'est tout!
On ne peut pas dire qu'il y a à proprement parler une histoire dans ce film qui est beaucoup plus une oeuvre descreptive. William A. Wellman qui avait beaucoup plus d'avance sur les questions raciales sur certains de ses contemporains, comme John Ford, décrit avec minutie, respectant même leur langage, la vie de la tribu des pieds noirs ainsi que celle des trappeurs qu'ils croisent avec réalisme et sans manichéisme. Le fait que ce soit une oeuvre descriptive est à la fois l'intérêt mais aussi la faiblesse de ce western. La faiblesse, hélàs, car l'ensemble manque totalement de souffle et d'intensité. Ce qui nullement nous empêcher d'apprécier l'humanité qui s'en dégage, la splendeur des paysages et celle de la photographie et le charisme insolent de Clark Gable. Un western atypique.
Un western comme je les adore, admirable, très attachant, très beau visuellement (j'ai rarement vu un western avec des paysages aussi beaux et aussi bien mis en valeur). Une passionnante description de la vie des trappeurs avec un Clark Gable toujours impeccable. William Wellman maîtrisait bien le western.
« Au-delà du Missouri » est un joli western pastoral qui se déroule en 1829 aux quasi origines de la conquête de l’Ouest. Le thème à la fois naïf et original, un groupe de trappeurs à la recherche de peaux de castors qui s’enfoncent de plus en plus vers le nord-ouest et principalement les territoire des Nez-Percés. Le séduisant Clark Gable en tête d’affiche qui va « acheter » une femme-enfant indienne pouvant lui servir le laisser-passer sur les territoires indiens, mais
spoiler:
il tombera amoureux et ils auront un petit garçon avant la tragédie
. Superbes paysages, couleurs pétantes, humour et émotion… Le film joue la carte de la nostalgie ; nostalgie des temps bénis de la conquête de l’Ouest où Indiens et Blancs pouvaient encore cohabiter, danser et picoler, faire la fête ensemble ; nostalgie d’un cinéma disparu, simple, bien construit et équilibré (humour, amour, émotion, tragédie, action…). Plaisant, mais guère ambitieux.
WHITE FINGERS, votre Marshal de l’Ouest.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
. Superbes paysages, couleurs pétantes, humour et émotion… Le film joue la carte de la nostalgie ; nostalgie des temps bénis de la conquête de l’Ouest où Indiens et Blancs pouvaient encore cohabiter, danser et picoler, faire la fête ensemble ; nostalgie d’un cinéma disparu, simple, bien construit et équilibré (humour, amour, émotion, tragédie, action…). Plaisant, mais guère ambitieux.
WHITE FINGERS, votre Marshal de l’Ouest.
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