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Artriste
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3,5
Publiée le 29 octobre 2024
Troisième volet de la franchise, qui change une nouvelle fois de réalisateur avec Chuck Russell derrière la caméra pour son premier long-métrage, Les Griffes Du Cauchemar est un film qualitativement supérieur au deuxième mais un peu en deçà du premier, pour un résultat convaincant. L'histoire se déroule en 1987, soit un an après les assassinats commis à Elm Street, et nous fait suivre Kristen et d'autres adolescents internés dans un hôpital psychiatrique à cause de leurs nuits perturbées par Freddy qui semble avoir fait son retour. Mais dans leurs terribles cauchemars, ils vont être soutenus par Nancy Thompson, la survivante d'une attaque de Krueger. Ce scénario, coécrit à quatre mains par Wes Craven, Frank Darabont, Bruce Wagner et Chuck Russell en personne, est prenant à visionner pendant toute sa durée d'un petit peu plus d'une heure et demie. On assiste pendant tout ce temps à une intrigue peu surprenante puisqu'elle utilise toujours la même structure que ses prédécesseurs, mais celle-ci se veut bien écrite. Elle donne lieu à des scènes de mauvais rêves franchement originales et créatives afin de mettre en avant la folie perverse du tueur au chapeau et aux lames aiguisées. Surtout, elle apporte deux nouveautés appréciables avec ces songes groupés et est intéressante car elle nous en apprend d'avantage sur le passé du bourreau. L'ambiance est pour sa part sombre et inquiétante de bout en bout. L'ensemble est porté par des personnages appréciables interprétés par une bonne distribution comprenant Patricia Arquette, Craig Wasson, Rodney Eastman, Jennifer Rubin, Laurence Fishburne ou encore John Saxon. Mais les deux noms les plus emblématiques sont bien ceux d'Heather Langenkamp qui revient pour à nouveau affronter le diabolique Freddy toujours aussi bien incarné par Robert Englund. Tous ces individus entretiennent des rapports entre crainte et espoir de parvenir à combattre le croque-mitaine. Des échanges soutenus par des dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain se veut qualitative. Sa mise en scène parvient à faire monter le suspens et à créer l'angoisse de voir survenir l'antagoniste. De plus, elle évolue dans des décors inspirés et variés. Ce visuel empreint de noirceur est accompagné par une bonne b.o. signée Angelo Badalamenti. Ses compositions sont parfaitement dans le ton et renforcent l'atmosphère, l'action, ainsi que les images. Cette troisième tentative d'éliminer Freddy s'achève sur une fin sans surprise mais tout de même satisfaisante. En conclusion, Les Griffes Du Cauchemar est un film méritant d'être découvert.
Une oeuvre plutôt plate avec des personnages transparents mais qui au final réunis en groupe fonctionnent bien. Après le film s'avère assez passable car visuellement réussi grâce à une superbe mise en scène, des effets spéciaux et des décors travaillés. Sans oublier des meurtres assez inventifs.
Chuck Russel le futur réalisateur de "The Mask" reprend la franchise pour ce 3e opus, une suite qui se rapproche bien plus du premier que du second avec le retour des cauchemars ainsi que les personnages de Nancy et de son père tous deux déjà présent dans le premier. L'histoire se passe dans un hôpital psychiatrique ou sont enfermé les enfants de ceux qui ont tué Freddy, c'est une bonne idée mais malgré un cadre propice au genre il n'y a pas vraiment une ambiance à la hauteur d'ailleurs le film est très long à se mettre en place il faut attendre au moins une heure avant qu'il se passe quelque chose et malheureusement même ce qui suit n'est pas à la hauteur ça part dans un délire fantastique avec les enfants qui se retrouvent avec des super capacités une fois dans les cauchemars c'est un délire auquel je n'ai pas accroché on est presque plus dans une comédie horrifique que dans un vrai film d'horreur et ça c'est dommage ce 3e opus est clairement le moins bon des 3 premiers.
Souvent considéré comme le meilleur de la franchise derrière le premier volet, ce 3ème "Nightmare on Elm Street" voit une bande jeunes pensionnaires d'un asile tourmentés par Freddy, sauf que cette fois ils s'associeront dans leurs rêves pour tenter de le combattre. Le film propose ainsi pas mal de bonnes idées, et creuse également l'histoire personnelle de Freddy Krueger. Les apparitions de celui-ci, interprété par un Robert Englund en forme, sont toujours un mélange sympathique d'humour noir, de tueries originales et sanguinolentes, et de délires oniriques. S'il y a quelques faiblesses dans la mise en scène, et des effets spéciaux parfois datés, l'intrigue se laisse suivre sans mal. Par ailleurs, côté acteurs, on retrouve Heather Langenkamp et John Saxon du premier volet, ainsi que les jeunes Patricia Arquette et Laurence Fishburne, qui apportent de charisme à l'ensemble. Ce "Dream Warriors" est donc une suite très honorable, ce qui est assez rare pour les films de bogeymen...
Dans ce troisième chapitre de la saga "Freddy", il n'est pas question d'une énième redite du premier épisode. En effet, "La revanche de Freddy" ressemblait fortement au film original réalisé par Wes CRAVEN en 1984. Dans "les griffes du cauchemar", le film bénéficie d'une meilleure mise en scène et de nouveaux rebondissements. Le scénario réserve de nouvelles surprises. Les origines du fameux tueur en série sont davantage explorées et c'est un point très important. Le film est également servi par un bon casting avec des stars en devenir comme Samuel LEE JACKSON et Patricia ARQUETTE. Il est rare qu'une suite soit aussi bonne que l'œuvre originale, mais dans le cas de ce troisième volet, nous sommes face à un divertissement haletant avec du rythme.
Plus qu'un retour aux sources cet épisode est une charnière majeure de la saga puisque c'est celui qui va déterminer l'orientation des suivants. En effet les cauchemars se font moins dérangeants et plus grandiloquents, cherchant d'avantage le délire visuel que l'effroi.
Dans ce troisième opus des aventures de notre boogeyman préféré, Chuck Russell privilégie le fantastique et nous livre des séquences de cauchemars où les effets spéciaux rivalisent d'ingéniosité. En effet, hormis peut-être ceux de la scène du squelette, les SFX redoublent d’inventivité et la mort est toujours associée à la personnalité de la victime (la chaise roulante pour le paraplégique, les langues pour le muet, les seringues pour la toxico, etc.). De plus, Freddy n’est jamais apparu aussi omnipotent au royaume des rêves en se permettant même une incursion dans le monde des vivants et en nous assénant de nombreux jeux de mots plus ou moins bien vus ! Côté acteurs, on a même la chance de revoir John Saxon et Heather Langenkamp, ainsi que la toute jeune et mignonne Patricia Arquette ! Bien rythmé, divertissant et effrayant, ce « Freddy 3 » est l’un des meilleurs épisodes de la franchise, d’autant qu’il est doté d’une fin qui, pour une fois, n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe !
Un des meilleurs voire le meilleur de la saga. On sent que les studios ont voulu développer la mythologie en revenant à l'essentiel, soit un croque mitaine qui trucide les jeunes dans leurs rêves et non pas ce pas de côté du 2nd opus où il intervenait dans la réalité et voulait prendre possession d'un corps. Ce 3ème épisode dispose aussi de plus de moyens : divers lieux, Chuck Russell à la réal, un casting intéressant qui ramène Nancy et son père, des FX soignés et variés (comme les morts des protagonistes). Freddy redevient le boogeyman roublard et pervers et s'impose dans la grande famille de l'horreur.
Je trouve qu'il y a un petit côté "Ca" dans ce 3ème opus. C'est littéralement une bande de losers, qui part à la chasse de leur croque-mitaine, comme dans "Ca". Pourtant, Ca (le roman) est sorti en 1986 et le film Freddy Chapitre 3 est sorti en 1987. Même s'il est possible que "Ca" ait influencé le réalisateur (il me semble même avoir reconnu un caméo de Stephen King, jouant au billard au détour d'une scène, mais je ne trouve rien sur le net qui confirmerait cette info), il est peu raisonnable de penser que ce soit le cas, car les processus de production étant longs, à moins qu'ils aient réécrit le scénario à la dernière minute comme ça arrive parfois, il paraît plus probable qu'il s'agisse d'une simple coïncidence, plutôt rigolote néanmoins, tant les histoires ont de points communs.
Pour parler du film en lui-même, c'est la suite directe du premier épisode. Comme je l'évoquais plus haut, on y suit les tribulations d'une bande d'ados qui part à la chasse de Freddy à travers le monde des rêves. Si l'intrigue est nettement moins efficace que celle du premier opus et le suspense moins haletant, la réalisation est plus léchée, avec un vrai effort sur les décors et la lumière.
Une bonne suite au premier épisode, moins bonne de mon point de vue, mais qui a ses qualités.
On retourne dans les cauchemars des jeune adultes avec ce troisième opus pour finalement en conclure à un film non mémorable. De bonnes idées mais il lui manque un petit plus. ----Juillet 2015----
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4,5
Publiée le 3 juin 2018
Depuis 1984, Freddy Krueger hante les cauchemars des adolescents d'Elm Street, des rêves souvent plus longs que la nuit! Des rêves psychanaliques, schizophrèniques, psychèdèliques! Des cauchemars qui font la gloire du croquemitaine! En 1987, la fête n'est toujours pas finie! Après un premier volet mythique et une excellente suite montrant par exemple les dèboires d'un bus scolaire, l'èquarrisseur prèfèrè des teenagers revient dans un troisième èpisode de haut vol! Comment surpasser les effets spèciaux des deux premières moutures ? Rèponse toute simple: la surenchère et des spècialistes èprouvès à toutes les difficultès! Rien ne manque ici et surtout pas la fantaisie et le dèlire avec des cauchemars miroitant les splendeurs du premier opus! Dèlaissant quelque peu la terreur pure, Chuck Russell construit surtout son histoire autour d'effets spèciaux impressionnants (le serpent gargantuesque et baveux qui tente d'avaler la jeune Patricia Arquette, la tête encastrèe dans la tèlèvision) où Robert Englund ne dèmèrite pas lorsqu'il s'agit de verser dans les gags macabres, les bons mots tranchants ( « fais exploser l'audimat, salope! » ). Lorsqu'il se distrait avec une de ses victimes, en le transformant en pantin avec ses veines, il atteint le sublime! Avec l'inègalable classique de Wes Craven, "A Nightmare on Elm Street 3: Dream Warriors" de Chuck Russell peut-être considèrè comme le meilleur volet de la franchise! Jubilatoire, inventif, dèlirant...mais le mal à l'ètat pur est invulnèrable, indestructible puisque Freddy Krueger rempilera pour plusieurs volets que Robert Englund ne se refusera aucunement à tourner...
Troisième volet de la franchise et troisième changement de réalisateur, mais à la différence du précédent opus, on retrouve cette fois-ci le créateur de la franchise, à savoir Wes Craven en tant que co-scénariste. Sans réelle surprise, Freddy Krueger revient afin de terroriser des adolescents pendant leur sommeil. L’originalité de cette énième suite est que le lieu principal de l’intrigue est un hôpital psychiatrique pour adolescents perturbés. Tous font les mêmes cauchemars et petit à petit l’hécatombe prend des proportions inquiétantes. Autre originalité ici, c’est que nous retrouvons le personnage de Nancy Thompson (qui fut la première victime dans le premier volet et qui se retrouve cette fois-ci, docteur au sein de l’hôpital). Si l’intrigue s’avère toujours aussi tirée par les cheveux, on aura l’agréable surprise de retrouver au sein de sa distribution, Heather Langenkamp (dans le rôle de Nancy, celui qu’elle interprétait déjà en 1984), avec à ses côtés, l’habituel Robert Englund, sans qui Freddy Krueger ne serait pas ce qu’il est. Et enfin, deux autres acteurs bien connus aujourd’hui : Laurence Fishburne (la saga Matrix) et la jeune Patricia Arquette (âgée de 19 ans à l’époque !). Freddy 3 - les griffes du cauchemar (1987) ne surpasse pas ses prédécesseurs, en cause ? Une histoire toujours aussi loufoque avec des bifurcations scénaristiques absurdes et amusantes et des SFX pour le moins exécrables. Seules quelques mises à mort et autres tortures qui sortent de l’ordinaire parviendront à nous distraire.
Freddy revient hanter les cauchemars des adolescents après un second opus qui explorait de nouvelles pistes et il revient en grande forme. Le côté onirique morbide du film est une pure réussite, les cauchemars sont vraiment excellents en particulier ceux qui terminent le film et le formidable cauchemar de la marionnette qui est une vraie trouvaille (peut être le meilleur de la saga). Dommage que le film ait par moment un côté bâclé un peu trop rapide qui ne rend pas service à toutes les bonnes idées qu'il contient. Par curiosité il est intéressant de voir Patricia Arquette et Laurence Fishburne à leurs débuts. Les effets spéciaux mécaniques font merveilles et c'est vraiment ce film qui va marquer ce que sera un Freddy à l avenir. Un des meilleurs épisodes de la saga, un bon cauchemar à faire.
Après la bouzasse de Freddy's Revenge, ce troisième épisode (que je considère comme la suite directe du 1er volet) revient aux sources et cela est marqué par le retour de Wes Craven au scénario, le retour de la bande originale (un peu remise à jour) et des survivants (Nancy Thompson et son père) du 1er opus. Ici il n'y a plus un personnage privilégié mais un groupe dont chaque individu a sa personnalité, ses rêves et phobies dont notre cher croquemitaine se servira pour les tuer pendant leur sommeil, qui nous donnerons des scènes devenus cultes pas forcement en matière d'horreur, mais plus dans le domaine de l'humour. L'action se déroulant principalement dans un asile, nos protagonistes sont pris pour des déséquilibrés qui manque de sommeil et dont le personnel, ne prétant pas crédits à leur parole, va employer toutes les méthodes pour arriver à leurs fins. Durant cet opus, nous découvrirons une partie du passé de Freddy, mais cela ne retirera en rien l'aspect fantastique du film.
Avec de bons FX, une bonne mise en scène, Dream Warriors parvient à égaler le 1er opus toute en marquant sa différence.
La belle surprise ! Ce 3e film est une réussite total ! Après un 2e film raté, Freddy est de retour pour vraiment une suite ! Casting et personnages touchants, avec un scénario qui tient plutôt bien la route, avec ces scènes cultissimes ! Une belle revanche