Avis : Freddy - Chapitre 3 : les griffes du cauchemar - Page 2

Cet opus est nettement mieux que le 2e. On y retrouve la même ambiance que dans le premier. Et on a plaisir à retrouver Patricia Arquette.

Ce 3eme chapitre, écrit entre autre par Wes Craven et Franck Darabont, frappe fort avec l'idée originale du rêve collectif mais aussi avec quelques explications sur la naissance et la mort de Freddy. En bref ce 3eme film fait presque aussi bien que le 1er.... L'effet de surprise en moins.

Si le film n'est pas exempté de défauts, ce Freddy 3 est pour moi mon deuxième préféré car il colle beaucoup plus à l'esprit du premier et aurait du être sa suite direct (pour preuve on retrouve Nancy et son père). Mais on a eu un 2 mauvais entre. Le réalisateur du très bon "The Mask" a donc tourné cette suite de Freddy en 1987, et il a été plutôt inspiré pour les différents meurtres (celui où il dirige comme une marionnette ou quant il sort de la télé sont bien trouvés). On peut aussi noter un clin d'oeil à Body Double (pour ceux qui auront vu le film) lorsque l'acteur Craig Wasson tombe dans le trou.

Ca devait bien faire 20 ans que je ne l'avais pas vu, mais je confirme ce que je pensais en regardant "Freddy contre Jason" : les effets spéciaux sont mieux faits (enfin pas tous, mais la majorité) et surtout concernant le maquillage de Freddy Krueger, y'a pas photo : c'est 100 fois plus réussi dans ce film de 1987!
Je reviens vite fait sur les effets spéciaux, parce que pour un film de 1987 ça m'a quand même bluffé, surtout quand on le compare au film de 2003. Mis à part les effets relatifs aux pouvoir du "Harry Potter" de service qui sont assez kitsch, le reste ça pique pas les yeux. C'est vraiment bien foutu.
Les apparitions de Freddy sont toutes réussies, super classes, impressionnantes et terrifiantes.
Ce qui est marrant aussi en revoyant ce film bien des années plus tard, c'est de se rendre compte des acteurs qui jouaient dedans, qui n'étaient pas forcément connus à l'époque, mais qui sont devenus des stars par après : Patricia Arquette, Laurence Fishburne.
Mais aussi de se rendre compte qu'il y avait déjà des acteurs "stars" à l'époque : Craig Wasson (acteur principal du mythique Body Double - Brian De Palma), John Saxon, et la "légendaire" Sza Sza Gabor. Et puis le retour de Heather Langenkamp dont on se demande pourquoi elle n'a pas eu une meilleure carrière à Hollywood : elle est mignonne, elle joue bien...
Bref, après toutes ces années, vous l'aurez compris, j'aime toujours autant ce film, avec son croque-mitaine ultra charismatique et ses scènes cultes (le somnambule!)

La saga Freddy est basée sur un principe simple : le mélange du rêve et de la réalité. Le but du jeu est alors de mettre en scène les rêves les plus fous des protagonistes et de les casser avec l'arrivée de Freddy Krueger.

Cette idée, fort séduisante, n'avait pas encore été beaucoup exploitée par les scénaristes des deux premiers films qui se contentaient juste ( avec brio, cependant ) de faire des rêves ressemblant comme deux gouttes d'eau à la réalité et à nous surprendre en faisant apparaître Freddy. Dans celui-ci, les protagonistes rêvent de trucs totalement fous et c'est dynamité par le cabotin mais excellent Robert Englund. Fini l'homo-érotisme du second opus, le film est plus simple, mais tout aussi drôle et terrifiant par moment. Les acteurs sont encore très bons, Heather Langekamp évidemment, mais aussi Patricia Arquette, Craig Wasson, Ken Sagoes, Ira Heiden, le retour de John Saxon et les excellents Penelope Sudrow et Lawrence Fishburne...

Le film est souvent jouissif, tout le temps inventif, jamais ennuyeux, très bien réalisé par le bon faiseur Chuck Russell. En tout point, c'est une réussite, sans jamais pourtant dépasser l'excellent deuxième opus.

Deux après "La revanche de Freddy", Robert Englund revient dans la peau du terrible boogeyman, plus terrifiant que jamais ! Chuck Russel, le réalisateur de l'excellent "The Mask", succède à la réalisation ! Ce troisième opus reste bon mais... plusieurs détails ratés font qu'une partie du film est un peu décevante ! Par exemple, la bande son et la qualité d'image font plus vieilles que les précédents opus, les effets-spéciaux également, il faut dire ce qui est, ils sont ratés ! Ils font même penser à un film des soixante-dix alors que le film est sortie en quatre-vingt sept ! Et il y a certains points peu crédible, Kristen qui possède le pouvoir de rassembler plusieurs personnes dans son rêves, c'est quand même un peu gros ! Mais le film comporte tout de même de bonne choses ! Notamment le retour du personnage de Nancy et des scènes de meurtres plus original, comme la fameuse scène ou Freddy s'amuse avec une de ses victime, en le transformant en pantin avec ses veines ! Un Freddy plutôt bon ! La série aurai dut (personnellement) se finir par celui la !

Un très bon épisode qui entame une trilogie à l'intérieur même de la série. Le scénario tient la route et Freddy retrouve enfin la vedette dans d'excellents moments de cauchemar.

Pour moi il fait parti des meilleurs films de la série,les acteurs sont plutot bon,le scénario pas mal et les effets spéciaux réussient(sauf sur la fin la scene avec le squelette).
Un excellent Freddy!!!!

Freddy 3 parvient à faire encore pire que l'opus précédent. Cette fois-ci on se retrouve dans un asile psychiatrique occupé par des patients faisant tous le même cauchemar. Ils voient tous Freddy Krueger. Et bien entendu, ils vont se faire zigouiller les uns après les autres. Jusque là c'est vraiment classique. D'ailleurs le film n'a vraiment rien d'exceptionnel si ce n'est quelques scènes gores bien trouvées avec notamment spoiler: la grosse tête de Freddy qui suce les jambes de la blonde ou le coup de la télé
et les décors assez sympathiques vers la fin du film. Sinon pas grand chose à retenir de ce Freddy 3. Il est moyen mais regardable.

Ah, les suites si elle n'existaient pas, on s'en porterait mieux

Film globalement moyen, il se contente de reprendre les codes des anciens volets, mais place le contexte dans un hôpital psychiatrique pour nous faire croire que cette suite n'a rien à voir avec les précédents... Les apparitions de Freddy sont assez rigolotes, c'est bien le seul intérêt du film d'ailleurs... A noter qu'une scène assez improbable m'a bien fait marrer: un squelette qui arrive à mettre KO deux adultes... Comme quoi, on croit avoir tout vu, mais en fait non...

Le manque de créativité et de renouvellement font cruellement défaut à ce troisième opus des aventures (et mésaventures) de Freddy.

Bien meilleur que le second opus qui s'éloignait beaucoup trop de l'idée générale, ce troisième volet nous permet d'en apprendre un peu plus sur les origines de notre boogeyman préféré, et quel plaisir de retrouver notre chère Nancy, survivante du premier

Suite à ce qu'il semblerait juger comme une perdition de propos d'auteur, Freddy 3 : Les Griffes du cauchemar s'éloigne du second volet, qui utilisait Freddy Krueger comme biais de réflexion autour de la quête de la sexualité à l'âge adolescent (avec toutes les remises en question et mise en danger de soi qu'elle sous-entend), en se centrant une nouvelle fois sur un groupe de jeunes, non plus sur un adolescent en particulier, que l'héroïne du premier volet, Heather Langenkamp, tentera de protéger des griffes du psycho-killer onirique par sa connaissance des rêves et des pratiques de son ancestral ennemi.

Le titre français lui-même renvoie au film d'origine, affirmant la dimension divertissante d'un troisième épisode bien plus soucieux de montrer que de raconter (c'est du moins ce qu'on croit lors de la première lecture), allant à l'encontre d'un second volet qui racontait plus que ce qu'il montrait. Les excès, forcément attendus quand on est au courant de sa démarche exclusivement spectaculaire, seront au rendez-vous certes, mais exercés en suivant un certain sens de la mesure particulièrement efficace.

Parce qu'il nous présente des personnages attachants, qu'il soigne l'interaction que chacun partage avec les autres ainsi qu'avec leur environnement, il parvient même, en s'attardant sur quelques uns d'entre eux (le trio de quota de la fausse hystérique, du muet et de l'afro-américain constituant une base solide de développement de thématiques oniriques prometteuses), à aborder des sujets variés et plutôt profonds, en lorgnant parfois du côté de Vol au dessus d'un nid de coucou en ce qui concerne la perception générale de la folie, conditionnée par des préjugés et des clichés cinématographiques.

Il perpétue ces mêmes clichés en les renversant : là où Requiem for a dream se chargera de donner une trajectoire à la folie (par le personnage de la mère), Les Griffes du cauchemar dissimulent un esprit considéré comme malade par l'extravagance de ses propos. Pourtant vrais, ils sont associés à l'imagination fertile d'une adolescente en proie à ses émotions, que les adultes vont naturellement considérer comme une hystérique contrôlée par ses hallucinations visuelles et auditives.

Le docteur se chargera de rationaliser tout cela en apportant à l'intrigue des explications scientifiques peu plausibles quand on connaît le fin mot de l'histoire. Loin de vouloir remettre en question la perception du spectateur d'un film Freddy (on sait, dès la première scène, qu'il n'essaiera pas de faire de la parlotte comme le second volet), il se sert de cette volonté de tout résumer par la clinique pour créer ce sentiment de solitude que partagent les adolescents, loin d'être aidés dans leur tâche par des adultes référents qui ne les comprennent pas.

Le désir sexuel de Joey, muet introverti, couplé aux changements corporels purement fantasmagoriques de l'univers onirique (la force est décuplée, les handicapés peuvent marcher,...) de Freddy 3 attestent de son inspiration première : L'Exorciste. Là où le film de Friedkin se servait de la possession comme métaphore du passage de l'enfance à l'âge adulte, celui-ci s'empare de la figure du boogeyman pour représenter la période fatidique de l'adolescence, avec ses dilemmes moraux, ses craintes et ses pulsions.

En traçant une séparation franche entre deux générations (l'une est représentée comme soignants, l'autre comme patientèle aliénée), il établit en premiers lieux une échelle de supériorité en faveur des adultes, qu'il va progressivement (et intelligemment) retourner en faveur des adolescents en se servant de l'arrivée de Nancy Thompson (Heather Langenkamp, donc) comme passerelle entre deux âges qui ne se comprennent plus.

Étant donné qu'elle a vécu les mêmes choses qu'eux, elle leur sert de représentant et de témoin auprès des adultes, rendant leur vécu plus concret, plus véridique puisqu'elle l'a vécu elle-aussi : cette métaphore d'une génération qui fait le lien entre les deux autres, pourrait être représentée à l'identique dans une scène où un grand frère ferait comprendre que le comportement du cadet n'est que la suite logique de ce que firent, dans leur jeunesse, les parents et ce même grand frère. C'est ainsi que le psy entrera dans l'univers des adolescents, prenant la place d'un père (ou d'un grand frère) qui s'intéresse au comportement de ses enfants, guidé par ses propres vertus (ici, l'importance de la religion dans la quête de soi de l'adulte, qui n'est pas sans faire un nouveau lien avec L'Exorciste de Friedkin et la quête de personnalité du prêtre).

Il est donc logique que la grande soeur (ou la jeune mère) se sacrifie pour que les survivants puissent boucler le cycle de leur évolution : c'est en entraînant dans sa disparition l'appréhension que les adolescents ont de l'avenir (représentée à l'écran par Freddy) qu'elle leur offre la possibilité de devenir des adultes, en sachant pertinemment qu'ils ne reproduiront pas les erreurs de leurs ainés. Cette quête initiatique de la personnalité se conclue, tout logiquement, comme disparaît l'innocence de l'enfance : par le deuil d'une personne aimée dont l'enterrement emporta, plus rapidement qu'escompté, les fausses projections de l'enfant qui croyait ses parents éternels.

Alors que La Revanche de Freddy entrait en contradiction avec beaucoup d’éléments des Griffes de la nuit, Les Griffes du cauchemar retrouvent une ligne directrice se rapprochant du film de Wes Craven. Il n’est d’ailleurs pas innocent que le créateur de la saga reprenne du service même si ce n’est uniquement qu’en tant que coscénariste et coproducteur délégué. Ayant tiré des leçons des erreurs du second volet, la production choisit de prolonger l’esprit de l’original. Il n’est donc pas étonnant de voir revenir à l’écran Heather Langenkamp, John Saxon et bien sûr Robert Englund.
Nous sommes face à une histoire très intéressante qui permet de connaitre les conséquences des événements du premier film sur les personnages survivants et surtout d’apporter de nouveaux éléments à la mythologie de Freddy.
Il faut dire que les talents se sont multipliés cette fois-ci autour des membres de l’équipe originale : Chuck Russell à la réalisation et au scénario, Frank Darabont au scénario également, Angelo Badalamenti à la musique auxquels se joignent à l’écran rien moins que Patricia Arquette, Laurence Fishburne et Zsa Zsa Gábor.
Cette réunion d’excellents artistes aboutit logiquement à un très bon résultat où le scénario associe thématiques intéressantes et personnages bien construits à des effets spéciaux très réussis bénéficiant en outre d’un budget visiblement supérieur aux précédents volets. De plus, Russell et ses coscénaristes réussissent à faire une plus grande place à Freddy et à lui accorder quelques touches d’humour tout en lui offrant des meurtres plus grand-guignolesques sans que cela sombre dans le ridicule ou le comique comme auront tendance à le faire les épisodes suivants.
Avec Les Griffes du cauchemar, Chuck Russell et ses coscénaristes arrivent à livrer une suite tout à fait digne du premier film et faisant clairement partie des meilleurs épisodes de la saga.