Derniers Avis : Rocky V - Page 4

Un Rocky fauché qui se transforme en coach sportif pour un jeune qui se fait monter la tête et se retourne contre le maître...
Un 5ème opus assez triste qui scelle l'avenir de Rocky sur un ring, un rythme plus lent que dans le 3ème et 4ème volet. 3/5

Même si il est en dessous des autres, ce film se suit bien et puis j'aime l'histoire relation père/fils et également les travers des arnaques ou tommy tombe dedans . A voir .

Avildsen revient à la réalisation, dans un souci de revenir aux sources du premier, après les oppulants 3 et 4. Retour donc dans les bas fonds de Philadelphie, avec un Stallone qui espérait bien se refaire la cerise après ses échecs successifs sur grand écran depuis 4 ans (sans oublier ses déboires conjugaux avec Brigitte Nielsen). Malheureusement, le résultat ne sera vraiment pas à la hauteur, Alvidsen n a pas la même vision du mythe Rocky que Sly, il jette l 'éponge avant la fin du tournage, et laisse Stallone se débrouiller seul, qui tentera vainement de sauver les meubles. Bref, le film est un gros pétard mouillé, la sauce ne prend pas et la magie des précédents volets à disparu. Lors d une interview, un journaliste a demandé à Stallone de noter ce film. Réponse cinglante : "zéro". Depuis, il n à plu adressé la parole à son réalisateur, malgré le premier Rocky oscarisé de 1976, qui devait beaucoup à la patte d 'Avildsen. Ce 5 ème opus sera également une déception au box office. En résumé, en 1990, tant commercialement qu artistiquement, Stallone est au creux de la vague.

La saga Rocky est de loin celle qui respecte le plus l héritage des episodes précédent, a chaque nouvel opus. C est du fan service a chaque itération du Boxer. Chacun des episodes amene quelque chose de nouveau, et ce 5eme film joue l originalité dans son scenario. Rocky entraine en effet pour la premiere fois. Tommy Gun est classe. On sent la nostalgie du temps passé plus particulierement dans ce 5eme film. Enfin, la bagarre de street fight enfonce le clou.

Sous estimé et pourtant l un des meilleurs.

Un 5 eme opus plus sombre et plus terre à terre par rapport au 4 et qui comporte pas mal d d'incohérence... une petite déception

Moins de shows et plus de profondeur pour ce cinquième volet... Il reste dans la lignée des autres avec des phrases mythiques comme "ne te gênes pas pour esquiver ce n'est pas illégal" ou " Mon ring c'est la rue"... Voici comment Rocky rebondit après un mauvais placement où il perd tout ! Retour aux sources et place à la transmission.

Sly met une fois de plus tout son Coeur et son Âme dans un Rocky intimiste et plus mûr, qui est une superbe leçon d’Amour, d’Humilité, de Respect et de Vie. Passé le générique de début, spoiler: nous retrouvons Rocky sous la douche suite à sa lutte face au dernier titan qu’il vient d’affronter. Il ne parvient plus à arrêter ses mains de trembler, car après avoir tant encaissé de coups dans sa vie, il souffre d’une lésion au cerveau. De retour du cabinet médical, Rocky et Adrian apprennent encore que suite à la procuration générale, que Paulie avait faite signée par mégarde à Rocky, au bénéfice de leur comptable, ce dernier les a abusés en volant leurs finances et en les jouant à la bourse. Ayant tout perdu, matériellement, la famille Balboa-Pennino retourne à Rosehill Street dans les quartiers modestes de Philadelphie. Là où elle est née, a grandi, et a toujours été chez elle, sans chrome ni or, dans les rues sombres qu’ils ont appris à aimer grâce aux cœurs lumineux de ceux qui y vivent et illuminent les ténèbres de leur modestie et de leur affection. Du comptable boursicoteur véreux à l’homme d’affaire arriviste qui veut acheter tout et tout le monde, au plus grand mépris des Vraies Valeurs : celles de l’Abnégation, du Courage, de l’Effort, mais avant tout du Cœur et de l’Esprit, ce cinquième épisode est une critique acerbe du capitalisme sauvage et de ses prédateurs qui corrompent et détruisent tout ce qu’ils touchent. Les châteaux s’effondrent, mais pas la Compassion, et Rocky devait apprendre à « perdre » pour pouvoir à nouveau gagner avec son Cœur, et vaincre ceux qui voulaient le détruire lui et sa Famille. Maintenant, il peut perdre et choisir, comprendre ce qu’il avait fui et pleinement saisir la mesure de l’homme qui a bouclé la boucle en allant en enfer et en en revenant.

Rocky 5 et vraiment pas mal ! Il n y a pas beaucoup d action mais le film passe vite car il et prenant par l histoire et les dialogue ainsi que la morale de vie très belle et un beau combat final entre Rocky et tommy gun

Rocky 4 est bon et apporte une touche dramatique qui le différencie des autres. Bien que le scénario soit évidement le même. Bon film à tous

Ce film est touchant par le personnage vieillissant joué toujours par Stallone . Il a su faire évoluer ses personnages et c est rare dans une série de films à succès. Décrié à tord mais c est que mon opinion.
A revoir .

En me refaisant l'intégralité des Rocky, je savais pertinemment que j'allais devoir refaire un léger crochet vers ce "Rocky 5". J'ai toujours eu un peu de mal avec ce volet de la franchise et je dois bien avouer que si j'ai remis de nouveau le Blu-ray de ce long métrage dans mon lecteur, c'est uniquement parce que je ne voulais pas sauter un épisode en me refaisant cette saga.

Pourtant, il y a une époque où j'avais encore plus de mal avec ce film. Je n’ai jamais véritablement accroché à ce scénario que je trouve assez pénible et il m'a fallu de multiples visionnages pour que je le trouve enfin un peu digeste. Le gros problème que j'ai avec ce film, c'est qu'il ne possède pas l'âme d'un Rocky selon moi.

Dans cet opus, je trouve que l'on a perdu le côté intimiste qui fonctionnait avec les deux premiers volets mais on a aussi perdu le caractère complètement jouissif et grandiloquent des deux suivants. Là, on se retrouve vite avec un film assez quelconque qui fait quand même preuve d'une certaine volonté pour essayer de continuer l'aventure mais sans jamais y parvenir.

L'évolution de notre héros et de sa carrière aurait pourtant pu être intéressante mais on se perd en route dans des clichés ultra prévisible qui ne fonctionne jamais. Je n'y crois pas une seule seconde et du coup, l'ennui se fait fortement ressentir. Comme si cela ne suffisait pas, on n'oublie nos séances d’entraînements mythiques, on nous offre de nouveaux personnages assez plats et au lieu de nous mettre KO à la fin, on a le droit à un vulgaire combat de rue qui n'est clairement pas à la hauteur de la légende.

Côté distribution, Sylvester Stallone (Rocky Balboa) continue de jouer avec l'aura de son personnage. Son interprétation ainsi que son passé fait en sorte que je continue d'avoir de la sympathie pour son personnage mais le comédien ne semble tout de même pas y croire toujours. Alors oui, il reste notre héros mais l'acteur semble parfois si paumé que c'est un peu dur à voir.

Après, parmi les têtes que l'on connaît déjà, j'apprécie toujours énormément Talia Shire (Adrian). J'aime son évolution dans la franchise. Je trouve qu'on ne l'as pas toujours bien exploité mais son rôle n'en demeure pas moins intéressant tandis que la comédienne continue d'être parfaite dans ce registre (même si j'avoue que je la préférais quand même lorsqu'elle était plus timide). Burt Young (Paulie) reste lui fidèle à l'image qu'il s'est construit. Son personnage ne semble pas beaucoup évolué mais ça fait toujours plaisir de le voir. Même si ce ne sont pas mes scènes préférées, j'ai aimé également revoir Burgess Meredith (Mickey).

Là où ça se gâte, c'est avec les nouveaux arrivants à commencer par Tommy Morrison (Tommy Gunn) qui à le charisme d'une moule asséchée dans une poissonnerie glauque. Si il a la gueule de l'emploi pour faire l'arriviste de service qui va vite mal tourné, son interprétation sonne quand même bien faux et à aucun moment, il n'impressionne en boxeur ou crée un réel danger pour Rocky même lors du combat final où contrairement à d'habitude, on a presque l'impression que Balboa se ballade.

J'ai eu aussi un peu de mal avec Sage Stallone (Rocky Balboa Junior). Si l'idée de prendre le véritable fils de Sylvester Stallone aurait pu être une bonne idée, elle s'avère vite finir en tête à queue. Le jeune comédien fait preuve de bonne volonté, on ne peut pas lui demander d'avoir à l'époque le charisme de son père mais, à mes yeux, son jeu sonne quand même cruellement faux. Il faut dire aussi qu'il n’a pas été aidé par les différents dialogues qu'on lui a offerts ainsi que les différents costumes qu'il doit porter.

Richard Gant (George Washington Duke) est peut être celui qui m'a fait le plus marrer. C'est une caricature ambulante qui joue dans l'exagération et dans la surenchère (comme un "Rocky 3" ou "Rocky 4" en son temps) mais du coup, on ne peut prendre son personnage qu’avec amusement. Il est ridicule certes mais ses pitreries me font quand même sourire dans un film qui lui me fait moins sourire.

Il y a eu aussi d'autres bonnes idées qui ont été mal exploitées. Parmi celle-ci, on peut citer le retour de John G. Avildsen derrière la caméra. Son retour dans la franchise après le premier opus aurait pu nous laisser suggérer un retour à un film plus intimiste et maîtrisé seulement voilà, le cinéaste ne réussit jamais à vraiment nous emmener avec lui. D’ailleurs, ce projet ne l’a pas emmener également puisqu’il n’aurait pas fini le tournage laissant la place à Sylvester Stallone (non crédité au générique).

Le premier volet avait une identité forte bien à lui avec un rythme certes parfois un peu lent mais efficace. Ici, c'est plutôt une identité assez quelconque. Le long métrage bénéficie de l'aura de la franchise mais ça manque tellement d'âme qu'il apparaît très rapidement comme étant l'opus le plus faible de tous.

Quand on voit par quoi Rocky Balboa est passé après 4 films, finir par un simple combat de rue n'est pas à la hauteur des espérances. Heureusement que plus tard la franchise ne se finira pas par ce volet car avant de voir débarqué un sixième film, la frustration était assez énorme chez moi. L’atmosphère n'y est plus, il n'y a plus de peps, plus de folie, plus de volonté de se battre. Juste un film qui se suit et s'oublie tout aussi vite malgré toujours quelques thématiques intéressantes...

J'ai quand même bien aimé retrouver certains décors de Philadelphie puis pour être honnête, même si la réalisation est anodine à mon sens, ça se laisse quand même suivre c'est juste qu'à chaque fois que je regarde ce film, je m'attends à mieux et à chaque fois, je suis déçu par le résultat. Même la bande originale, sans être détestable non plus, me paraît peu inspirée une fois que l'on enlève les thèmes phares de la franchise. On a voulu la mettre au goût de l’époque et cela dénature complètement l’univers de Rocky.

Pour résumer, "Rocky 5" est une déception. Sans les quatre premiers films, il aurait pu être un simple divertissement qui se regarde et qui s'oublie vite seulement voilà, les quatre premiers films existent et du coup, on reste sur notre faim. C'est d'autant plus dommage qu'il y a quand même quelques bonnes idées mais elles ne sont jamais exploitées comme il le faudrait et même le casting ne semble pas y croire toujours en plus de manquer clairement d'ampleur. Avec le temps, je réussis un peu mieux à voir ce film mais il m'a quand même fallu du temps car il demeurera quand même comme étant le plus faible opus de tous les Rocky à ce jour selon moi…

Mr Vladdy – 28 décembre 2015.

Un joyeux navet avec plus d’histoires de famille que de boxe... Il manque la recette spéciale Rocky avec son entraînement et sa détermination sans limite! Une jolie parodie des feux de l’amour avec un vieux combat de rue à la GTA pour conclure.

Il fallait un plantage, le voilà… Tout fan qui se respecte ne peut qu’être désespéré devant un tel gâchis, un ultime épisode qui clôt la saga de la pire des manières…jusqu’à ce que Stallone rempile 15 ans plus tard et ne sauve sa franchise avec un Rocky Balboa excellent.
Que dire de ce cinquième opus si ce n’est qu’il est déroutant et maladroit, Rocky est devenu entraineur et se prend d’affection pour son élève au point d’en oublier son propre fils (ce qui va à l’encontre des valeurs de Rocky). La réalisation est creuse, comme les personnages, le scénario est sans intérêt, et puis un Rocky sans combat sur le ring n’est pas un Rocky ! Au lieu de ça, le réalisateur nous pond un pseudo combat de rue qui ne correspond pas du tout à la psychologie de notre héros et nous laisse sur notre faim. A oublier.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)

Centrer sur l’adolescence de son fils et l’arrogance du jeune qu’il a aidé à accomplir son rêve, ce volet est aussi spectaculaire que sensible. Le héros d’une génération est confronté à ce que tous parents doit vivre dans le déroulement naturel d’un humain, l’adolescence et donc la découverte corporelle à un niveau supérieur et la révolution comportementale, sans compter toute les attractions que les jeunes adore. Une relation père/fils rendu plus tendue par l’envie profonde du père d’aider son protéger à la boxe et de ne pas se concentrer sur ce que son fils veut réellement, c’est-à-dire un père attendrissant avec son fils et lui parlant de ses problèmes d’ado. Une mère qui confirme cette tension et tente de résonner son Rochy chérie face à la potentielle dangerosité du jeune boxeur. Pour en revenir au boxeur, en couple avec un mannequin ou je ne sais quoi d’autre, un couple que je juge de ridicule par sa fausse sincérité et qui n’est fait que pour faire jolie et pour la gloire du copain. spoiler: Une scène est très bonne dans cette relation entre Rocky et son apprentie devenue stupide à souhait. Celle de l’extérieur du bar ou ils se battent en public devant les caméras en direct et la foule en délire. Mais un jeune crétin qui se fait rapidement remettre en place par son ancien prof et toujours star de la discipline. Se faisant humilier en direct, puis son manager aussi stupide que lui ne pense qu’au business et la gloire pouvant être engrangé par sa personne.
Un volet dramatique puisqu’on y voit une dernière fois la femme de Rochy, morte d’un cancer. Volet sentimental et humaniste sur les valeurs d’un sport et du respect de chacun. Fragile sur une relation entre un père et son fils et un résonnement sur comment ne pas se faire avoir par les arnaqueurs du métier.

Ma critique va être expéditive car il va se concentrer en trois phrases. Comment fait-on pour rater un rocky? Je ne sais absolument pas, le film est vide de sens, c'est une catastrophe monumentale, les musiques sont reprises et on les met à tel ou tel endroit pour dire il y a du rythme et le pire c'est la relation entre rocky et son poulain qui commence bien au début mais qui tombe dans une simplicité, c'est atroce mais on peut dire que rocky est mort avec ce film, surtout lorsque rocky dis "mon ring c'est la rue" depuis camps rocky fait des combats de rues? Bref un navet 1,5/5 (parceque je suis gentil).