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Kalie
60 abonnés
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3,5
Publiée le 26 mars 2014
J’ai toujours eu un faible pour cet épisode de la série. « Rocky III » nous rappelle qu’un champion ne doit pas s’endormir sur ses lauriers, se complaire dans le confort mais garder la rage de vaincre. Il montre aussi qu’un sportif connu trouvera toujours un nouvel adversaire motivé sur sa route. Comme souvent, les combats sont réussis. Même la rencontre improbable au début du film entre notre boxeur et Hulk Hogan, le champion de catch, devenu totalement incontrôlable. Le film met également la sensibilité du spectateur à rude épreuve (la mort de Mickey l'entraîneur de toujours, la reprise en main par l’ami et l’ancien adversaire de Rocky : le charismatique Apollo Creed etc.). En revanche, la présence (inhabituelle dans un film) de Mister T. en rival de notre champion est sous-exploitée. Son interprétation est caricaturale jusqu’au ridicule. Un minimum de sympathie pour ce personnage parti de rien aurait relevé le niveau du film. Mais là, c’est juste le méchant de service (notamment avec sa provocation en public devant la statue à la gloire de Balboa et ses propos insultants à l’égard d’Adrian). En dehors de ça, je n’ai rien à reprocher à ce film.
L’œil du Tigre (1982) commence sur les chapeau de roues avec un combat d’une violence inouïe !!! Entre Rocky et « Lèvre de Feu », interprété par Hulk Hogan, bien avant les combats ultra violents avec Clubber Lang (Mr. T.). Un nouvel opus qui se veut plus violent que ses précédents, mais aussi plus drôle !! Car avec des catcheurs tels que Hogan ou T. le spectacle ne peut être qu’impressionnant et amusant (grâce aux répliques) ! A noter aussi pour la troisième fois consécutive, la participation de Carl Weathers dans le rôle d’Apollo Creed. Une prestation que nous n’aurions pas envisagé puisqu’il s’agit d’un ancien adversaire (avec qui Rocky se battait dans le premier et second opus) et qui cette fois-ci, s’allie pour vaincre le redoutable Lang. Toujours réalisé par Sylvester Stallone, la saga continue dans la lignée, il ne reste plus qu’à espérer que cela se poursuive avec le quatrième (1986) et cinquième (1990) opus.
Pour l’instant, j’ai regardé les deux premiers films de la licence avec un regard trop moderne ; ce qui a sans doute troublé mon avis. Dans tous les cas, ce troisième opus est bien au-dessus des précédents car il est simplement bien et raconte enfin quelque chose pendant toute la durée du film.
Pour être rapide et bref, la réalisation n’a pas changé d’un épisode à l’autre ; mis à part les chorégraphies qui sont de plus en plus réalistes et que les effets de foule ne font plus penser à un film amateur. Disons que nous sommes plus proches des acteurs et du combat. N'exagérons rien, la mise en scène reste simple et ne serait rien sans les célèbres musiques qui ont une réelle place dans cette saga : elle accompagne régulièrement les entraînements.
Le scénario commence vraiment à être intéressant et prenant. On y découvre un aspect qui était trop délaissé : je fais évidemment référence à la médiatisation de la boxe qui était littéralement mise de côté dans les précédents films. Surtout que nous voyons un beau comparatif des méthodes d’entraînements des différents protagonistes. Les protagonistes commencent enfin à être développés avec une intention derrière et un pay off ; en fait, c’est à partir de ce film qu’ils deviennent attachants.
Suite à ce visionnage, je vais enfin pouvoir recommander un film “Rocky”, il y a un réel développement dans ce film avec plus d’originalité et une meilleure dualité que lors des précédents films.
Incroyable ce 3e opus de rocky ! Un film plus sombre et mis en lumière par Sylvester Stallone ! Que dire de la BO légendaire de Survivor pour accompagner ce film ! Très bon !
Rocky Balboa revient après avoir battu le grand champion Apollo Creed lors d'un match exceptionnel. C'est dans cette épisode qu'on découvre la véritable gloire de Rocky, après être devenu lui-même champion du monde poids lourd, enchaînant victoire sur victoire...jusqu'à l'arrivée d'un boxeur assoiffée de victoire, dans ses yeux sombres, Clubber Lang, incarné par Mister T. C'est en l'affrontant que l'on découvre un combat acharné mais bref. Les remises en questions commencent, et les rebondissements se font nombreux. Toujours plus féroce dans la réalisation, avec un suspens à son comble, Rocky III se révèle être un bon film, humainement parlant, sportivement excellent. Tension et rythme sont de la partie, suivi d'une rage de vaincre, d'un esprit de compétition et des sentiments plus présents. Les musiques sont excellentes, les acteurs sont bons et les dialogues sont toujours plus efficaces. Le combat final est, encore une fois, splendide.
Que faire quand tout ce qui fait la consistance de ces films a été raconté dans le 1&2. Cette suite est donc un peu superflue mais le sérieux de l'entreprise demeure avec quelques trucs scénaristiques qui maintiennent le niveau au-dessus des films du genre. Grosse progression de Stallone au niveau du physique et de son jeu d'acteur. Le rythme est revenu et l'image du Blu-Ray quasiment...
Stallone progresse en tant que cinéaste mais pas en tant que scénariste, préférant se concentrer sur la boxe à grand spectacle et délaissant un peu l'ancienne dimension sociale de son personnage. Le film est cependant spectaculaire, possède une BO du tonnerre et des acteurs géniaux. Un très bon spectacle et des séquences émouvantes, Stallone est un grand comédien dramatique.
Assez différent des deux premiers, Rocky III se veut un peu plus hollywoodien en laissant part à davantage d'action pour une durée de film passant de 2h à 1h30. Le changement se voit aussi avec les conditions de vie bien plus riches que mènent Rocky et Adrian (qui du coup perd de l'attachement et de l'importance dans le scénario). Ils vivent désormais dans dans une maison luxueuse et Rocky a troqué son vieux survêt contre un joli costard cravate, dans lequel il ressemble au choix à Daniel Auteuil jeune ou à Nicolas Sarkozy (disons plutôt Auteuil pour ne pas gâcher le film).
Depuis qu'il a été sacré champion, Rocky enchaîne les victoires face une dizaine de challengers mais fait bientôt face à un bien plus hargneux : Clubber Lang, un black baraqué bien musclé au look provocateur interprété par Mister T, qui a sans doute inspiré Barret dans Final Fantasy VII. Si le scénario n'est pas en reste, le combat est plus que jamais au cœur du film entre ses victoires du début, son affrontement amical contre un catcheur interprété par Hulk Hogan himself qui marque sa première apparition au cinéma, spoiler: ses deux combats contre Clubber Lang et ses entraînements.
Un événement majeur va déconcentrer Rocky spoiler: et lui faire céder sa ceinture à son adversaire : la mort de son entraîneur Mickey suite à des problèmes cardiaques ayant commencé juste avant le match. La proximité entre Rocky et Apollo Creed se voit alors renforcée spoiler: alors que ce dernier l'entraîne en courant sur la plage et en boxant dans son ancien gymnase, bien plus propice à la concentration. Le fait que Mickey n'ait envoyé que de simples bons boxeurs face à Rocky pour le protéger fait réfléchir sur son éthique de boxeur, ce qui lui permet, après avoir été battu trop facilement face à Clubber Lang, d'identifier son rythme et d'utiliser sa hargne contre lui. Peut être pas tout à fait aussi bon que les premiers, mais une suite culte !
Le pire de la saga Rocky. Le film vient à peine de commencer et il nous balance Clubber Lang comme ça sans introduction sans rien. Le film est une copie pas trop bien faite de Rocky II. Cependant il n'y a pas que des mauvais points dans ce film comme Mickey qui apporte une touche sentimentale au film. J'ai également apprécié que Apollo Creed vient remettre dans le droit chemin Rocky malgré la rivalité entre eux. Bon film mais en dessous des deux premiers.
L'évolution du personnage est intéressante, mais le film devient un peu trop manichéen : Rocky est gentil et le méchant est vraiment très méchant cette fois-ci (rien à voir avec Apollo). Par contre, la BO est vraiment superbe.
Après la revanche, une remise en question s'impose dans Rocky III ! Un nouvelle adversaire à sa hauteur, Mr. T l'incarne avec passion brute. Celui-ci entre dans la lignée des plus beaux films de combat et d'honneur. Typiquement américain, on retrouve un renaissance dans le scénario qui met avant une nouvelle image de Stallone. Entre passion, devoir et succès, Rocky mène son combat contre lui-même, orné de désespoir, mais toujours avec conviction et détermination ! Sa famille, ses amis passent tous ici dans une zones de transition où ils prendront de l'importance dans leur rôle. Les références sont nés au premier volet, mais s'exploitent enfin ici ! Et l'on ne peut passer à côté de la bande-son caractéristique du groupe Survivor : Eye Of The Tiger, qui rythme le plaisir et la foule des pugilats de nos boxeurs !
Rocky III fait malheureusement pâle figure après Rocky premier du nom, l'un des meilleurs films jamais réalisés et Rocky II, une suite admirablement bonne qui atteint presque le prestige du premier. Ce troisième Rocky n'est donc pas dans la même catégorie. Commençons par les qualités du film : Les acteurs sont toujours aussi bons et sincères ce qui va de pair avec les dialogues toujours bien écrits. La réalisation est bonne, sans trop de fulgurances mais elle fait le taf surtout pour le dernier combat qui est réellement différent et captivant qu'accentue la musique magistrale tout le long du film. J'aime beaucoup le personnage de Mr T, peu subtil comme son apparition, il reste crédible et menaçant. spoiler: La mort de Mickey est bouleversante, vraiment mais je la trouve inférieure au coma d'Adrian lors de l'épisode deux.
Abordons maintenant les points qui fâchent : Les 30 premières minutes ne servent à rien : Des scènes cucul avec peu de dialogues et un combat très dispensable spoiler: contre Hulk Hogan mais également le premier match contre Lang absolument anecdotique. Le déroulé n'est pas original (mis à part le match final), échec, remise en question, entraînement, tout à déjà été fait et même Apollo ne redresse pas suffisamment la barre.
Ensuite, le film à un sous-texte qui ne va pas assez loin, on voit que Rocky doit sortir de ce luxe et retrouver sa hargne mais cela reste assez fin (quoique j'aime beaucoup le parallèle entre les plans de Rocky s'entraînant dans le luxe entouré des fans avec celui de Mr T, complètement seul). L'arc sur Paulie est peu développé et ne rend que le personnage agaçant et le fait se contredire. spoiler: En effet, il reproche le luxe à Rocky puis arrivé à Los Angeles, il exige du haut-standing pour lui.
Le film à des incohérences sur les dates : spoiler: Balboa est né en 1945, les présentateurs annoncent qu'il à 34 ans et la tombe de Mickey annonce 1981 : il a donc au moins 35 ans. Cela paraît anecdotique mais un an pour un boxeur c'est beaucoup (voire deux ici).
Rocky III n'est pas un mauvais film et certaines qualités sont présentes mais l'aspect remplissage de certaines séquences et la simplicité de son message font de ce troisième opus le plus faible et de loin des 3 premiers films de la saga.
Rocky se lifte, Rocky s'embourgeoise: à l'image de son interprète désormais installé dans le gotha des acteurs qui comptent à Hollywood (et qui passe encore une fois derrière la caméra), notre boxeur favori aborde une nouvelle étape de son évolution, chutant de son piédestal avant d'entreprendre la reconquête dans l'adversité. Le film est structuré à l'identique de ses devanciers, avec plus de clinquant et de patate (et beaucoup moins de crédibilité dans les mouvements de boxe, où l'on approche de la caricature pour les rendre lisibles à l'écran). La dynamique est efficace et doit aussi beaucoup ici à Mister T, qui incarne un "méchant" un peu bas du front mais parfaitement campé pour arriver en contrepoint d'un Stallone pétri de failles. Si ce n'est pas le meilleur film de la saga, c'est peut-être celui qui fonctionne le mieux sur le plan de l'action débridée chère aux années 80.
Rocky 3 est un parfait mélange de blockbuster hollywoodien et de film plus intimiste. Cet opus développe les peurs de Rocky Balboa et les conséquences de son embourgeoisement dans un contexte criant de vérité, sans oublier de parsemer, çà et là, des combats de boxe spectaculaires, dynamisés par une mise en scène efficace et une bande originale qui a du punch. Même les scènes d’entrainement et de confrontation verbale entre certains personnages sont d'anthologie. Les acteurs sont au top, mention pour Sylvester Stallone, toujours aussi sobre, intense et qui apporte sympathie à son personnage, Mister T, épatant avec ses punchlines qui à elles-seules, font l’effet d’un coup de poing, et Burt Young, toujours aussi marrant. Un film qui réunit spectacle, émotion, humour et qui donne l’envie de se bouger. A la fin, il n’y a pas que Rocky qui retrouve l’œil du tigre, le public l'a aussi.