Rocky III : L'Étalon Italien VS Mr. T, Round 3
Si Rocky Balboa était un super-héros, il serait probablement un mix entre Hulk et Captain America : une montagne de muscles avec un cœur d’or. Dans ce troisième opus, notre cher Stallone se retrouve face à une menace aussi brutale que Thanos avec un abonnement à la salle : Clubber Lang, joué par Mister T. Ce mec, c’est un bulldozer avec une crête, la version punk de l’incroyable Hulk qui a oublié de prendre ses calmants.
Quand t’as besoin de te remettre en selle, qui tu appelles ? Non, pas les Ghostbusters, mais ton ancien adversaire juré, Apollo Creed. Rocky, c’est un peu comme Luke Skywalker cherchant les conseils de Yoda. Sauf que là, Yoda a des pectoraux en acier et un sourire ultra-brite. Creed va aider Rocky à retrouver "l'œil du tigre", comme si c’était la quête du Graal version 80's, avec des montages d’entraînement aussi épiques qu’un épisode de Dragon Ball Z.
On commence ce film avec une claque visuelle et sonore : "Eye of the Tiger". C’est l’équivalent cinématographique de recevoir une Pokéball en pleine tronche, ça te réveille direct. Le montage qui suit, c’est du pur nectar : Rocky qui devient une star bling-bling pendant que Clubber Lang démolit tout sur son passage. L’embourgeoisement de Rocky, c’est un peu comme voir Tony Stark échanger son armure d’Iron Man contre un costume Gucci. Stylé mais légèrement hors sujet.
Alors que notre étalon italien doute de lui-même, on assiste à une crise existentielle digne de celle de Neo dans Matrix. Rocky se demande s'il a encore ce qu’il faut pour botter des culs. Adrian, d’habitude sa Leia Organa, est cette fois reléguée au rôle de figurante. Dommage, elle aurait pu lui rappeler que la force est avec lui. Rocky doit maintenant retrouver sa voie sans trop savoir où il va, comme un Jedi paumé sans sabre laser.
Là où Stallone brille vraiment, c’est dans la confrontation avec Mister T. Clubber Lang, c’est le boss final de Street Fighter : zéro finesse, 100% bourrin. Chaque coup de poing de Mister T, c’est comme une fatalité de Mortal Kombat. Et face à ça, Rocky doit redevenir le champion qu’il était, avec un soupçon d’humour et d’autodérision. Mention spéciale au combat avec Thunderlips, alias Hulk Hogan : une scène qui rappelle que même un boxeur peut se faire malmener comme Mario face à Bowser.
Au final, "Rocky III" c’est un bon DLC dans la saga. Moins de profondeur sociale, plus de baston spectaculaire. Stallone abandonne un peu l’aspect intimiste pour un grand show digne de WrestleMania. C’est comme passer de la trilogie originale de Star Wars à la prélogie : toujours divertissant mais avec un léger manque de la magie originelle. Mais bon, tant que t’as ton popcorn et que tu te marres en voyant Rocky et Mister T s’envoyer des pains, c’est mission accomplie.
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