Rocky 2 marque déja le début de la fin . Entre les dialogues qui semblent être écrits par des gosses de 8 ans, et les clichés effroyables, il ne reste plus que le souvenir encore bien présent du premier volet.
Tres belle suite au premier film oscarisé, cette fois on passe un cran superieur,toujours aussi prenant, avec en prime le magnifique scène de la montée des marches avec les enfants derriere, mythique
Dans la ligné du premier mais malheureusement pas aussi bon. Le seul gros point noir de ce film réside dans l'absence totale de surprise. On retiendra avant tout la scène finale de l'entrainement avec la montée de l'escalier devenue aujourd'hui mythique.
On va pas se voiler la face, ce deuxième volet de la mythique saga Rocky est juste un quasi copié-collé du premier. La seule différence majeure, c'est que notre cher boxeur parti, ou plutôt revenu, de loin ne prend plus sa revanche sur la vie mais juste sur son adversaire du précédent film donc le premier.
Cet aspect fait que cet opus touche moins le spectateur, bon le reste copié-collé n'aide pas non plus ça c'est sûr, mais heureusement que l'inévitable empathie qu'on ne peut que ressentir pour ce cher Rocky Balboa est toujours plus que jamais présente. Et puis, il y a le charisme incroyable de Stallone, des seconds rôles, les mêmes, toujours en grande forme, la BO cultissime de Bill Conti, même chose aussi mais ça continue tout de même à donner la pêche.
Et puis, il y a l'inévitable, et heureusement parce qu'on demanderait à se faire rembourser, (re)confrontation entre les deux adversaires où on est aussi excité que les spectateurs assistant au duel dans le stade, où on donne des coups de poing dans les airs un coup assis, un coup debout.
C'est ça la magie Rocky, on a deux fois quasi la même chose et pourtant on (re)marche quand même.
Une évidente réponse Hollywoodienne face au succès, mais qui reste d'une grande générosité dramatique. Une suite directe qui dispose toujours d'un scénario majeur avec à des personnages en plein développement. Un retour en grâce par ses préoccupations sociales et sportives.
Si ce volet n'a pas la force et le côté coup de poing qui constituait le premier film (qui a complètement révolutionné le cinéma et lancé l'une des sagas les plus cultes du septième art) ; il n'en demeure pas moins un divertissant de très bonne qualité. Je ne m'attendais pas à apprécier cette saga, tant le boxe est un sport qui ne m'intéresse pas du tout. Mais forcé de reconnaître que les scènes sur le ring sont extrêmement palpitantes. Les scènes de combat n'ont franchement pas trop vieilli (on parle tout de même d'un film qui a plus de trente piges) et le travail de mise en scène est assez irréprochable sur le plan de la tension. Et puis, au-delà de filmer avec réussite le noble art, c'est également l'aspect humain qui fait la réussite de cette saga et de ce film en particulier : les doutes, les souffrances de Rocky Balboa sont palpables et très humaines. On est loin de l'image d'Épinal (que j'avais avant de me lancer dans la franchise) du boxeur surhumain qui à chaque aventure rencontre et bat un adversaire toujours plus fort (si possible étranger pour appuyer la touche patriotique du public américain). La seule grosse faiblesse du film vient du scénario, faisant la part belle aux relations entre les personnages mais usant d'un prétexte assez faible pour cacher le fait que le combat de boxe au cœur de l'intrigue soit une simple redite du film précédent. Les acteurs sont très convaincants : Stallone en tête. Rocky est une saga qui me séduit de plus en plus.
Cette fois ci écrit interprété et réalisé par Sylvester Stallone lui même, la première suite de "Rocky" si elle n'atteint pas les cimes de son aîné, faute à un manque de surprise, s'avère être tout de même être un très beau film. En fait cette suite souffre de la comparaison avec le premier tant les scénarios sont semblables. Les personnages certes évoluent, mais la mécanique du script est exactement la même. Rocky ne se bat plus pour s'en sortir lui, mais pour subvenir aux besoins de la famille qu'il fonde et Adrian commence à s'affirmer juste avant de partir en live dans les suites. Pour Stallone, "Rocky 2" est le début de son embourgeoisement, avant qu'il ne parte en live aussi. Son deuxième film en tant que réalisateur est un succès puisqu'il offre un film plus spectaculaire et intimiste mais aussi plus amusant car il y met de l'humour, on reconnait son style plus nerveux, usant de plans serrés. La mécanique marche encore, on a plaisir à retrouver ces personnages, plus de spectacle et d'humour, toujours aussi beau et touchant mais en dessous du premier car ce deuxième opus est une suite facile qui comblera les frustrés de la fin du premier.