Derniers Avis : La 25ème heure - Page 28

LE MEILLEUR FILM DE L'ANNEE 2003.
Réalisé avec une grande virtuosité, il reflète bien l'ambiance et le traumatisme des Américains après le 11 septembre (et que les Européens n'ont pas su mesurer à mon avis). Tous les acteurs sont parfaits. Edward Norton est excellent de sobriété.
Le générique du début et les passages évoquant le WTC sont vraiment remplis d'émotions.
Spike Lee déclare son amour à New-York et à son pays dont il a pourtant souvent dénoncé les travers.

Film intéréssant, comment réussir à vivre sa derniere journée de liberté avant sept ans d'emprisonnement ! Cette journée sera l'occasion d'apprendre des choses sur son entourages de mieux se connaître... Enfin une bonne réalisation, une VF de bonne qualité, des acteurs jouant "parfaitement", on passe vraiment un bon moment.

Un film poignant sur New-York, le destin... Edward Norton est toujours aussi talentueux
et Rosario Dawson est superbe.

Malgré de très bons acteurs, notamment Edward Norton, toujours éblouissant, le film perd vite de son intérêt et s'enlise, nous enlise dans un profond ennui... Le scénario s'étouffe, l'histoire perd de son sens, de son intérêt et a perdu la spectatrice motivée que j'étais... Une déception donc, même si le film n'est pas pour autant à classer dans les navets, je ne le recommande pas.

Bof bof...j' en attendais plus. Une histoire assez banale en fin de compte. C' est bien filmé et bien interprêté mais le scénario est trop léger et trop linéaire, il ne se passe rien grand chose. Je ne me suis pas ennuyé mais ça reste trop plat pour moi, dommage.

La 25ème heure est un Spike Lee très dramatique et d’une intensité inégalable. Porté par son interprète, l’excellent Edward Norton, voilà un film qui raconte le dernier jour de liberté d’un dealer, de ses derniers instants avec sa famille et ses amis. Cette histoire singulière d’un homme perdu depuis son enfance est racontée sur fond de après 11 septembre, avec toute l’émotion et la brutalité que Spike Lee sait induire dans ses films. Bien que le scénario se centre sur le parcours et la chute inévitable d’un homme, la mise en scène mise tout sur la ville de New York et ses différents quartiers. Les populations aux origines différentes sont dépeintes à travers le regard du personnage principal, dans une scène mémorable, agrémentée de répliques cultes, à travers un face à face dans un miroir ( ce qui peut rappeler la scène de Taxi Driver de Scorcese). Jamais on avait vu une scène aussi véridique et osée. C’est sûr, cette scène restera dans nos mémoires. La mise en scène est toujours originale, comme le sait le faire le cinéaste, avec par exemple des travellings arrière sur différents personnages en gros plan et au ralenti. La musique de Terrence Blanchard est bouleversante et nous fait frissonner. Enfin, on retient le générique, saisissant, porté sur les lumières remplaçant les twin towers, qui apporte encore plus de émoi chez le spectateur. N’oublions pas non plus les seconds rôles, avec Philip Seymour Hoffman, toujours plus étonnant, Barry Pepper, qu’on regrette de ne pas voir plus souvent, et Rosario Dawson , magnifique et sensuelle. En deux mots : un film remarquable.