Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
GenveurSquame
6 abonnés
32 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 23 août 2013
Mon dieu quelle daube ! Comment les gens peuvent autant s'emballer pour un film aussi ennuyeux ? Il ne se passe rien ! Le vieux cliché du bogoss riche qui travaille à la bourse qui crache sur son "meilleur ami" qui a un flirt avec une étudiante et qui se tape soi-disant la meuf de son autre meilleur ami. Les gens, vous aimez ce genre de réflexions pseudo intellectuelles ? C'est de la masturbation de mouche avec des gants de boxe, vraiment ! Un vieux flashback qui apparait d'on ne sait où, une vieille conclusion tellement prévisible, un gars qui ne veut pas échapper à son destion et qui finalement si...D'une nullité inégalable. Le seul truc qui vaut le détour, c'est la magnifique punchline d'Edward Norton: "Fuck my dad for [...] , fuck my friend for [...], fuck America [...]" And so on... Anyway, don't waste your time on this poop
Film ayant quelques longueurs, mais dont l'émotion de la fin, le jeu des acteurs et la mise en scène qui sait créer l'émotion sans en rajouter, le montage dynamique et les raccords brutaux fond de la 25° heure un très bon film.
Formidable oeuvre engagée, dont l'histoire raconte le dernier jour d'un condamné à une peine de prison, qui se retrouve face à ses doutes, ses peurs et ses erreurs. "La 25e heure" est un film sobre et efficace.
On ne peut pas nier que le film a une certaine patine, comme un film des années 70, le grain de la première scène nous mène droit dans cette décennie. Ensuite, il y a là, un film qui joue sur une fracture, celle d'un homme, mais celle aussi d'une ville, qui se remet lentement du 11 septembre. Le film est tellement empreint par cet évènement, qu'il ose une scène qui plonge deux protagonistes au centre de ground zero, vue d'un appartement en surplomb. Ici Spike Lee, ne vient pas nous montrer le fossé qu'il y a entre les blancs et les afro-américains, ce n'est plus le temps des règlements de compte, c'est le temps du pardon, de la rédemption, de l'unité; et à travers son personnage, la caméra se promène dans New York, s'offrant une scène hallucinante où Edward Norton fait face à son reflet et débite tout ce qui fait cette ville, d'abord pour lui cracher dessus, puis d'un geste, lui redonne sa bénédiction. Film assez bavard, sans vraiment savoir où il veut en venir, il nous ballade, nous offre des scènes assez fortes, qui mis bout à bout semble faire un film cohérent. On a déjà devant nos yeux, à travers quelques scènes, le Norton qui sera choisi pour le rôle de Fight Club.
"25th Hour" traite de la dernière journée de liberté d'un dealer, avant son emprisonnement. Celui-ci va en profiter pour tenter de savoir qui l'a trahit, et pour faire la paix avec ses vieux amis. En plus de ce mélange de polar et de drame, le film est l'un des premiers à aborder l'attentat du 11/09 (ayant eu lieu pendant la pré-production). Un sujet difficile et intéressant, traité avec ici avec poésie et sagesse. Loin du cliché du dealer sordide, Edward Norton incarne remarquablement un personnage qui est pleinement conscient des erreurs commises, et de la vie qu'il aurait pu avoir en faisant les choses autrement. Face à lui, des seconds rôles solides : Brian Cox en père attendri, Barry Pepper en trader arrogant, Philip Seymour-Hoffman en professeur timide, et Rosario Dawson en petite amie inquiète. La mise en scène de Spike Lee est soignée et inspirée, dépeignant un New-York qui se réveille à peine après le 11/09. Par ailleurs, le réalisateur est aussi à l'aise avec les extérieurs (parcs et allées épurés) qu'avec les intérieurs (le passage dans la boîte de nuit est particulièrement réussi). Enfin, la BO accompagne judicieusement le film. Ainsi, "25th Hour" est un drame de qualité, qui vaut d'être vu.
Au départ, on tenait un drame introspectif sur un petit caïd qui profite de ses dernières 24 heures de liberté pour faire le point sur sa vie. Au final, on se retrouve avec un poème enfiévré sur un New York au point mort. Le roman a beau avoir été publié avant, son spectre hante tout le film. Comme une présence fantomatique collée aux basques de Montgomery (Edward Norton, formidable) alors qu'il déambule dans les rues d'une métropole convalescente. Comme lui, la ville qui ne dort jamais est en suspens, tiraillée par la douleur du passé et la vision trouble de l'avenir. Comme lui, elle se demande comment les choses ont-elles pu se briser et comment les réparer ? Un homme au bout de la route, mais c'est tout son environnement qui semble laissé au bord du chemin. Toutes ces silhouettes qui trimballent la même angoisse, partage une même souffrance. C'est dans leurs regards. Pas de doute, le 11 septembre est passé par là. Par bien des aspects, La 25ème heure est le film le plus bouleversant de Spike Lee. Un requiem d'une force prodigieuse en cela que l'hommage aux innombrables victimes de ce jour noir se fond admirablement dans le récit d'un homme en sursis. Le cinéaste joue habilement sur les contrastes entre les couleurs vives (voire saturées) et les personnages mornes. Tristes oui, et de mauvaise humeur. L'heure est au grand déballage, pour eux et pour Lee. L'occasion de nous apercevoir que si les mines de chien battu est trompeuse, le bestiau peut encore mordre bien fort. Le tour de force du film est de faire de son monologue enragé sur la Grosse Pomme un hymne à la ville cosmopolite, par un sublime jeu d'échos qui culmine dans un final terrassant. À ranger parmi les plus belles scènes de la filmo de son auteur et de son interprète. Rassurez-vous, les personnages secondaires ne sont pas plus mal lotis : Barry Pepper trouve l'un de ses plus beaux rôles ici, tout comme Rosario Dawson et le regretté Phillip Seymour Hoffman. Brian Cox quant à lui se réserve le soin de marquer au fer rouge le film dans sa dernière partie. Terrence Blanchard donne de sublimes accents de tragédie à la bande originale, à la fois jazzy et orchestrale (le thème principal est somptueux). La 25ème Heure représente ce moment décisif, entre la méditation et le besoin d'exorciser un mal qui paralyse. Cette dernière journée d'introspection, Montgomery (ou Spike Lee) la partage avec New York. Non pas pour se résigner, mais pour dire que ce qui a été ou ce qui aurait pu être ne doit pas occulter ce qui est ou ce qui se profile. Ce qui fait du film un flamboyant hommage à une vie qui ne doit pas se laisser ensevelir.
Effectivement, en regardant la 25e heure, le temps se fait long. Mais bon, les films c'est un peu comme les dissertations : une bonne introduction, une bonne conclusion et avec un peu de chance le correcteur ne lira pas l'entre-deux. J'aurais aimé être cette personne. 2,5/5
J'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé le film fluide, toujours juste et interessant, les longues discussions sont toujours passionnantes, on tombe jamais dans le niais et le chiant. La scène devant le miroir avec le "F*ck You" est absolument géniale, apparemment elle est célèbre, je l'ai découvert ici et c'était puissant. Ca fait aussi du bien de voir un dealer qui n'est pas la juste pour se battre ou pour son business ; dès le début il assume s'être fait prendre, et ne plus être dans les affaires, pour ensuite s'interroger tout le long du film sur sa vie, ses choix, ses doutes, mais aussi son avenir en prison et à sa sortie. J'ai eu beaucoup d'empathie pour le personnage. Les autres sont aussi toujours importants et interessants, leurs relations aussi. La fin conclue bien tous les doutes et les regrets, pour finir sur la dure réalité qui n'est que le résultat de ses choix tout au long de sa vie. Le casting est parfait également. Passionnant.
Un bon film dramatique de Spike Lee. Une réflexion sur les conséquences de nos actes et sur nos choix. On suit l’histoire de Monty, un trafique de drogue avant qu’il ne purge une peine de prison. Edward Norton est étonnant dans le rôle de Monty entre ses relations avec ses deux amis, sa copine, son père, un complice russe et sur le doute de savoir qui la dénoncé aux agents fédéraux. Le reste du casting est excellent : Philip Seymour Hoffman, Barry Pepper, Rosario Dawson, Anna Paquin et Brian Cox.
unn drame très efficace et choquant vers la fin. la réalisation est originale et les acteurs sont géniaux. j'adore le spitch dans les toilettes personnellement. edward norton est magnifique dans ce role simple mais grandiose. petite anécdote sympa, comptez toutes les similitudes avec les xmen .que ce soit acteur ou citation. lol
Spike Lee pose un regard original sur le dernier jour de liberté d'un trafiquant de drogue. La concentration du récit sur cette journée particulière n'empêche pas le spectateur de se projeter dans le passé de Monty, grâce aux flashbacks, ainsi que dans son avenir. La fin quelque peu onirique vient renforcer la singularité de ce beau film.
Voilà un film avec très peu d’action qui ne repose que sur son histoire fouillée et ses personnages complexes. Le résultat est proche de l’excellentissime ! 4 étoiles easy.
Un polar sous tension qui n’assouvit pas toutes nos attentes. A l'exception d'une fin ambitieuse et judicieuse j'ai trouvé que les événements composant la trame étaient insuffisants même si, paradoxalement, le film conserve jusqu'à son terme une atmosphère pesante et accrocheuse notamment grâce à une caméra nerveuse et un casting au niveau (Edward Norton en tête). Outre le manque de surprise, j'ai été gêné par des errements surprenants pour un réalisateur de ce calibre et notamment son fantasme macho qui se traduit la relation improbable entre l'étudiante et son professeur dont les comportements sont d'une niaiserie sans nom. Une scène : la faute de goût sur l'affreuse robe de Naturelle.