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chrischambers86
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3,0
Publiée le 7 septembre 2010
"Le jour et l'heure" marque la rencontre attendue d'un des plus grands réalisateurs français René Clèment et de la grande Simone Signoret!Après "La bataille du rail" et avant "Paris brûle t-il?",le cinèaste se penche une nouvelle fois avec bonheur sur la période de l'occupation!A force de détails justes,il fait renaitre l'atmosphère qui règnait alors en France!Aux côtès de l'amèricain Stuart Whitman qui campe un aviateur anglais recherché,Simone Signoret interprète une bourgeoise parisienne entourès par des seconds rôles comme Geneviève Bujold ou bien encore Michel Piccoli!Une vision très noire de l'occupation magnifiquement reconstituèe...
Un bon film francais, comme l'on en faisait un certain nombre à cette époque. Sans génie peut-être, mais on ne remettra jamais en cause la qualité du technicien qu'était René Clément. Ce film est solide, efficace, donnant aux acteurs une certaine intensité aux acteurs et de l'étoffe aux personnages. Le contexte est classique est classique mais bien rendue, notamment grace aux seconds rôles de qualité qui traversent de long en large ce film. Dans les deux rôles principaux, Simone Signoret et Stuart Whitman sont excellents. De qualité.
Très beau film intimiste car l'on part de la grande Histoire pour se focaliser uniquement sur ce couple soudé et aimant. L'histoire est poignante mais pas triste. Elle révèle la fragilité des hommes malgré leur courage et quel superbe rôle de S. Signoret.
Un film de résistance assez inégal, alternant scènes intenses (notamment celle du train assez folle) et grosses longueurs que ne compense pas complètement la présence de la divine Simone Signoret.
Un Drame émouvant réalisé par René Clément en 1963. Ce film en N&B nous offre des scènes d'une grande tension et une belle reconstitution da la France occupée de 1944. Il nous apporte aussi la grande joie de revoir un merveilleux duo formé par Michel Piccoli et Simone Signoret comme toujours belle et débordante d'émotion. Le casting nous offre également un charismatique Stuart Whitman alias capitaine Allan Morley l'Américain pilote de bombardier et d'autres belles prestations d'acteurs de Pierre Dux dans la peau de l'inspecteur Marboz, et du pharmacien campé par Henri Virlojeux.
Si, dans son aspect dramatique, le Jour et l'Heure déroule une histoire d'amour impossible aux ficelles des plus connues, ce film de René Clément apporte aussi un éclairage subtil sur l'Occupation et la division entre collabos et résistants, et le jeu du chat et de la souris auquel devaient se livrer quelques courageux Français qui voulaient hâter la victoire. En quelques plans et scènes de toute beauté, et avec le jeu impeccable de Stuart Whitman et Simone Signoret (qui expriment parfaitement jusque dans leurs silences les sentiments qui les animent), on se laisse prendre à suivre les péripéties de ce couple de hasard, même si rien ne surprend vraiment côté narration.
Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale en France, le thème du film se situe (alors qu’il est antérieur) entre « La grande vadrouille » (1966) de Gérard Oury, certes une comédie mais où deux français (Bourvil et Louis de Funès) accompagnent, en 1942, des aviateurs britanniques en zone libre et « L’armée des ombres » (1969) de Jean-Pierre Melville (où joue aussi Simone Signoret) qui décrit les activités d’un réseau de résistants en 1942 ; il est, en fait, plus proche du film de Costa-Gavras (assistant réalisateur de René Clément sur ce film avec Claude Pinoteau), « Un homme de trop » (1967) où Michel Piccoli (dont le personnage est à l’origine du titre et qui joue également dans le film de Clément) ne s’intéresse pas trop à la guerre. Tout comme Thérèse Dutheil (Simone SIGNORET) qui se trouve, malgré elle, à accompagner 3 aviateurs alliés spoiler: (avec qui elle a voyagé dans un camion transportant des moutons pour le marché de Rungis) jusqu’en Espagne via Vierzon et Toulouse en train puis Saint-Gaudens. Le film (photographie en noir et blanc d’Henri DECAE), est précurseur car il décrit bien, d’une part, la France occupée, avec des Français, ni collaborateurs, ni résistants mais passifs (excellentes scènes dans le train) et d’autre part, le moment de bascule (l’action se déroule en juin 1944) où certains préparent leurs arrières tel l’inspecteur Marboz (Pierre DUX). Dommage que l’épisode parisien où Simone Dutheil regagne son logement, spoiler: partagé avec sa belle-sœur (Geneviève PAGE), son mari étant prisonnier en Allemagne, et où elle héberge le pilote américain (originaire du Wyoming) Allan Morley [Stuart WHITMAN qui vient de jouer dans « Le jour le plus long » (1962) de Ken Annakin, Andrew Marton et Darryl F. Zanuck] soit trop long (le film dure 1h53) ,spoiler: même s’il participe à la naissance d’un sentiment amoureux entre Simone et Allan.
tellement beau et triste à la fois! Une époque qui a marqué nos esprits à jamais et ce film, le retranscrit si bien. La prestation des acteurs principaux est tellement réel. Ca c'était du vrai cinéma.
Tout partait bien, action malgré la mauvaise diction des acteurs et la bande son en mauvais état, Piccoli excellent mais qui disparait très vite, Signoret qui joue de plus en plus mal, mal coiffée et mal fagotée, de mauvais poil, aucun charme, on ne croit absolument plus à une idylle avec le pilote américain pourtant excellent, le film déraille en longueurs irréalistes, le pilote bourré dans les rues de Paris la nuit, à qui veut-on faire croire qu'un pilote en cavale se baladerait dans le Paris du couvre feu en menaçant de faire fusiller tout le quartier ? On attend en vain que l'action redémarre mais rien ne vient, des enfants font des dessins au tableau, le film retombe comme un soufflet. Très mauvais cinéma.