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tomPSGcinema
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2,5
Publiée le 24 janvier 2020
Film qui est paraît-il rester longtemps invisible, "The Last movie" est une oeuvre maudite de Dennis Hopper qui possède un scénario assez brouillon mais qui mérite d'être découverte pour son très bon casting, pour ses sympathiques chansons et la mise en scène qui possède tout de même une certaine élégance. A voir par curiosité même si l'ensemble n'a rien de mémorable.
Des péruviens tentent de refaire un film en s'inspirant du tournage d'un film de Samuel Fuller dans leur village. Sauf que le réel rattrape ce cinéma-là, qui n'est pas sur pellicule ou à base de trucage, mais bel et bien dans l'acte, débarrasser de toute illusion. Ce que fait Hopper est gigantesque, c'est un encouragement à rêver la réalité et à éprouver ses fictions. Car le dernier film du titre n'annonce pas la mort du cinéma mais préfigure sa propagation, son avènement général. A la fin on entend "gold is everywhere", le cinéma est partout, là où aime, où on se bat, là où on se contente d'ouvrir les yeux. Il ne s'agit pas d'un film anti-Hollywood, il est déjà hors du cinéma, dans la vie même, auprès des femmes et des évènements. Hopper réalise l'un des plus beaux films sur le cinéma, un geste libre qui lui coûta temporairement sa carrière, ça en valait largement la peine.
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3,5
Publiée le 24 juillet 2019
Second long-mètrage de Dennis Hopper, "The Last Movie" est une oeuvre maudite qui caractèrise fort bien le nouvel Hollywood! L'oeuvre la plus foutraque qu'un acteur-rèalisateur nous ait donnèe depuis très longtemps! C'est la violence! Les gens se tuent dans la rue! Le cinèma a apportè la violence! Un homme leur montre comment faire un film et les gens imitent le cinèma! Ceci règlè, l'intèrêt de "The Last Movie" paraît considèrable! Essentiellement parce que nous sommes en plein dans l'inclassable et de l'idèe du paradis perdu : nous voyons le film se faire sous nos yeux! Car il ne s'agit pas de nous faire assister en quelque sorte au tournage d'un western dans un village pèruvien en tournant le film du film, mais de nous faire vivre une expèrience d'une fracassante beautè! On gardera longtemps en tête les paysages du Pèrou et les balades en cheval de Hopper dans une nature luxuriante! Au plus haut de cimes, au plus profond des abîmes, Hopper signe un deuxième long dècadent et dèroutant qui passionnera quiconque aime les films « mort-nè » fait dans la douleur et avec les tripes! Superbe B.O teintèe de mèlancolie...
Typique du Nouvel Hollywood, ce film réalisé par D. Hopper a une aura culte, essentiellement dûe à son invisibilité durant plusieurs décennies. Pourtant, ça reste incroyablement moyen, surtout que le postulat de départ était effectivement prometteur (et inspiré à Hopper par ce qu'il a vu lors d'un tournage au Méxique). Mais bon, narrativement, ça reste du pour Nouvel Hollywood, pour le pire bien sûr. Déjà, on ne comprend pas grand chose au principe de départ, on ne sait pas ce que le film veut nous dire (spoiler: on suit la reconstitution d'un tournage puis on voit le tournage qui semble s'être déroulé avant, le résumé du film précise qu'un cascadeur est mort sur le tournage, ce qu'on ne voit pas vraiment à l'écran, ensuite, on va suivre les aventures du héros et de son pote durant une bonne partie du film avant de revenir au village et là, c'est encore plus confus ). Niveau mise en scène, Hopper abuse du grain, d'une image sale et empile les poncifs, il y a des fulgurances, mais c'est ennuyeux, ça ne raconte rien et ça passe à côté de son sujet à cause de son nombrilisme. Alors oui, c'est sympa de voir J. Adams ou S. Fuller, mais bon, le propos et la symbolique du film ne sont jamais exploités, c'est pénible à suivre et ça se ressent plus que ça ne se vit en tant que film. Une expérience donc, qui comme souvent, m'a laissé froid et hermétique. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Dommage je croyais que ce film allait me plaire mais Dennis Hopper se perd rapidement dans son histoire assez confuse et comporte par moment des scènes se contentant de filmer les paysages avec comme fond sonore une chanson hippie. The Last Movie est typique d'un certain cinéma de la fin des années 60 et début 70 avec une sorte de trip cinématographique d'ailleurs on sent que le réalisateur/acteur et l'équipe en général devaient carburer à autre chose qu'à la confiture de fraises. Je ne vois pas trop ou il veut en venir, ce film raconte le tournage d'un western américain au Pérou et par moment on voit des scènes du film en question et je me suis mis à préférer ce western qui n'existera jamais car il possède des fusillades à la Peckinpah qu'au propre film de Hopper. Je ne serais pas vraiment dire si The Last Movie est mauvais ou pas mais comme Easy rider cela ne pas assez plu pour m'y accrocher, à ranger dans les curiosités cinématographiques mais n'étant néanmoins pas assez une bizarrerie pour en faire un incontournable du 7ème Art décalé.
Avouons-le tout suite, si Dennis Hopper n’avait pas rencontré un tel succès avec Easy Rider (1969) son premier film (le budget avoisinait les 400 000 $ et avait rapporté plus de 20 millions $), jamais il n’aurait eu les fonds pour réaliser ce drame expérimental & psychédélique réalisé au Pérou.
The Last Movie (1971) reste dans la mouvance du Nouvel Hollywood et ressemble de loin aux œuvres cultes d’Alejandro Jodorowsky, telles que El topo (1970) & La montagne sacrée (1973). On aurait aimé y adhérer comme ce fut le cas avec les films de Jodorowsky, sauf qu’il n’en sera rien.
Dennis Hopper s’est inspiré de Jean-Luc Godard et nous restitue une œuvre totalement décousue. En l’absence d’une quelconque chronologie (le film ne cesse d’alterne le présent et le passé), on peine à distinguer la frontière floue entre le film et la réalité (ou dans le cas présent, on ne parvient pas à dissocier le film du film puisqu’il est ici question de deux tournages, d’un coté le film américain et de l’autre, celui des péruviens où la caméra, la perche et les projecteurs sont faux). Cette mise en abîme du cinéma aura le mérite de nous avoir laissé perplexe à défaut de convaincre.
Qu’y a-t-il a sauver dans ce film en dehors de la magnifique photo signée László Kovács et ces magnifiques paysages des Andes péruviennes ? Rien, absolument rien, sauf si vous aimez les films de drogués, les films psychédéliques qui vous retournent le cerveau et qui brassent du vent pour ne rien dire. Le côté brouillon, bordélique, inachevé et sous weed aura le don de rapidement agacer et ce, malgré toute la sympathie que l’on peut avoir envers Dennis Hopper.
Le film fut un échec cuisant auprès du grand public, ce qui a eu pour conséquence de mettre en stand-by sa carrière de réalisateur pendant une décennie, avant de le voir revenir au cinéma avec une œuvre dites plus « classique » avec le drame Out of the Blue (1980).
Le film semble assez clivant chez les spectateurs. Je fais partie de ceux qui n'aiment pas du tout. Déjà la trame franchement nébuleuse, l'alternance de plans laids et tout à coup de chevauchées ultra colorées. Un style aussi assez déplaisant. Et ses acteurs peu sympathiques. Bref un film lassant.
Je l'ai vu ,j'y ai cru & au final ça m'a pas plu.Un réalisateur ricain se laisse totalement submerger par l'endroit où il vient de terminer son dernier film.Il y trouve femme,substances licites et illicites & encore d'autres femmes plus légères .J'ai du franchement lutter pour venir à bout de cette fausse monnaie qu'a toujours été Dennis Hopper (en 10 ans il est passé de easy rider à... .ronald reagan!).Le film vire parfois au mauvais Mocky c'est à dire en roue libre totale.Pas du tout indispensable & par ailleurs ce n'est pas du tout un film culte comme on veut essayer de nous faire croire .C'est juste d'un ennui assez considérable.
Deux ans après « Easy Rider », Dennis Hopper donne sa propre vision du cinéma avec l’œuvre difficilement accessible « The Last Movie ». Tout commence avec une équipe de cinéma venue tourner un western au Pérou. Si tous les américains repartent après, Kansas, l’un des cascadeurs, décide de rester afin de prendre du recul vis-à-vis d’Hollywood. Il s’installe dans le village avec une ancienne prostituée. Mais le tournage a donné des idées aux autochtones qui décident de tourner leur propre film. Qu’importe si les caméras sont fausses, la violence est quant à elle, bien réelle. Surement tourné dans un état hallucinatoire, le film se perd dans des séquences sans rapports les unes avec les autres. Cette déconstruction a pourtant séduit pourtant le Festival de Venise, puisqu’il repartira avec le Prix de la Critique. L’expérience pseudo hippie sera pourtant un échec commercial. Peut-être que le jury avait reçu le conseil de prendre telle substance avant la projection. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
J’avais écouté un excellent podcast sur le tournage éthylique et stupéfiant de The Last Movie. Force est de constater que l’histoire de sa production est bien plus intéressante que le film en lui même. C’est totalement mégalo de la part de Dennis Hopper qui fait vraiment philosophe de comptoir et c’est d’un ennui mortel. C’est par instant même ridicule comme la chanson hippie qui clôt le film. Un film qui a quasiment flingué la carrière de son auteur (ce qui n’était peut être pas mérité) mais le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un film compliqué.
Dennis Hopper est un type fiévreux et contamine tout ce qu'il entreprend, The Last Movie n'échappe pas à la " règle " ! J'ai revu Easy Rider cet été après l'annonce de la mort de Peter Fonda, cette revisite m'avais d'ailleurs servis dans le sens ou le film m'étais paru moins déjanté de ce fait ... La mort de son acteur surement m'a conduis sur une autre route. Pour en revenir à The Last Movie, ce fut une première, je ne suis pas déçu ! Un bordel. The Last Movie est incompréhensible, illusoire, complètement chtarbé ... Déconcertant mais Fascinant ! Il se passe tant de chose, des histoires dans les histoires sa non linéarité son exubérance de ton et de style ... Tout est à fond ! Un film à revoir dans les années, il m'ai assuré de ne pas l'oublier et donc d'y revenir. Il s'y cache un truc pas possible ici ...
Un film étonnant, pas complétement abouti mais révélateur d'un certain état d'esprit à Hollywood au début des années 70. Certes, Dennis Hopper n'est pas Bob Rafelson et son récit est souvent trop lâche pour marquer durablement, mais il parvient de temps à autre à saisir une part de la fêlure de ses personnages, de l'état désabusé qui les gagne petit à petit. Dans le rôle principal, le cinéaste est remarquable.
Un film paumé, perdu, décousu... Un espèce de bad trip cinégénique et sincère mais qui, malgré quelques belles idées, respire le plus souvent l'ennui. Des années que je voulais le voir, celui-là avec ce titre à la fois évocateur et mystérieux, mais non, ce n'est pas suffisant ou ce n'est pas assez convaincant. Et pourtant. Dennis Hopper filme l'impossible territoire du cinéma ou tout n'est qu'illusion, mais une illusion tenace, la preuve en est par ces villageois péruviens qui rejouent le tournage du film auquel ils ont assistés. Du coup, à nous de rejouer ce film dans nos têtes et de caresser l'idée que oui, tout ces décors, ces lumières, ces scènes, ces cascades, tout cela n'est qu'un jeu. "The last movie" est un film expérimental, sans doute pas le meilleur d'Hopper (je lui préfère largement "Out of the Blue") mais la sincérité de son auteur est là.
Une équipe de cinéma tourne un western au Pérou. À la fin du tournage, Kansas (Dennis Hopper), un cascadeur qui s'est lié avec une prostituée, décide de rester dans la région. Un de ses amis vient de se porter acquéreur d'une mine dont il espère extraire de l'or. Kansas fréquente un couple de riches américains. Pendant ce temps, les Péruviens qui avaient assisté au tournage se mettent en tête de le recommencer.
"The Last Movie" vaut avant tout pour la légende sulfureuse qui l'entoure. Nous sommes à l'orée des années soixante-dix en pleine époque "Peace and Love". Dennis Hopper vient de réaliser "Easy Rider" chez Columbia Pictures qui a reçu un accueil triomphal. Trop content de le débaucher, Universal Pictures lui signe un chèque en blanc pour tourner son prochain film. Dennis Hopper part le réaliser au Pérou. C'est un prétexte à une longue orgie de drogue, d'alcool et de sexe entre amis : Peter Fonda, son comparse d'"Easy Rider", Kris Kristofferson, Michelle Phillips, la chanteuse du groupe rock "The Mamas and the Papas" qui se marie avec Dennis Hopper pendant le tournage... et en divorce huit jours plus tard !
Le film se ressent de ce joyeux bordel. L'image est granuleuse, la prise de son détestable, les acteurs peinent à retenir les fous rires qui concluent chacune de leurs scènes. Le montage n'arrange rien qui se plaît à déconstruire une histoire dont j'ai tant bien que mal essayé de reconstituer la chronologie dans ma présentation.
On pourrait certes voir dans "The Last Movie" une œuvre crépusculaire sonnant le glas à la fois du cinéma hollywoodien et de la domination arrogante de l'Amérique sur le monde. Mais ce serait sans doute faire trop d'honneur à une œuvre brouillonne réalisée par de mauvais garnements sous LSD.
Au départ l’idée est séduisante : Dennis Hopper image le tournage d’un western dans un village péruvien devant l’œil ahuri des autochtones qui aussitôt s’emparent de l’idée pour en faire à leur tour un film. Sauf que pour eux le cinéma c’est la vraie vie, et que les bagarres doivent être vraiment violentes. Le curé prend peur, le démon est à ses portes… Sur cet étrange canevas le comédien réalisateur signe un film foutraque qui de la mise en scène souvent approximative au montage décadent ôte toute logique à l’argument original pour lequel Samuel Fuller jouait quand même son propre rôle. Aux côtés de gens comme Julie Adams, Michelle Philipps, alors chanteuse des Mamas and The papas, Peter Fonda, Kris Kristofferson… Un joli clin d’œil au cinéma, quasiment le seul, le reste étant une entreprise de démolition d’un monde qui pourrait s’apparenter à la fois à celui du cinéma et à une sorte de déclin de l’empire américain. Ce qui place aujourd’hui ce film dans un musée extraordinaire du septième art, pièce quasiment unique et à voir pour ce qu’elle représente d’une époque presque dorée… Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com