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Nathan Snidaro
70 abonnés
462 critiques
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5,0
Publiée le 17 décembre 2011
Superbe film qui retracent les événements du 30 janvier 1972 en Irlande du nord. Le film est tourné à la façon d'un documentaire, entrecoupé des différentes scénes et lieux. Le choix de Paul Geengrass de filmer caméra au poing rend encore plus compte de la pagaille et de la panique qu'il peut y avoir plus que par n’importe quel autre procédé. De ce coté là on peut dire que la réalisation est excellente. Mais le film ne serait rien sans l'excellente interprétation des acteurs. Criants de vérité, ils rajoutent cette goutte de réalisme qui fait tout l’intérêt du film ( hormis de raconter ce tragique événement ). Mais que ce soit les dialogues ( très bien écrits et construits ), ou la mise en scéne ( elle aussi consistant, à travers les décors et la reconstitution, à retranscrire parfaitement le cadre de l'époque ), tout est habilement travaillé et jouit d'une bonne réflexion. Bref, un film génial dont l'objectif, au-delà du divertissement, est avant tout de rendre compte des horreurs commises par la réflexion.
Ce long métrage est tout simplement une reconstitution à la limite du docu-fiction de la guerre civile qui a touché toute l'Irlande. Celui-çi est vraiment un film choc, car il retranscris les scènes avec un tel réalisme qu'on se sent presque acteur dans les diverses situations. Les acteurs méconnus sont très convaincants car ils se sont investis un maximum pour nous plonger au mieux dans cette situation terrible qui traversa l'histoire de leur pays, et franchement c'est réussi. Pourquoi n'ai je pas mis 4 étoiles, et ben pour la simple et bonne raison que ce n'est pas trop mon genre de film, même si dans le même genre (docu-fiction) j'avais adoré "Bowling for Colombine". Celui-çi m'a paru quand même très bon, mais pour moi il manque un petit quelque chose, ne voyez ici, en aucun cas un défaut majeur parce qu'il n'y en a pas, c'est juste une petite appréciation personnelle, n'en prenez pas compte. Rien qu'à voir les nombreuses critiques presse qui sont pour la plupart couronnées de la note maximale, de même pour les critiques spectateurs. Tout ça veut bien dire quelquechose. Même si c'est pas toujours vrai dans tous les cas, mais cette fois çi ca l'est vraiment, vous n'avez pas à vous faire de soucis. Certaines choqueront sûrement les plus jeunes d'entre vous, mais ce film doitêtre vu pour que vraiment l'on ressente se qui se passait à l'époque, le maalaise entre deux classes bien distinctes. Donc n'attendez plus, regardez ce film, et pourquoi pas avec une Guiness (les connaisseurs verront de quoi je parle). Sur ce, je vous laisse savourer ce "Bloody Sunday" qui est le titre choc DU film Irlandais du siècle. Bon film à toutes et à tous !
Ce qui est certain avec Bloody Sunday c'est que dès les premières minutes on est captivé, et ce jusqu'à la fin. Paul Greengras nous propose d'aborder cet épisode de l'histoire contemporaine de l'Irlande sous plusieurs points de vue avec un réalisme plutôt remarquable. On peut d'ailleurs dire que c'est la caméra du réalisateur et son esthétique documentaire qui ont le premier rôle. J'avoue avoir été surpris par ce film que j'avais hâte de voir. Tout d'abord, j'ai eu l'impression d'être comme un gosse à Eurodisney : on fait la queue, mais on ne s'ennuie pas, puis arrive son tour avec la montée d'adrénaline et quelques minutes après c'est terminé et alors vient la descente. C'est un peu comme ça que j'ai vécu mon immersion dans Bloody Sunday, je suis donc encore un peu secoué. Ensuite je me suis dit que, comme la plupart des français, je n'avais pas connu la guerre, et pourtant j'ai eu l'impression qu'il y avait une justesse qui se dégageait de ce film comme on en voit rarement au cinéma. J'en suis ressorti, pas forcément révolté mais abasourdi par tant de vies gâchées et d'espoir brisé. Le choix de prendre comme référent, le point de vue du député interprété par James Nesbitt, magnifique de force et de fragilité, y est pour beaucoup. Pour finir, je ne m'attendais pas à autant de sobriété et de retenue. Cela donne énormément de force au film et nous laisse libre de nous faire notre propre point de vue. Bref, c'est un grand film à voir pour ses qualités esthétiques, didactiques, émotionnelles....ou simplement parce que c'est génial!!!!
Poignant et d'un réalisme sans égal, cette œuvre nous relate la "trop" fameuse journée du 30 janvier 1972, qui est indéniablement un épisode peu glorieux de l'histoire récente de la Grande-Bretagne. Réalisée comme un documentaire avec tout ce qu'il peut y avoir de qualités (un souci d'authenticité) mais aussi d'inconvénients (il faut avouer que la caméra à l'épaule, c'est lassant à la longue !), cette fiction est choquante et bouleversante à la fois. On reste prostré de voir tant d'intolérance et d'inhumanité primaire. Les personnages sont tous convaincants et les acteurs sont parfaits. Quant à la fin, elle laisse entrevoir l'issue tragique que ce "Bloody Sunday" va engendrer. Bref, il s'agit d'un véritable film "coup de poing" qui mérite le détour.
Je n'ai pas envie de massacrer un film qui relate des faits aussi importants, mais j'ai été somme toute déçu par le film de Paul Greengrass. Je trouve le film relativement dur à suivre, c'est surement dû à une réalisation que j'ai trouvé particulièrement brouillonne. A mi chemin entre le docu et le film, le mélange ne fonctionne pas cette fois ci.
Très bon film, réaliste. Engagement politique clair de la part du réalisateur dans l'histoire du "Bloody Sunday", l'émotion est donc là. Malheureusement plusieurs fondus enchainés intempestifs durant le film et parfois de longs moments non justifiés du point de vue du scénario. Mis à part ça, c'est un film à voir.
Une véritable claque ! Par sa mise en scène, d'un réalisme exceptionnel, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, Paul Greengrass nous immerge totalement au sein de cet événement tragique. Il sait faire naître progressivement la tension pendant les préparatifs de la manifestation, jusqu'à l'explosion de l'horreur. La caméra à l'épaule et la photo glacée appuient le réalisme et imposent un rythme haletant. Autre atout, Paul Greengrass aborde le sujet d'une façon totalement objective, en choisissant notamment d'aborder plusieurs points de vue : le député pacifiste Ivan Cooper, les hooligans, les autorités britanniques et les paras. "Bloody Sunday" est un témoignage marquant d'une tragédie du XXe siècle restée très longtemps tabou au Royaume Uni. Un chef d'oeuvre.
Bon film filmé caméra à l'épaule sur un fait historique dramatique survenu en Irlande, sous fond de guerre de religion. Le début est un peu longuet, mais l'action est bel et bien présent par la suite. Le style caméra à l'épaule est très bien exploité dans ce film et augmente considérablement le réalisme.
Avant de poursuivre la saga Jason Bourne, Paul Greegrass réalisa ce "Bloody Sunday", tiré de la sévère réprimande qui eu lieu en 1972 et qui fit débuter une tristement célèbre guerre civile. Filmant parfois à la manière d'un documentaire et dans un style toujours percutant, le réalisateur décrit impartialement les événements du jour qui mèneront au drame, s'appuyant sur de solides comédiens qui évoluent dans un environnement sobre (sans BO et aux couleurs crépusculaires). Réussi et fort.
Au coeur de l'action, Paul Greengrass nous présente un quasi-documentaire proche de l'hommage aux victimes de ce 30 janvier 1972, et prouve que c'est un metteur en scène talentueux, tant nos yeux adoptent son style, réaliste et vertigineux. Ainsi, c'est Le Choc. L'impression de vivre les événements et de les sentir au plus profond comme un grand coup de poing, avant d'être complètement KO durant le générique final, où l'émotion atteint son apogée, et ce Sunday Bloody Sunday signé U2... en live! Des acteurs pour la plupart non pros, en tout point épatants car d'une sincérité bouleversante, qui font oubliés la fiction. Un beau film qui nous permet de comprendre -presque d'adopter- le point de vue de ces jeunes tourmentés, engagés dans le conflit, par l'intermédiaire de l'IRA. Un chef d'oeuvre!
Trop brouillon! certains realisateurs ne semblent pas comprendre que lorcequ'on regarde un film c'est pour voir du CINEMA , et non pas un reportage filmé a l'epaule