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cylon86
2 504 abonnés
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2,0
Publiée le 20 mars 2013
L'ambition de cette adaptation d'"Alice au pays des merveilles" est de faire un mélange des deux romans écrits par Lewis Carroll afin de multiplier les rencontres étranges d'Alice avec des personnages plus déjantés et improbables les uns que les autres. Le problème c'est que le scénario n'est rien d'autre qu'un enchaînement de scènes qui ne sont reliées que grâce au personnage d'Alice, qui manque tout de même cruellement de psychologie. Il reste donc la magie (qui a pris un charmant coup de vieux) de voir la façon dont le réalisateur s'en est tiré visuellement et comment les personnages ont pu prendre vie à l'écran avec des acteurs méconnaissables (Cary Grant, W.C Fields), étant relativement bien faits, même encore aujourd'hui. Charmant mais vraiment futile.
Tout le monde connait Alice au pays des merveilles, tout le monde sait que c'est issu d'un roman de Lewis Carroll datant de 1865 mais Alice au pays des merveilles fut connu mondialement grâce a une adaptation cinématographique, celle de Disney datant de 1951 . Mais bien avant cette adaptation il y en eu plusieurs autres ( 4 avant 1951 ). La première fut sortie au début du 20eme siècle en 1903, la seconde en 1915 ( très peu connu il faut dire ) et la troisième qui est celle ci en 1933 .
Cette version semble passée aux oubliettes et c'est bien dommage car avec la version Disney c'est probablement une des meilleurs . Il est vrai que le film a un défaut et ce serait les années qui sont passées, rendant le tout un poil kitsch au niveau des effets spéciaux ou des costumes .( On pourrait reprocher que le noir et blanc ne colle pas trop avec l'univers mais je ne crois pas qu'une colorisation existe ) Pourtant la magie opère encore a merveille dans cet univers fantastique aussi drôle et déjanté que loufoque et bizarre . Et je pourrais dire "dans tes dents Burton" les effets aussi datés qu'ils puissent être remettent a leur place l'amas de synthèse de sa version !
Les acteurs sont excellent même si l'on ne reconnait pas Gary Cooper et Cary Grant dans leurs costumes . Charlotte Henry elle représentera probablement la meilleur Alice qui puisse exister dans toute les adaptations actuel, charmante pleine de vie et éblouissante .
Au final cette version est vraiment agréable et malgré ses 80 ans se démontre bien plus efficace qu'il n'y parait, une belle adaptation et l'une des meilleurs aussi .
Bien que très librement adapté du roman, on en retrouve l'essence même, à savoir un trésor d'imagination et de créativité qui part dans tous les sens. Ce qui surprend aujourd'hui, c'est la grnde subversion du film. Elle n'est probablement pas perceptible par les plus jeunes qui se régalent quand même de l'humour délicieux de l'oeuvre, mais chacune des aventures d'Alice semble une éloge de liberté (pour les filles, ça n'avait rien d'évident à l'époque), d'anarchie, et une moquerie pertinente du pouvoir (la reine, ridicule à souhaits, et pourtant on perçoit sous ses actes nos dirigeants). Walt Disney s'est bien affadi depuis (quant aux Disney plus récents, n'en parlont pas, je vais vomir), mais ses premiers films sont des joyaux éternels qui n'ont pas pris une ride. Sain pour l'esprit, contrairement à ce que ca semble être!
Une belle réussite tant au niveau technique, avec une animation de grande qualité et des couleurs variées, qu'au niveau du scénario qui accumule les trouvailles inventives et marrantes. Beaucoup de personnages divers et très particuliers, beaucoup de musiques envoutantes, beaucoup d'humour, ce film est un voyage dans un rêve fantastique plein de dynamisme et de bonne humeur: une véritable bouffée d'oxygène.
Ecrit par le grand Joseph L. Mankiewicz et mis en scène par un réalisateur plutôt doué quand il s'en donne la peine, « Alice au pays des merveilles » n'est peut-être pas la plus belle adaptation du célèbre roman de Lewis Carroll, mais n'en est pas moins très intéressante. Au-delà de son étonnante modernité, notamment niveaux décors et effets spéciaux, on s'étonne de voir comment Norman Z. McLeod a réussi à aller à l'essentiel (le film ne dure qu'une heure treize!) tout en conservant intact l'esprit de l'auteur, chaque apparition d'un nouveau personnage venant apporter une subtilité, une signification supplémentaire à ce récit toujours aussi passionnant aujourd'hui. McLeod se permet même quelques audaces particulièrement étonnantes, notamment ce passage intégralement animé aussi inattendu que réussi. Après, cela n'a peut-être la beauté et le charme de la remarquable version signée par les studios Disney, mais elle reste une belle curiosité, disposant de talent à tous les niveaux et nous laissant un beau souvenir : largement suffisant pour se laisser tenter.
De 1903 à 2010, le livre "Alice au Pays des Merveilles" écrit par Lewis Carroll aura de nombreuses fois inspirés divers cinéastes. Cette troisième version de l'oeuvre est sortie en 1933 et, dirigée par Norman Z. McLeod, elle bénéficie des grands moyens de la maison de production de la Paramount.
Et dès le somptueux générique sous forme de livre animé présentant la distribution (dont Cary Grant en grenouille !), le charme opère. Bénéficiant de la plume de Joseph L. Mankiewicz et William Cameron Menzies (qui mêle "Alice au pays des merveilles" à un autre livre de Carroll, "De L'autre côté du Miroir"), McLeod nous emmène dans le monde imaginaire d'Alice qu'il retranscrit avec charme, humour, légèreté et tendresse où l'on y croise une galerie de personnages aussi farfelue que marrante et attachante.
Effectivement, on navigue entre pions d'un échiquier, un lapin, une souris qui déteste les chats ou encore une reine de cœur. L'ensemble est bien rythmé et les touches d'humours font souvent mouche, notamment grâce au registre de la farce et de l'absurdité. On prend un véritable plaisir à suivre les aventures d'Alice qui va peu à peu faire connaissance de tout ce petit monde
Mais aussi, cette version du livre de Lewis Carroll bénéficie d'excellents effets spéciaux et trucages, à l'image des transformations et des chutes, ainsi que de costumes plutôt inventif et réussi. A noter aussi l'incursion d'une séquence animée en couleur bien foutue. À l'image de cette scène, plusieurs sont marquantes voire même impressionnantes. La prestation de la jeune et charmante Charlotte Henry est parfaite, elle retranscrit bien toute l'innocence et l'émerveillement de son personnage.
Une agréable surprise pour cette version amusante, captivante et charmante de l'oeuvre de Lewis Carroll dont la magie est encore présente aujourd'hui et dont on prend un véritable plaisir à suivre les différentes rencontres d'Alice. Une version qui me donne envie de (enfin) découvrir le livre d'origine.
Alice n'écoute pas sa soeur, suit un lapin, et tombe dans un monde fabuleux où elle va rencontrer un chat qui parle, des fleurs, la reine, ... Elle ne se rend pas compte de sa bêtise et continue son chemin comme si de rien n'était.
S'il est indéniable que Norman Z. McLeod était un solide et efficace réalisateur de comédies (notamment pour les Marx Brothers !!!), l'univers fantasmagorique n'était visiblement pas fait pour lui. Pourtant le film avait de sérieux bons arguments pour plaire. Tout d'abord et tout simplement, il est adapté du génial roman (ou plutôt des géniaux romans parce que le film a pioché aussi dans "De l'autre côté du miroir", la suite d'"Alice au pays des merveilles" !!!) du génial Lewis Carroll, ensuite parce qu'au scénario on a Joseph L. Mankiewicz, avant qu'il ne devienne l'immense réalisateur que l'on connait, et William Cameron Menzies, qui participera fortement à la création du monument "Autant en emporte le vent", et aussi bien sûr parce qu'il a un casting aussi prestigieux qu'improbable. On ressent une pointe de jouissance étrange à voir l'homme le plus classe, le plus sexy et le plus élégant de tous les temps, Cary Grant, jouer le rôle d'une tortue à tête de vache pleurnicharde. La pointe de jouissance se renouvelle quand le "pas mal non plus" Gary Cooper interprète un Chevalier blanc qui ne peut pas faire un mètre sans tomber de son cheval. Reste que si ces deux scènes, en particulier celle avec Cary Grant qui est un grand moment de n'importe quoi, auxquelles on peut ajouter la séquence animée de l'histoire cruelle avec les huîtres, ne sont pas déplaisantes, si Charlotte Henry a une frimousse irrésistible, et s'il est indéniable que l'ensemble a été une source incontestable d'inspiration pour Walt Disney et son excellente version animée, le film se regarde d'un œil morne. Le réalisateur s'y contente d'aligner les différents tableaux, généralement un tableau un personnage, sans véritable fluidité, sans véritable inspiration, parfois très abruptement. Et la plupart des interprètes se contente de cabotiner et de parler le plus fort possible comme si le spectateur était sourd. Tout ça fait que cette version n'est pas agréable à regarder malgré quelques instants réussis par-ci, par-là. Je préfère largement la version animée de Walt Disney ou encore celle, qui a plus l'allure d'un cauchemar glauque que d'un rêve fantasmagorique, tchécoslovaque de 1988. Bon pour terminer tout de même sur une note positive, elle est toujours meilleure que l'indigeste version de Tim Burton...
Je suis impressioné par le petit nombre de critique pour ce film. Peut être que personne n'y pense. Enfin bon... Je préfèrerai toujours regarder Alice qu'un des films de Miyazaki. Ce chef d'oeuvre est donc l'un des premiers sous le label Walt Disney et il n'empêche que malgré le talents que certaines personnes mettent pour faire leur bande dessiné, il arrive qu'aujourd'hui on fasse moins bien. L'histoire metaphorique à souhait est trés complexe pour les petits c'est pour ça que je conseille à quelqu'un de le voir deux fois, une fois vers 5 ans, et dix ans plus tard pour mieux comprendre ce que représente le lapin et autres... Pour résumer : un chef d'oeuvre qui meriterait de faire plus parler de lui.
Quelle prestation de Charlotte henry alors agée de 19 ans quand elle a tourné le film mais qui en paraissait 14 maximum et avait la candeur et l'insouciance d'une très jeune fille et quel film que celui la! L'histoire débute comme le dessin animé ou presque..Alice s'ennuie en lisant un livre et regarde l'horloge,les pions des échecs en rêvant et en leur prêtant vie ce que lui reproche sa mère ou tante en lui disant que la vie n'est pas un conte et qu'elle devrait cesser de s'inventer des histoires..mais Alice s'endort bientôt spoiler: et spoiler: on spoiler: la spoiler: voit spoiler: se spoiler: lever ,spoiler: monter spoiler: sur spoiler: le spoiler: meuble spoiler: on 0 spoiler: le spoiler: on 2 ,spoiler: le spoiler: on 4 et se retrouver spoiler: on 5 lspoiler: on 6 'spoiler: on 7 spoiler: on 8 spoiler: on 9 spoiler: la 0 avec oh surprise..des personnages fictifs plus vrais que nature,des pions qui bougent et vivent,des personnages de cadre qui se retournent et lui parlent,elle fait la révérence puis voit un lapin blanc, court a sa recherche et se retrouve projetée dans un monde fantastique..alors débute une aventure des plus extraordinaires..le tout bien enchainé avec des personnages les plus fous les uns que les autres..pour l'époque je trouve que ce film était super et particulièrement déjanté ..Bref un grand moment de cinéma comme on ne verra plus avec la présence d'acteurs immenses comme Cary grant dans le rôle de dodo l'oiseau si mes souvenirs sont bons,de baby georges et bien d'autres acteurs encore..un fllm a voir absolument!
Trop fort, je me suis vraiment bien marré, c'est le genre de films qui vous donnent envie de lire le livre. À ce propos, je ne sais pas s'il s'agit d'une adaptation fidèle ou non (si oui, il y a beaucoup d'histoires que je ne pensais pas faire partie de ce conte) mais dans le doute je mets deux étoiles au film et le reste au livre une fois que je l'aurai lu... Note au passage, il faut bien sur le voir en Anglais. EDIT: effectivement, l'auteur à ici inclu beaucoup de parties du livre "through the looking-glass" de lewis carroll.