Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Max Rss
204 abonnés
1 849 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 15 octobre 2013
«Pour la peau d’un flic», c’est un objet à décorer du label cent pour cent Delon. En effet, l’acteur est au four et au moulin. Il participe à l’écriture du scénario, il produit le film, il est l’acteur principal du film (of course) et en est même le réalisateur. Pour son premier long métrage des deux côtés de la caméra, l’ami Delon s’offre un rôle qui va lui permettre de flatter son égo démesuré. Pris au premier degré, ce polar vous paraîtra bien fade, sans intérêt. En revanche, pris au second degré, le constat change un petit peu. Le film reste toujours aussi banal certes, mais on se surprend à rigoler tant Alain Delon se caricature et fait preuve d’autodérision. Ajoutons quelques petits clins d’œil sympas, comme celui à Belmondo pour ne citer que celui-là. Pas grand-chose à retenir si ce n’est qu’il s’agit d’un petit policier suffisamment distrayant.
C'est un nanar assez drôle au second degré, Delon s'auto-parodiant lui-même de façon assez amusante. Mais le scénario est parfois assez compliqué en cours de film, les noms de certains protagonistes se ressemblant trop. Ceci dit, il y a beaucoup d'action et de rebondissements, nous empêchant de nous ennuyer. Quelques clins d'œil, comme l'apparition de Mireille Darc, ou la référence au grand rival de Delon, Belmondo, ajoutent à l'humour de ce film. Mais comme Delon le fait dire à Anne Parillaud, ( dans un rôle de nunuche assez piqué des hannetons), alors qu'elle s'apprête à visionner un" très bon film de Georges Cukor". Or, il s'agit d'un navet, la diablesse en collant roses, qui fût dans un premier temps refusé par Marilyn pour l'indigence de son scénario. Il en est un peu de même dans ce film. S'il n'était drôle, (vraiment volontairement?), je dirais que c'est un quasi-navet, car tout ceci sonne malgré tout un peu faux. Reste la nostalgie de revoir quelques acteurs disparus, Daniel Ceccaldi, Jean-Pierre Darras et Michel Auclair, ou encore l'inénarrable Dominique Zardi, présent dans quasi toutes les productions françaises des années 60 à 90.
Alain Delon dans les années 70 nous a habitué à des rôles qui se ressmblaient tous plus ou mois donc quand il passe derrière la caméra c'est pour assurer un rôle qu'il maitrise aussi. PLV : un film policier correct.
Pour un polar dans la peau... Pour sa première réalisation on va dire qu'Alain Delon est à la base déjà sur un terrain qu'il affectionne puisque c'est un film policier et il à tendance de ne pas faire dans la dentelle. Son duo avec l'acteur Michel Auclair tient bien le barillet aussi. Anne Parillaud quand à elle sert pas à grand chose mais elle captive de par son visage lumineux et un petit bonus il y à une apparition très courte de Brigitte Lahaie.
Des putains de gueules cassés, des répliques qui défonce, des scènes d'action viriles, un montage au cordeau, bref, un pur produit de l'âge d'or du cinéma de genre français.
Si on n'aime pas Delon flic,ce qu'il a été dans beaucoup de films dans les années 80,il faut passer son chemin.Par contre,si on aime les enquêtes policières à la française comme il s'en faisait énormément à cette époque,on passe un agréable moment avec cet ancien flic devenu détective privé et enquêtant sur la disparition d'une jeune aveugle.C'est rythmé,plein de rebondissements,quelques clins d'oeil humoristique (Belmondo,Cukor) même si on peut trouver tout ça carrément dépassé.Le charme des films policiers des années 80,la beauté d'Anne Parillaud et un Alain Delon en grande forme en supplément.
On ne sera pas méchant sur cette production "Alain Delon", car le scénario estampillé "Alain Delon", la réalisation estampillée "Alain Delon", l'idée originale estampillée "alain Delon" ; font que l'on apprend la tolérance. et puis après tout laissons la nostalgie parler. Bref Alain delon règle ses comptes, dit ce qu'il pense sur tout et n'importe quoi tels que les speakerines, les films américains en VF à la télé et plus encore. Cela donne une petite idée sur son état d'esprit et sa maturité d'alors. En éliminant le four-tout, on découvre un scénario qui n'a rien d'exceptionnel mais malgré tout bien ficelé qui se laisse regarder jusqu'au bout. Niveau direction d'acteur ( elle aussi estampillée "Alain Delon" ), Alain Delon est très cabot ( il a visiblement pris des cours à la bébél-academy ), Anne Parrillaud est quant à elle inexistante à l'exception de sa scène nue ( dernier privilège du réalisateur "Alain Delon" ) permettant au cinéphile de découvrir les fantasmes et le machisme "Alain Delon"ien... Bref vous l'avez compris, si vous êtes nostalgique et que vous aimez Alain Delon, ce film est pour vous ; sinon, passez votre chemin.
Généralement quand je n'arrive pas à suivre le scénario d'un film, je ne l'aime pas non plus. Outre une narration par moment trop rapide, "Pour la peau d'un flic" souffre également d'une violence inutilement excessive. Sans doute pour mieux se vendre.
Un ex flic, Choucas (Alain Delon), est utilisé à son insu par d’autres policiers pour démanteler un gang. Tiré du romande Manchette « Que d’os », le film en suit les péripéties et en cite maintes répliques. Le scénario remplace le détective minable et désabusé Eugène Tarpon par un héros classique, pourquoi pas. Par contre Haymann (Michel Auclair), le faire valoir de Choucas, a un profil complètement différent de celui du livre, beaucoup plus raisonnable, plus clean, trop clean, ce qui affadit l’œuvre. Dans Polar, Jacques Bral trouvera en Rolland Dubillard l’homme qu’il faut. C’est dire que Delon tire le film vers un « socialement correct » gommant toute l’étude sociologique du roman, en faisant un polar traité avec humour et rien de plus. Dans ce contexte, l’essai est transformé, et Delon réalisateur n’a rien à envier à ses alter ego : du rythme, une musique revigorante, des personnages secondaires bien choisis, des scènes bien calibrées. La complexité de l’action, due au roman, est assez bien surmontée, on évite les explications interminables. Et puis Anne Parillaud à ses débuts est touchante de fraîcheur, à la fois roublarde et naïve, un excellent contrepoint à Delon alors au mieux de sa forme. Un spectacle que l’on revoit avec plaisir.
Un bon polar plutôt réussi et cela grâce à une certaine modernité.Tout d'abord un humour au 2e degré où Delon nous montre qu'il sait rire de lui même : Allusion à son "copain" Belmondo, clin d'oeil en passant à Mireille Darc , grande sauterelle qui traverse une rue, Brigitte Lahaie dans un petit rôle d'infirmière aux petits soins..Ensuite le scénario , solide, policier un peu politique , où l'on reconnait le style JP Manchette , des anciens collabos , recyclés dans le trafic de drogue. De bonnes cascades et Delon très à l'aise , épanoui face à la jeune fille ingénue Anne Parillaud , dans une 1ere apparition très réussie.. La bande son très bien choisie.Par contre la mise en scéne (du même Delon ) est un peu plate , un peu fade. Avec un grand metteur en scène , c'est un film qui aurait pu accrocher les 3 étoiles..
Pour sa première réalisation, Alain Delon réalise un film bien ficelé à mi chemin entre le polar et la comédie. L’histoire est prenante mais elle est complexifiée, sans réelles raisons. La réalisation est d’un bon acabit, la musique est plaisante, Delon et Parillaud s’entendent à merveille, globalement le film se laisse donc regarder même si le contenu d’ensemble reste assez plat.
Un film ultra classique dans le genre policier, qui respecte tous les codes dudit genre....il faut néanmoins le voir pour le plaisir de voir à l'écran le magnétisme d'un acteur aussi fabuleux qu'Alain Delon.
Pour la peau d'un flic est adapté d'un roman de la célèbre collection "Série Noire". A la production, Alain Delon, au scénario, Alain Delon, à la mise en scène Alain Delon et à l'interprétation Alain Delon. Pour son premier polar derrière la caméra, ce dernier s'en sort bien, ayant fait ses classes chez les Lautner, Melville ou autres Deray, finalement il est assez logique de le voir passer à la réalisation. Même si l'histoire reste assez compliquée, tarabiscotée à souhait où l'on voit que personne n'est blanc bleu, notamment les flics, ce qui fait mouche assez paradoxalement est l'humour noir, saracastique distillé par le dialoguiste Christopher Frank. Anne Parillaud, 21 ans à l'époque, y faisait pratiquement ses débuts en secrétaire complice de ce détective privé qu'incarne Delon. Et quels débuts puisqu'on la voit nue à plusieurs reprises. Ce qui m'amène à soulever le point dérangeant de ce film, à savoir sa misogynie à plusieurs reprises. Pourtant Delon n'est pas aussi implacable ou indestructible comme on pouvait s'y attendre et comme il nous y a habitué. Il se révèle fragile surtout physiquement puisqu'à la fin il se retrouve sur un lit d'hôpital avec du plâtre jusqu'au cou. Doté d'une très bonne course-poursuite en voiture sur le périphérique parisien vers la moitié du film, ce film fait partie des bons Delon même s'il aurait mérité un peu plus de simplicité dans son traitement. Une deuxième vision est quasi-indispensable.