Avis sur L'Hôtel de la plage

Marronnier de l'été sur nos écrans télé, voici l' "Hôtel de la Plage" et ses vacanciers d'août au cœur d'artichaut. En 1978, avec cette comédie romantique à la trame aussi légère que sa moralité, Michel Lang ne nous avait assurément pas pondu un chef d'œuvre de finesse. Pourtant, entre flirts et premiers émois, cet imbroglio sentimental intergénérationnel où les amours se font et se défont au rythme de plans drague foireux dégage un charme touchant et agréablement rafraîchissant orchestré par une bande de comédiens populaires à la fantaisie communicative. Dans l'air iodé de la petite station finistérienne de Locquirec, les gags bon enfant s'empilent en saynètes clichés que l'on jugera (sans doute avec une bonne dose d'indulgence) souvent drôles. La palme de la situation cocasse revient au jeune Bertrand, interprété par Bernard Soufflet. Raide dingue de la patronne de l'hôtel (Martine Sarcey), qu'il poursuit de ses assiduités sans succès, l'ado plein d'ardeur invente une invitation lancée par sa mère à boire le thé pour se retrouver en tête-à-tête avec sa belle. On se souvient de son embarras lorsque, rouge de confusion, il s'emmêle dans ses explications et prétexte un accident d'avion pour justifier le retard de sa mère..."Les omoplates, le péroné, la clavicule, enfin, tout ça quoi." Parmi les autres personnages empêtrés dans leurs histoires de cœur : Euloge Saint-Prix (Daniel Ceccaldi) fantasme sur sa jolie voisine de chambre anglaise. Paul Dandrel (Jean-Paul Muel) surveille de près sa femme Aline (Myriam Boyer). Le sérieux Lucien Vermaelen (Francis Lemaire) tombe dans le piège amoureux de 2 amis farceurs. La jeune Estelle Delambre (Anne Parillaud) joue de sa beauté en papillonnant avec inconstance d'un prétendant à l'autre, à l'image de son hidalgo de père, Hubert (Guy Marchand), dragueur impénitent. Le vieux garçon Léonce (Michel Robin) revient tous les étés en compagnie de sa mère (Germaine Delbat) et Catherine Guedel (Sophie Barjac) chante de sa voix lascive en fourreau rouge. A l' "Hôtel de la Plage", les cœurs chavirent et se déchaînent pour le plus grand bonheur du spectateur qui suit avec réjouissance les aventures sentimentalo-comiques de ce microcosme estival.

Moi et ma femme , c est notre film a nous deux !!! Un film familiale avec un mélange d enfants , de parents et d anciens !!! Beaucoup d humour et je trouve que c est la vrai vie de gens en vacances !!! Tout simplement !!! Les hommes se retrouvent et passent du beau temps a boire des verres et a fantasmer sur les femmes des autres , la vraie vie quoi !!!! Hi Hi !!! Ce film nous montre les beaux paysages de la Bretagne dans !e Finistère et de locquirec !!! Ou l hôtel de la plage existe vraiment mais qui est dur a voir réellement !!! Mais sur le peu au on ai vu , on reconnait bien l endroit ou a été tourné le film , moment nostalgique !!!
Donc les amoureux , ce film est a regarder avec plaisir et renforcera sur les films de vacances !!!

beaucoup d emotion en revoyant ce film drole et touchant a la fois les acteurs sont parfait parfois meme on croirait vivre leurs vacances .

J’ai décidé de me faire une petite rétro Michel Lang après mon excellente impression sur Club de rencontres, et après A nous les garçons je m’attaque à un film un peu plus connu du réalisateur, à savoir Hôtel de la plage. Sympathique comme souvent chez le réalisateur, mais un peu tiède.
On peut considérer que la grande quantité de personnages nuit en effet assez à la clarté de l’ensemble. Même si c’est typique du style Lang et qu’il sait faire, ici offrir autant de profil en 1 heure 30 c’est franchement difficile, et il est vrai que du coup il force un peu le trait, verse assez aisément dans des personnages plus ou moins caricaturaux, et même si ceux-ci conservent le côté sympathique propre aux films de Lang ce n’est pas le top. Et cela malgré des prestations tout à fait honorables d’un casting prestigieux, avec bien sur la présence de noms plus connus aujourd’hui (notamment Guy Marchand), mais aussi de moins connus qui font très bien leur travail comme Daniel Ceccaldi. Comme toujours chez le cinéaste la galerie de femmes est superbe, avec Sophie Barjac, Anne Parillaud mais encore Martine Sarcey, toutes très en beauté.
Le scénario est à l’image de la diversité des personnages, agréable mais assez foutraque, se dispersant beaucoup, et ressemblant un peu trop à une accumulation de scénettes disparates. Michel Lang a l’habitude de ce genre de film, mais en général il parvient assez bien à nouer le tout autour d’une intrigue à base, le plus généralement, de vaudeville ou de références théâtrales, ce qui n’est pas le cas ici et son film s’en ressent. On sent qu’il veut saisir une ambiance, une époque, et cela rend son film assez attractif pour les nostalgiques et les mélancoliques de cette période, mais c’est quand même bien quand un film est soutenu par un minimum de scénario.
Visuellement on est un cran au-dessus de la filmographie générale de Lang. Les décors sont beaux, il y a une belle photographie, cela nourrit une ambiance colorée et plaisante de bord de mer. Ne s’échappant jamais d’un style réaliste, Lang réussit tout de même à servir un film plus esthétisant et plus luxueux visuellement que d’autres de ses films plus tardifs et quasi-exclusivement tournés en intérieur, et si Hôtel de la plage aurait pu user davantage de l’esprit « bord de mer », l’ensemble tient la route. A noter aussi une mise en scène proche de ses acteurs de Michel Lang. On sent comme souvent une belle complicité dans l’équipe du film. Et enfin, rien de surprenant pour le réalisateur, la bande son est superbe, avec des classiques rétro, et notamment le regretté Richard Anthony.
En somme Hôtel de la plage est encore un produit 100 pourcents estampillé Lang, avec tous les atouts du cinéma du réalisateur, mais des défauts aussi qui viennent en faire un film distrayant et léger, mais un peu en retrait dans la filmographie du réalisateur. 3.

Pas vu depuis au moins trente ans. Presque tous les acteurs sont disparus. Un peu vieilli mais toujours drôle. Pas sûr qu'on puisse faire ce genre de film de nos jours. Musique de Mort Schuman d'où est extrait son tube Un été de porcelaine. Un classique de la comédie des années 70...

Une comédie collégiale sympathique qui sent bon les vacances d’été dans la France des années 70, à l’humour potache assez lourdaud mais toujours bienveillant et empreint d’une certaine nostalgie.

Film choral divertissant et bien interprété, mais qui a beaucoup trop vieilli pour que je puisse mettre une meilleure note. Certaines scènes sont obsolètes : harcèlement sexuel / tentative de viol. Pas de réel scénario, on suit les protagonistes dans leurs flirts, premiers amours, adultères. Un film à remettre dans son contexte, donc, pour pouvoir éventuellement l'apprécier.

J’ai bien aimé ce retour en vacances dans les années 70 : la brochette d’acteurs et actrices, l’ambiance bon enfant retranscrite avec talent, les paysages d’une petite station balnéaire du Finistère, plus beaucoup d’humour. Je ne m’étonne pas du succès de ce film à sa sortie, lequel dégage une bonne humeur particulièrement bienvenue de nos jours. Vraiment à voir.

Je revois mon adolescence . Une réussite tellement bien filmé avec une bande son très nostalgique et tous les comédiens nous sortent le grand jeu . Cinq étoiles car unique en son genre , une pépite.

Un film très agréable, un très bon casting, sur les vacances d'antan pour lesquelles on ne faisait pas 10000 km pour se sentir dépaysés et heureux. Un groupe d'habitués et de copains se retrouvent pour leurs vacances d'été à l'hôtel de la plage. Des générations différentes qui se côtoient, se draguent, flirtent, le tout de façon pas toujours légère, mais toujours dans la bonne humeur et avec de franches rigolades. Ce n'est pas un film intellectuel, juste un film qui relate une atmosphère de bonheur simple, bien franchouillard mais qui fait chaud au cœur avec des acteurs de qualité qui ne surjouent pas, ne phrasent pas, rient et sourient, et nous font passer un très bon moment de cinéma, avec une vraie pointe de nostalgie.

Superbe film d un temps revolu ,avec de grands acteurs.
Une madeleine de proust qui nous replonge dans des souvenirs perdu.