Breakfast Club
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tuco-ramirez
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140 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 novembre 2022
Coup sur coup, à un an d’intervalle, John Hughes réalisa deux films majeurs des 80’s sur l’adolescence, à part ça dans sa filmo, c’est le vide intersidéral. Celui-ci arrive après le cultissime « La folle journée de Ferris Bueller » et se veut plus profond que le précédent lorgnant franchement vers la comédie. En enfermant 5 jeunes radicalement différents durant tout un samedi dans leur bahut pour un jour de colle, il affiche déjà la couleur ; çà sera plus austère. Le huis clos donne aussi plus de solennité au propos ; on est dans du théâtre. Ces jeunes sont tous de grands ados et malgré leurs différences vont bien devoir constater à la fin de la journée qu’ils ne sont pas si différents que cela. Ce film se centre bien sur le mal être consubstantielle de cet âge. Les échanges sont vifs, secs, parfois violents sans filtre et demi-mesure comme on peut l’être à cet âge. On rit donc aussi souvent, ce film n’est pas grave du tout ; son auteur touche juste la complexité d’avoir 16 ans. Quelques répliques claquent particulièrement et derrière la punch line, il y a souvent plus de profondeur qu’il n’y parait.
Vraiment un bon film vu avec mon fils de 14 ans ; pas choqué mais 15 à 16 ans est plus l’âge nécessaire.
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gabdias
gabdias

93 abonnés 1 835 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 novembre 2019
Huit Clos entre 5 étudiants en salle de colle un samedi, tous différents et finalement si proches. Son scénario minimaliste laisse place à des échanges savoureux et à une réflexion psychologique voire philosophique pas inintéressante sur la jeunesse. Un Teen-movie de référence et une belle leçon de vie.
Serpiko77
Serpiko77

63 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 janvier 2024
"Breakfast club" est considéré comme l'étendard des films pour ados des années 80. Les 5 personnages présentes tous une personnalité différente (très caricaturale mais c'est voulu) dans le but de pouvoir s'identifier à chacun d'entre eux. Le réalisateur alterne habilement les situations comique et mélodramatique.
Le grand problème du film, c'est qu'il est tellement ancré dans son époque qu'il ne fonctionne plus aujourd'hui. Je serais curieux de savoir sur combien de jeunes actuels le film à eu un impact. Il faut reconnaître qu'on a tellement été gavé depuis par des films ou séries traitant de la vie des ados (avec plus ou moins de qualité), que "Breakfast club" peut paraître ringard.
Par contre le film gardera toujours un impact sur ceux qui ont connu et grandi à cette époque. A signaler l'excellente B.O. de "Simple Mind" qui elle n'a pas pris une ride.
Legion666
Legion666

28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 janvier 2021
Ça fait 30 ans que je ne l'avais pas vu au moins, et la première fois il ne m'avais pas marqué. Mais bon, les années ont passées, ce film est devenu culte et j'ai pris le risque de l'acheter en bluray. Après un démarrage poussif, je me suis pris d'affection pour les personnages. Ajouter a cela l'ambiance des 80's et voilà, la magie a opéré et j'ai vraiment beaucoup aimé. Même si ma préférence reste a Pump up the volume, Breakfast club est un teen movie que je regarderai a nouveau. Et cette fois je n'attendrai pas aussi longtemps!
Julien Vasquez
Julien Vasquez

32 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 novembre 2022
Breakfast Club joue sur les clichés (trop?) et nous donne des personnages bien définis et bien différents qui, au fur et à mesure de journée, vont se trouver de plus en plus de points communs.
Nathe j
Nathe j

9 abonnés 51 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 juillet 2016
The Breakfast Club, un film de John Hughes. Un réalisateur célèbre dans le monde du cinéma et était respecté même jusqu’à aujourd’hui par ses nombreux films, pour la plupart, devenus culte. Le film en question ici, parle de cinq lycéens aux caractères totalement opposés se retrouvent en colle un samedi après-midi. Au fur et à mesure que la journée passe, ils discutent, se déchirent et finissent par se trouver plus de points communs qu’ils ne pensaient… Alors la question posé est simple, The Breakfast Club est-il réellement une des prouesses cinématographiques de John Hughes ? C’est un oui catégorique. Le long métrage est très réussi et détient une morale très importante qui peut faire réfléchir les plus jeunes comme les plus vieux. Tout d’abord, il faut savoir qu’il s’agit d’un improbable teen-movie en forme de huis-clos. Tous les ingrédients du genre sont soigneusement réunis : l’intrigue située dans une high-school, l’humour, et les personnages immédiatement identifiés par un trait de caractère majeur. Mais les archétypes ici rassemblés ; le dur, la « princesse », le sportif, le premier de la classe, la marginale, se révèlent rapidement de fausses caricatures. Et en refusant obstinément de se moquer d’eux, en usant d’un premier degré à toute épreuve, le réalisateur annihile toute distance et se met à leur niveau. Même les personnages secondaires finissent par acquérir une dimension inattendue, à l’image du proviseur, dont l’autoritarisme aurait pu rester accessoire s’il n’avait tourné à la névrose. D’autres part, lors d’un certain passage du film, arrive cette scène impossible où, assis en cercle, chacun se dévoile tour à tour, exposant son malaise à travers les raisons de sa présence en colle. Miracle de la mise en scène : rien n’est didactique, et l’espace de vingt minutes, le film se transforme en un drame miniature où la douceur côtoie l’amertume. Les éternels questionnements sur la quête de soi et la difficulté du passage à l’âge adulte sont alors traités de manière si frontale et sincère, qu’ils en deviennent désarmants. Car tout l’intérêt de ce film vient de là, de cette confrontation étrange entre la forme référencée et ancrée dans son époque, où les morceaux 80’s à base de synthétiseurs et de batterie saccadée accompagnent les blagues de potache, et cette obsession fascinée pour l’âge adolescent. The Breakfast Club est donc un film grandiose, passionnant, émouvant et très fun pour tous les âges.
FaRem
FaRem

9 050 abonnés 9 807 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 novembre 2013
Je découvre à peine Breakfast Club et sans surprise c'est un bon film, l'histoire est simple mais permet de traiter plusieurs sujet liés à l'adolescence, les acteurs sont très bons et les personnages attachants on passe un bon moment en le regardant.
Yves G.
Yves G.

1 546 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 20 janvier 2023
Cinq lycéens sont collés. Ils doivent passer tout leur samedi dans la bibliothèque déserte de leur lycée sous la surveillance de leur principal.

"Breakfast Club" est un film d’anthologie. Je ne l’avais pas vu à sa sortie en 1985. Avec près de quarante ans de retard, je rattrape cette lacune.
"Breakfast Club" passe pour être le film qui a lancé le genre du teen movie.
Ce n’est qu’à moitié vrai : le teen movie, défini comme un genre de films ayant l’adolescence comme sujet et des adolescents comme personnages, existait dès les 50ies. "La Fureur de vivre" avec James Dean et "L’Equipée sauvage" avec Marlon Brando en sont les oeuvres fondatrices.

Mais il est exact que le genre se constitue et fait florès dans les 80ies et que John Hughes en devient la figure tutélaire. Il acquiert alors ses règles quasi-immuables. Il met en scène un groupe d’adolescents en conflit plus ou moins ouvert avec le monde adulte. L’action se déroule au lycée où ils sont scolarisés et a comme point d’orgue le bal de fin d’année. L’éveil à la sexualité en est souvent le fil directeur.
Le genre a des sous-genres : comique ("American Pie"), musical ("Grease"), fantastique ("Carrie"), futuriste ("Retour vers le futur"), etc.

Malgré la mythique réputation qui l’entoure, "Breakfast Club" m’a frappé par sa pauvreté. Son scénario ressemble à celui d’une pièce de théâtre : cinq jeunes gens sont enfermés dans une bibliothèque, dont ils ne franchiront pas les murs, pendant une journée. Chacun incarne un archétype : la fille à papa, l’intello (on ne disait pas encore le nerd), le sportif beau gosse, la punkette border line et le voyou. Chacun a droit à tour de rôle à sa scène où il/elle révèlera un pan de sa personnalité. Et, comme de bien entendu, ces cinq lycéens que tout semblait séparer se découvrent des points communs et se rapprochent.

Les cinq acteurs sont médiocres. Aucun d’ailleurs n’est passé à la postérité. Emilio Estevez (le fils de Martin Sheen et le frère de Charlie) a eu son heure de gloire à la fin des années 80 avant de sombrer dans l’oubli. Idem pour Ally Sheedy – qui avait partagé l’affiche de "Wargames" avec Matthew Broderick deux ans plus tôt.

Autrement réjouissants, au moins dans le souvenir que j’en ai gardé, sont les autres films auxquels "Breakfast Club" a eu le mérite d’ouvrir la voie : "La Folle Journée de Ferris Bueller", "Peggy Sue s’est mariée", "Footlose", "Rusty James"….
Eselce
Eselce

1 460 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 octobre 2015
Très bon film. 5 jeunes de différents milieux sociaux et caractères se voient réunis en colle. L'amitié va prendre le dessus sur l'indifférence et ensemble, ils vont apprendre à se connaître et à s'apprécier. Un bon film, criant de vérité et rappelant de bons souvenirs à tous les "collés".
Redzing
Redzing

1 193 abonnés 4 537 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 décembre 2022
Cinq stéréotypes de lycéens (un sportif, un intello, une fille à papa, un voyou, une marginale) sont simultanément collés, et vont passer leur samedi enfermés ensemble. On découvrira alors ce qui les a amené jusque là... et qu'il ont finalement plus de points communs qu'ils ne le pensaient.
"The Breakfast Club" se situe clairement trois crans au-dessus de la majorité des teen-movies. Outre le fait qu'il n'y a pas d'humour potache (l'ensemble est même presque dramatique), le film déjoue littéralement les clichés. Il pose ces cinq archétypes du teen-movie pour mieux les désamorcer, et montrer que ces jeunes ont finalement différentes manières d'exprimer la même anxiété par rapport à leurs parents, et leur avenir.
Le long-métrage est bien porté par ses jeunes acteurs toutefois inégaux, et pour certains clairement trop âgés. Qualifiés à l'époque de "Brat Pack" prometteur, il faut reconnaître qu'aucun de ces jeunes n'aura une grande carrière. On remarquera également Paul Gleason en proviseur rigide pas si caricatural.
Si la mise en scène est globalement bonne, ce sont surtout les dialogues qui sont intéressants, et qui donnent un véritable âme à ce portrait de la jeunesse, érigé au statut de film culte par toute une génération.
Acidus
Acidus

754 abonnés 3 748 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 septembre 2014
"Breakfast Club" est ce que l'on appelle un film générationnel dont le sujet tourne autour des problèmes existentiels ou autres de l'adolescence; en l'occurrence celle des années 80 aux Etats-Unis. Si les personnages sont tous plus caricaturaux les uns que les autres, le scénario joue sur ces stéréotypes pour nous proposer des situations cocasses et des dialogues marrants ou au contraire touchants. On s'attache rapidement aux protagonistes et l'on passe un agréable moment en leur compagnie, coincé dans cette école. Le message de "Breakfast Club" reste d'actualité (au contraire de la mode vestimentaire) et a d'ailleurs par la suite jusqu'a aujourd'hui inspiré de nombreux teen-movies. Un incontournable.
Roub E.
Roub E.

1 039 abonnés 5 060 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 avril 2020
Je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout à cela. J’avais entendu dire que Breakfast Club était le summum de la comédie de lycée américaine, mais ce film s’il reprend les stéréotypes que l’on retrouve dans ces films: le marginal, la pom pom girl, l’athlète, la grosse tête, la fille mal dans sa peau; ce film disais-je n’a rien d une comédie. C’est une étude de ces stéréotypes pour mieux les surpasser. Car chacun des personnages qui ne se rencontrent qu’au hasard d’un jour de colle va au fur et à mesure se fissurer et laisser apparaître qu’il ne correspond pas à l’image qu’il renvoie. Ce film montre une jeunesse angoissée, vivant sous la pression que leur imposent les adultes, leur groupe d’amis, et les autres en général qui les éloignent de ce qu’ils voudraient être au fond d’eux au risque de devenir rapidement des vieux c. s’ils renoncent trop rapidement à s’affirmer. C’est un film que reprend les codes d’un genre pour mieux les exploser, les dépasser et au final arriver à tout autre chose.
Cinememories
Cinememories

493 abonnés 1 476 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 novembre 2021
« Qui pensez-vous être ? » Nous ne comptons plus le nombre d’œuvres qui ont, habilement ou non, essayer de répondre à la question. Mais la génération à qui cette problématique porte tout son sens, c’est bien celle de l’adolescence, période de confusion et de la passion. En Amérique, la tendance renverse les inspirations d’auteurs, comme le réalisateur et scénariste John Hughes, en considérant cette tranche d’âge comme un groupe social à part entière. Ce constat est encore d’actualité et n’est pas près de changer de sitôt. Frontal quand il le faut, puis subtil avec de quoi agrémenter le parfum de mystère et de narration, le film s’engage sur des problématiques connues, tenants presque du cliché, mais avec ce qu’il faut en justesse pour l’exploiter.

Une poignée de lycéens suffit donc dans cette étude de dissection. Chacun constitue un organe indépendant, avant de trouver des similitudes dans leur peine. On retrouve alors Andrew Clarke (Emilio Estevez), le sportif discipliné, mais surcôté ; Brian Johnson (Anthony Michael Hall), l’intellectuel de service, mais coincé : John Bender (Judd Nelson), le voyou patibulaire ; Claire Standish (Molly Ringwald), la fille aisée sans personnalité et hautaine ; et Allison Reynolds (Ally Sheedy), la bizarrerie ou encore la sauvagerie en deuxième prénom. Leur différence devient un sujet de conversation notable, mais à hauteur de leur expérience en la matière. Il s’agit bel et bien d’un film avec des adolescents, pour des adolescents. Les adultes présents ne sont que des ombres ou ne savent pas prendre le recul nécessaire afin de comprendre le malaise de toute une génération, en manque d’accompagnement et d’assurance. Le portrait dépeint est universel et la morale séduit, car elle se veut honnête et pousse toujours à l’apprentissage.

Face aux responsabilités, au rejet et à la solitude, ces derniers ne se doutent pas qu’il existe bien plus à l’extérieur de leur zone de confort. Et c’est en explorant cette parcelle de la vie, en se questionnant et en osant, qu’ils apprennent à accepter ce qu’ils sont et ce qu’ils ne souhaiteraient pas devenir. Par la même occasion, on y aborde la sexualité avec un ton à la fois crue et à la fois symbolique, si l’on fait un parallèle avec les dernières polémiques sur le harcèlement. Le personnage de Bender est tout indiqué pour provoquer, jusqu’à la dernière minute, mais il faudrait retenir, ce sera l’évolution de chacun. En détournant des codes sur les conventions et la routine, nous avons à faire à des rebelles, qui finiront par se plier à la réalité, en assumant une part d’eux-mêmes. Allison en témoigne, ce qui justifie une pareille métamorphose sur le dénouement.

« Breakfast Club » est le teen movie par excellence, explorant le mal-être d’adolescents désemparés par les enjeux sociétaux et leur croisade vers la maturité. De l’autre côté de l’Atlantique, l’influence de la pop-culture américaine est loin d’être inconnue des dernières générations, c’est pourquoi le film est encore ancré dans l’actualité. Il nécessite, sans nul doute, d’un second visionnage pour s’abreuver de toutes les nuances et les trajectoires cachées du récit. Et nous comprendrions mieux le personnage libre de Carl (John Kapelos), un concierge qui a fait de l’école son domicile spirituel. Dans ce labyrinthe intemporel et à huis-clos, Hughes est parvenu à réinventer bien des choses, tant sur le point technique que pratique. Sa mise en scène est une délivrance et reste un modèle à jour, telle une dissertation sur le club des cinq et qui vient tout juste de commencer.
ManoCornuta
ManoCornuta

298 abonnés 2 917 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 juin 2022
Film générationnel s'il en est, Breakfast Club figure parmi les productions de genre "teen movie" qui ont fleuri dans les années 80 et ont, d'une certaine manière, survécu à leur époque. En effet, au-delà du kitsch immédiat (fringues et musique) et des effets comiques un peu faciles, le film aborde dans sa deuxième moitié le mal-être adolescent sous plusieurs angles et avec beaucoup de finesse et de psychologie, rendant ses personnages presque universels et attachants, tout en renvoyant cette image dans la figure d'une Amérique paternaliste qui ne voue un culte qu'à la réussite sociale sans la moindre remise en question. Des comédiens parfaitement à l'aise et un ton juste et cinglant font de Breakfast Club une comédie sociale (bien qu'un peu "bourgeoise") intéressante.
kibruk
kibruk

162 abonnés 2 612 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 septembre 2016
Marrant dans sa première partie, le film devient trop bavard, trop larmoyant alors qu'on attendait une montée en puissance dans les agissements des jeunes, et ce sérieux coût de mou gâche le plaisir.
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