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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 mars 2014
En lisant le synopsis, je m'attendait à un film stéréotypé au maximuuuuuuuuuuuum et finalement pas du tout. J'ai passé un très bon moment, mention spéciale à l'intello qui m'a fait mourir de rire.
Ce film est un nanard sans aucun intérêt : histoire, dialogues, tout est d'une platitude navrante. Il y a toutefois une chose à sauver dans cette daube dégoulinante de clichets américanos romanticos psycho dramatico poisseux : la bande son ! Là, par contre, respect. Simple minds. Et puis cette merveilleuse introduction sur une citation de Bowie dès le générique, qui vous met l'eau à la bouche. Après, inutile de poursuivre. Tout ce que ce film a à dire est ici. Tout le reste est une perte de temps. Pour ne pas perdre le vôtre, trouvez-vous un autre film !
Le film ne paie pas de mine, est un peu caricatural et il ne se passe pas grand chose... Mais au fur et à mesure, la magie opère, grâce à des personnages joliment développés qui en deviennent attachants et des acteurs investis. On se prend d'affection pour eux et on finit par se laisser rattraper par la nostalgie.
Sorti en 1985 et considéré comme un film culte, Breakfast Club a marqué une étape importante dans l’évolution des teen movies américains. Pour la première fois, un tel film s’adressait aux adolescents eux-mêmes, abordant ouvertement des thématiques jusqu’ici peu explorées (la sexualité, la pression sociale et familiale, le système de hiérarchie parmi les élèves eux-mêmes…), évoquant des figures familiales défaillantes et/ou porteuses de violence vis-à-vis de leur progéniture. Si certains aspects ont clairement vieilli, force est de constater que ce film qui nous embarque dans la journée de cinq lycéens collés tout un samedi, avec chacun leurs caractéristiques bien délimitées – le rebelle, la fille bien née, le bon élève, le sportif, la freak – porte une réelle élégance et de nombreuses séquences puissantes.
Iconique des années 80 et film adolescent indispensable, Breakfast Club traverse le temps sans se ringardiser car son propos est toujours percutant pour la jeune génération. Avec un concept très simple, l'enfermement de 5 jeunes en heures de colle, le récit se concentre sur un huit clos mettant en avant l'écriture des personnages, leurs histoires et non pas de l'action superficielle. Si les 5 personnages sont volontairement stéréotypés c'est pour mieux mettre en avant leurs différences mais surtout leurs points commun cachés. Que l'on soit catégorisé comme intello ou rebelle, sportif ou coincé, on a tous des problèmes dans notre vie privée et dans notre rôle dans la société. Film rassurant pour les jeunes qui se cherchent, Breakfast Club est un film indispensable à voir et pourrait mettre être montrer dans nos collèges et lycées.
A chaud, j’avais l’intention de mettre une note plus basse. Je sortais en effet du film en étant mitigé. J’étais déçu par le manque de rythme de l’ensemble. Mais, dans le même temps, j’ai trouvé que la psychologie des personnages était particulièrement fine.
Avec le recul, j’ai finalement revu ma copie. En fait, j’ai compris que le rythme très lent était voulu par le réalisateur pour que l’on se concentre sur les personnages et sur ce qu’ils avaient à dire. Également, ce rythme permettait de ressentir l’ennui des personnages durant leur journée de colle. C’est très fin et c’est une carte assez risquée qu’a joué John Hugues.
Mais cela fonctionne puisque l’on se concentre sur les adolescents enfermés un samedi dans leur lycée. Chacun a sa propre personnalité : le chahuteur, le sportif, la fille à papa, la gothique et le scientifique.
Dit comme ça, on pourrait penser que ce sont des caricatures. C’est d’ailleurs ce que l’on ressent au début du film. Mais c’est pour mieux casser la carapace par la suite et démontrer que chacun est beaucoup plus complexe que ne le laisse penser son apparence, son assignation sociale ou sa réputation.
Et tous vont se livrer, petit à petit, à des confidences, sur leur vie privée, sur leur quotidien, sur leurs problèmes, sur leurs souhaits …
Rarement un film aura aussi bien capté la psychologie adolescente. Si John Hugues avait choisi un rythme soutenu, on serait sûrement passé à côté de cela et donc du message principal du film.
Si le film n’a pas reçu de grandes récompenses, il a reçu la plus belle de toute à mon sens : son inscription au National Film Registry de la bibliothèque du Congrès, sorte de conservatoire des films qui ont marqué la culture américaine. La liste est ahurissante et « The Breakfast Club » ne dépareille pas.
Certes, le film n’a pas que des qualités. On pourrait notamment citer la qualité de jeu aléatoire des acteurs, qui ont tendance à surjouer, mis à part Emilio Estevez (le sportif) et Anthony Michael Hall (l’élève brillant) qui font preuve d’une intensité et d’une subtilité certaines. On pourrait également citer la problématique relation entre spoiler: Claire (la fille à papa) et John (le chahuteur) puisque ce dernier harcèle sexuellement celle-ci mais elle tombe pourtant amoureuse de lui .
Néanmoins, à mon sens, « The Breakfast Club » est le teen movie qui a le mieux su capter l’essence de l’adolescence et ne pas la travestir avec des fantasmes ou des incompréhensions d’adultes. Il aura définitivement marqué le genre et, en cela, mérite son statut de film culte.
Crise d'adolescents, crise existentielle, quand plusieurs univers s'entrechoquent, qu'est-ce qu'il peut bien rester? Et si, tout cela n'était que faux semblants, une belle page de poésie s'écrit sous nos yeux, de manière subversive, sans trop s'en rendre compte, comme savait si bien le faire John Hugues. On se demande pourquoi tous ces jeunes acteurs sont rapidement tombés dans l'oubli, excepté peut-être Emilio Estevez, mais les autres n'ont pas réussit à avoir une carrière cinématographique, alors qu'ici, ils sont excellents. Toujours est-il que le film nous offre une belle part des années 80, film devenu culte, comme un Ferris Bueller du même réalisateur, il savait capter l'essence de cette jeunesse, de cette rébellion, et où, les adultes passent pour des crétins n'ayant rien compris à la vie. Une belle tranche de vie qui n'a pas trop vieilli, et qui se laisse regarder avec encore beaucoup de plaisir.
Film culte de la génération précédente, The Breakfast Club intrigue autant qu'il passionne. On est rapidement introduits à l'équipe en retenue pendant toute une journée dans ce lycée, composée de clichés ambulants : le rebelle, la fille pourrie gâtée, le sportif, l'intello et la dérangée. Cependant, derrière les apparences, il y a forcément des personnalités différentes. On se rend vite compte qu'aucun n'est heureux et qu'ils sont contraints de vivre derrière des faux semblants pour masquer la tristesse de leur vie, faite de secrets pour garder leur réputation intacte. Ce film montre magnifiquement le mal être des adolescents et nous rappelle l'importance de l'éducation. Pour savoir pourquoi ces jeunes ont mal tournés, il ne faut pas chercher très loin, juste regarder leurs parents, qui par leur cruauté ou la pression constante qu'ils imposent à leurs enfants, ne peuvent pas avoir une vie normale. La seule figure d'autorité à laquelle ils pourraient se raccrocher, celle du proviseur, ne vaut finalement pas mieux que les autres. Malgré tout, cette retenue, ses péripéties, ses conversations, les rapprochent les uns des autres et permet de faire sauter les barrières sociales. Ce film mérite son statut, car il n'a pas si mal vieilli. Mention au personnage d'Allison, qui dans la première partie est juste hilarante, elle n'a pas besoin de dire un mot, son côté mystérieux et déjanté faisant le reste.
Le teen-movie référence des années 80,dont la sincérité du discours sur les adolescents pourrait encore s'appliquer à notre époque.John Hugues était sans aucun doute le meilleur pour exprimer les difficultés et errements du passage à l'âge adulte.Dans "Breakfast Club",pas de plaisanteries grivoises,d'extravagances des jeunes,ce qui exclut d'emblée la grande majorité des teen-movie actuels.Hugues plante 5 adolescents n'ayant rien en commun(le surdoué,l'athlète,le délinquant,la détraquée,la fille à papa),dans une salle de retenue,pour 8 heures à méditer sur leurs erreurs.Un huis-clos,où chacun s'exprimera à travers des colères,des mensonges,des doutes,des rires,des pleurs et toutes sortes d'émotions que peuvent éprouver des ados de 16 ans.La journée se transforme en leçon de vie,quand chacun constate qu'ils ont les mêmes préoccupations en dépit de leurs différences sociales.Très ancré dans son époque 80's,un focus sur des années extraverties.On y découvre un langage universel des jeunes,frondeur et vulnérable,qu'à parfaitement capté John Hugues.Si l'on ajoute en plus le célébrissime "Don't you" des Simple Minds en générique musical,ceci explique la sorte de vénération pour ce film 25 ans après.
Que voilà une bonne surprise ! Un film, un de plus, qui se passe dans un lycée américain (ici, c’est l’Illinois), mais qui ne reprend rien des poncifs du genre... ou alors qui les reprend tous mais à l’envers. Je vous laisse découvrir les détours du scénario (l’auteur est scénariste de formation, et ça se voit), et surtout je vous laisse apprécier ce film sans retenue (si j’ose dire !)...
Le film culte de toute une génération. Culte depuis sa première vision en 1985. Le film n'a pas trop vieilli et le thème est éternel. Il est servi par une formidable bandes acteurs, stars ados des années 80, aujourd'hui toutes relèguées aux 3è rôles ou aux séries TV. Exception faite de Emilio Estevez à la carrière d'acteur plus fournie et récent réalisateur de l'excellent Bobby. On ne s'en lasse pas.
Film phare des années 80, Breakfast Club est un culte à lui tout seul, grâce à ses répliques, grâce à la performance de tous ces jeunes acteurs, et notamment grâce à la mise en scène, conçue un huit-clos. À voir au moins une fois dans sa vie.
Le chef d'oeuvre de John Hughes et le meilleur film d'ado américain avec la Fureur de vivre. Breakfast Club traite des souffrances adolescentes avec justesse et vérité. Les fans des American Pie ou autres Sex Academy passeront leur chemin, Breakfast Club n'est pas pour eux ; ici, pas de caricatures grossières, de vulgarité débile mais plutôt un message, le film se faisant le porte parole d'une génération et des adolescents quelle que soit l'époque égratinant au passage certaines valeurs de l'Amérique Reaganienne. On passe du rire au larmes, de la triste constatation de nos conditions à l'espoir d'echapper à une étiquette, de ne pas être celui que l'on croit. Breakfast Club est un fabuleux huis clos, au casting audacieux et à un scénario digne des plus grands d'Hollywood, c'est une oeuvre pleine de colère et d'optimisme, un film qui capte les adolescents, qui leur parle avec sincérité et intelligence....et qui marche toujours 25 ans après.
Certains films des années 80 sont passés au statut de culte pour toute une génération. Ce Breakfast Club en fait partie. Ne l'ayant pas découvert à l'époque de sa sortie, je le vois donc avec un œil non remplie de nostalgie. Et là est le problème, le film ayant bien mal vieilli est n’étant plus du tout actuel. Le scénario est très simple est n'est qu'un prétexte pour une galerie de jeunes personnages différents en apparence mais qui se ressemblent malgré tout. Cela dit, ces personnages sont trop caricaturaux et caractérisés : le sportif, l'intello, le rebelle, la fille à papa et la détraquée. Hormis ces personnages déjà caricaturaux, les dialogues et les situations ne sonnent pas justes. Chacun y va de sa petite histoire plus ou moins émouvante, tout le monde se déteste au début puis à la fin tout le monde est ami voire plus. De ce fait, on ne croit pas vraiment à l'évolution de leur relation qui semble bien artificielle. Peut-être cela fonctionnait-il en 1985 mais en 2014, ce n'est pas le cas pour moi. Breakfast Club n'est pas déplaisant ni même ennuyeux mais juste plus à l'ordre du jour. Ceux qui voient un chef d’œuvre dans ce film ont surement troqué leur objectivité pour leur nostalgie. Mais peut-on leur en vouloir ?...
« The Breakfast Club » est un film emblématique des années 80, capturant l'essence de cette décennie à travers sa bande-son, ses tenues et ses dialogues. Même si le film peut sembler kitsch aujourd'hui, il reste toujours aussi appréciable grâce à son mélange de comédie et de drame. Bien que les problèmes abordés par les personnages soient toujours d'actualité, rendant le film peu vieilli, il y a un bon équilibre entre humour et moments sérieux, ce qui maintient mon intérêt tout au long. Le film illustre bien le concept qu'en dépit de nos différences apparentes, nous partageons des expériences et des sentiments communs, rendant « The Breakfast Club » une comédie des années 80 toujours agréable à regarder aujourd'hui. Bien qu'il soit parfois critiqué pour son manque de profondeur ou de finesse dans le traitement de certains thèmes, le film reste un témoignage pertinent de l'adolescence de l'époque, avec des performances remarquables et un message qui résonne encore. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).